Interrogé sur cette question par Souleymane Niang de la RFM, Malick Thiandoum dresse le portrait du nouveau patron de la lutte.
“Il nous faut un président qui a un esprit d’ouverture qui a le leadership parce que la lutte a une dimension internationale. Et il doit aussi tout faire pour réunir tous les composants de l’arène, car il y a trop de divergences entre les acteurs de la lutte comme le problème des arbitres. Les autres disciplines ne doivent pas être laissées en rade”, a-t-il souligné.
Mais selon lui, seule la lutte avec frappe est respectée au Sénégal. “Donc c’est à revoir aussi. Ce n’est pas parce qu’on était lutteur qu’on peut forcément diriger le CNG. Prenons l’exemple du football, est-ce que les anciens joueurs sont devenus des président de fédération de football ? Donc le futur président doit avoir un certain niveau intellectuel pour représenter le Sénégal partout à travers le monde. Et si on regarde bien, l’équipe d’Alioune Sarr est composée d’intellectuels qui ont bac+6, c’est le cas des arbitres”, confie le chroniqueur de lutte.