« Le financement de notre développement se doit d’être repensé afin que des mécanismes nouveaux et innovants de financements permettent de mobiliser des ressources additionnelles, en plus des mécanismes classiques, pour permettre d’atteindre les résultats escomptés en termes de développement dans les meilleurs délais », a dit Dr Ibrahima Bocar Bâ, Commissaire en charge des Politiques macroéconomiques et de la Recherche économique, Commission de la Cedeao. Cette rencontre, placée sous le thème : « Financements innovants pour la transformation structurelle des économies ouest-africaines », a pour objectif principal d’analyser les options disponibles et l’état des lieux des mécanismes de financement innovants en Afrique de l’ouest, discuter des contraintes et défis majeurs se posant à leur développement et identifier les stratégies pour consolider ces arrangements puis optimiser leurs apports à la transformation structurelle des économies de la sous-région. Cela, dit-il, entre en phase avec les priorités d’intégration et de développement de la Commission Cedeao.
Par ailleurs, le Directeur de général de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye, a souligné l’importance de ces financements dits « innovants ». « Ces mécanismes de financement dits « innovants » sont considérés comme l’une des solutions les plus prometteuses pour assurer des flux financiers supplémentaires durables visant à répondre aux besoins de financement du développement ». D’ailleurs, note-t-il, « l’une des particularités du financement innovant est sa capacité à introduire de nouvelles approches ou de nouveaux produits pour résoudre des problèmes établis, étendre des produits de financement éprouvés à de nouveaux marchés ou clients, inclure de nouveaux investisseurs ou de nouvelles sources de capitaux ». Mais, poursuit-il, « bien qu’ils soient fortement attractifs, l’accès à ces financements innovants reste complexe et contraignant. A cet égard, de nombreuses contraintes ont été identifiées et constituent des obstacles qui freinent leur développement en Afrique.
En effet, l’année 2015 a été marquée par des engagements importants tant au niveau continental qu’international susceptibles d’influencer les efforts d’amélioration des conditions de vie des populations africaines pour les décennies à venir. Pour ce, les pays sub-sahariens ont opté pour le partenariat public-privé pour réduire la pauvreté. « Il s’agit notamment de la rencontre sur le financement du développement, l’adoption des objectifs de développement durable (Odd) en ligne avec l’agenda 2063 de l’Union Africaine, et les résultats des négociations de la Cop 21 », rapporte le Dr Dimitri Sanga, Directeur de la commission économique pour l’Afrique. Aussi, propose-t-il, aux Etats d’aller, en plus de l’incitation à l’investissement privé, aussi bien étranger que local, à la promotion des diverses formes de Partenariats Publics-privés (Ppp), « ainsi qu’une meilleure mobilisation des ressources à travers les émissions d’emprunts obligataires sur le marché financier national, régional et international, la mobilisation des fonds d’investissement, la titrisation des transferts des migrants, la mobilisation des financements verts ainsi que l’intervention d’investisseurs institutionnels, notamment les fonds de pension et les compagnies d’assurance et le recours aux banques de développement ».
Fara Mendy
Par ailleurs, le Directeur de général de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye, a souligné l’importance de ces financements dits « innovants ». « Ces mécanismes de financement dits « innovants » sont considérés comme l’une des solutions les plus prometteuses pour assurer des flux financiers supplémentaires durables visant à répondre aux besoins de financement du développement ». D’ailleurs, note-t-il, « l’une des particularités du financement innovant est sa capacité à introduire de nouvelles approches ou de nouveaux produits pour résoudre des problèmes établis, étendre des produits de financement éprouvés à de nouveaux marchés ou clients, inclure de nouveaux investisseurs ou de nouvelles sources de capitaux ». Mais, