Question 1: Au plan économique où est le Sénégal ?
Modibo Diop : J'ai toujours dit et démontré dans des contributions, des colloques et au niveau des populations, que nos résultats sont très bons : une bonne croissance soutenue depuis 5 ans, une dette supportable sans risques majeurs de banqueroute et une inflation très maîtrisée. Ceci constitue un bon bilan économique du Président Macky durant ce mandat.
Question 2 : Quel est l'impact sur le panier de la ménagère, car certains disent que" Deuk bi dafa Macky "?
L'impact est réel, car les prix des denrées de première nécessité sont accessibles et stabilisés même si on note quelquefois, des pointes saisonnières qui relèvent de spéculateurs durant certaines fêtes religieuses. Malgré tout, au niveau social, les avancées sont très visibles et il faut saluer l'initiative du Président de faire de l'année 2018, l'année sociale de son 1er mandat.
"Deuk bi dafa Macky" est un concept antiéconomique, qui n'a rien à voir avec la réalité sociale, les chiffres sont là . Le Pays se porte bien et les perspectives sont rassurantes. Voyez ce qui vient de se passer avec l'emprunt Eurobond du mois dernier, cela veut dire que le Sénégal à la confiance totale de la communauté économique Internationale.
Question 3: Vous avez beaucoup écrit sur le Pétrole découvert au Sénégal, qu'elle sera son apport dans l'économie?
C'est une excellente opportunité en termes de recettes additionnelles pour les investissements nécessaires au Sénégal et en même temps, c’est une rampe d'accélération de notre émergence, je crois que si la loi d'orientation sur l'utilisation des recettes est bien équilibrée, le pays va changer fondamentalement d'ici peu, dans tous les domaines.
Question 4: Vous êtes retourné dans le secteur privé après une incursion dans l'administration (Ministère Énergie, Senelec et Aser ..), quelle est la place du Privé National dans le PSE ?
Le Pse est un excellent programme économique, une bonne vision et aujourd'hui, il faut qu'il prenne en charge la notion de souveraineté économique nécessaire à un développement inclusif; ceci, en faisant la promotion du Privé National dans le PSE par les PME, PMI et PTE.
Dans le cadre des rencontres entre l'Etat et le Patronat, nous avons proposé des pistes d'actions pour réussir ce pari, car jusqu'à présent, la croissance est portée par le secteur public et si on ne donne pas le relais nécessaire au secteur privé, la croissance publique va s'essouffler, et c'est un risque d'échec de l'émergence, on connaît de tels scénario dans certains pays.
Question 5: Dans tout cela, quel sort pour le franc Cfa, on parle trop de dévaluation ?
Le débat sur le Cfa est pollué politiquement, mais attention, on s'aventure pas en économie, le Cfa est solide et convertible et au moment où je vous parle, la Bceao a, au moins, 6 mois de réserves en devises et, est capable de couvrir toutes nos transactions internationales, ceci est une bonne santé financière et sociale et pour preuve, regardez nos voisins qui ne sont pas dans le Cfa.
Question 6: Les détracteurs du Cfa se plaignent du rôle de la France dans la gestion du compte d'opérations ouvert chez eux ?
Ces gens n'ont rien compris, ce compte est géré en toute souveraineté par nos États par le biais de la Bceao, qui le fait fonctionner tous les jours en toute indépendance. La France, par sa Banque, ne garantit que la convertibilité. Ce qui est excellent pour nos économies.
Question 7: Et les législatives, vous n'êtes pas investi, que comptez-vous faire ?
Dans ma commune, je suis le coordonnateur adjoint de notre comité électoral et avec mon mouvement, nous allons battre campagne pour le Président Macky dans Colobane, Fass, Geule Tapée et dans Dakar, ainsi que dans les départements où nous sommes représentés.
Question 8: Dakar sera la mère des batailles ?
Oui, Dakar c'est d'abord un symbole pour toute coalition quand elle la gagne, aujourd'hui vu les forces en présence, Dakar est risqué pour Macky mais, c'est jouable si certaines dispositions sont prises .
Question 9: Quelles dispositions ?
Le Patron de Dakar désigné par le Président, devra s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire ayant pour socle BBY, mais allant chercher au-delà de BBY, d'autres identités remarquables sur le plan politique et social, comme des leaders politiques traditionnels, des badiène gokh, des imams ,des responsables d'associations culturelles et religieuses, des chefs de Pinth et chefs de quartiers, des délégués de marchés etc..., en fait ,c'est cela la proximité mais il faut aussi des moyens adéquats, car il ne faut jamais croire qu'on puisse ratisser aussi large sans moyens financiers et sans supports de communication comme les flyers, les tee-shirt, les boubous, les banderoles, à mon avis la bataille de Dakar sera âpre et aucune voix ne sera de trop.
Source Vox Populi
Modibo Diop : J'ai toujours dit et démontré dans des contributions, des colloques et au niveau des populations, que nos résultats sont très bons : une bonne croissance soutenue depuis 5 ans, une dette supportable sans risques majeurs de banqueroute et une inflation très maîtrisée. Ceci constitue un bon bilan économique du Président Macky durant ce mandat.
Question 2 : Quel est l'impact sur le panier de la ménagère, car certains disent que" Deuk bi dafa Macky "?
L'impact est réel, car les prix des denrées de première nécessité sont accessibles et stabilisés même si on note quelquefois, des pointes saisonnières qui relèvent de spéculateurs durant certaines fêtes religieuses. Malgré tout, au niveau social, les avancées sont très visibles et il faut saluer l'initiative du Président de faire de l'année 2018, l'année sociale de son 1er mandat.
"Deuk bi dafa Macky" est un concept antiéconomique, qui n'a rien à voir avec la réalité sociale, les chiffres sont là . Le Pays se porte bien et les perspectives sont rassurantes. Voyez ce qui vient de se passer avec l'emprunt Eurobond du mois dernier, cela veut dire que le Sénégal à la confiance totale de la communauté économique Internationale.
Question 3: Vous avez beaucoup écrit sur le Pétrole découvert au Sénégal, qu'elle sera son apport dans l'économie?
C'est une excellente opportunité en termes de recettes additionnelles pour les investissements nécessaires au Sénégal et en même temps, c’est une rampe d'accélération de notre émergence, je crois que si la loi d'orientation sur l'utilisation des recettes est bien équilibrée, le pays va changer fondamentalement d'ici peu, dans tous les domaines.
Question 4: Vous êtes retourné dans le secteur privé après une incursion dans l'administration (Ministère Énergie, Senelec et Aser ..), quelle est la place du Privé National dans le PSE ?
Le Pse est un excellent programme économique, une bonne vision et aujourd'hui, il faut qu'il prenne en charge la notion de souveraineté économique nécessaire à un développement inclusif; ceci, en faisant la promotion du Privé National dans le PSE par les PME, PMI et PTE.
Dans le cadre des rencontres entre l'Etat et le Patronat, nous avons proposé des pistes d'actions pour réussir ce pari, car jusqu'à présent, la croissance est portée par le secteur public et si on ne donne pas le relais nécessaire au secteur privé, la croissance publique va s'essouffler, et c'est un risque d'échec de l'émergence, on connaît de tels scénario dans certains pays.
Question 5: Dans tout cela, quel sort pour le franc Cfa, on parle trop de dévaluation ?
Le débat sur le Cfa est pollué politiquement, mais attention, on s'aventure pas en économie, le Cfa est solide et convertible et au moment où je vous parle, la Bceao a, au moins, 6 mois de réserves en devises et, est capable de couvrir toutes nos transactions internationales, ceci est une bonne santé financière et sociale et pour preuve, regardez nos voisins qui ne sont pas dans le Cfa.
Question 6: Les détracteurs du Cfa se plaignent du rôle de la France dans la gestion du compte d'opérations ouvert chez eux ?
Ces gens n'ont rien compris, ce compte est géré en toute souveraineté par nos États par le biais de la Bceao, qui le fait fonctionner tous les jours en toute indépendance. La France, par sa Banque, ne garantit que la convertibilité. Ce qui est excellent pour nos économies.
Question 7: Et les législatives, vous n'êtes pas investi, que comptez-vous faire ?
Dans ma commune, je suis le coordonnateur adjoint de notre comité électoral et avec mon mouvement, nous allons battre campagne pour le Président Macky dans Colobane, Fass, Geule Tapée et dans Dakar, ainsi que dans les départements où nous sommes représentés.
Question 8: Dakar sera la mère des batailles ?
Oui, Dakar c'est d'abord un symbole pour toute coalition quand elle la gagne, aujourd'hui vu les forces en présence, Dakar est risqué pour Macky mais, c'est jouable si certaines dispositions sont prises .
Question 9: Quelles dispositions ?
Le Patron de Dakar désigné par le Président, devra s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire ayant pour socle BBY, mais allant chercher au-delà de BBY, d'autres identités remarquables sur le plan politique et social, comme des leaders politiques traditionnels, des badiène gokh, des imams ,des responsables d'associations culturelles et religieuses, des chefs de Pinth et chefs de quartiers, des délégués de marchés etc..., en fait ,c'est cela la proximité mais il faut aussi des moyens adéquats, car il ne faut jamais croire qu'on puisse ratisser aussi large sans moyens financiers et sans supports de communication comme les flyers, les tee-shirt, les boubous, les banderoles, à mon avis la bataille de Dakar sera âpre et aucune voix ne sera de trop.
Source Vox Populi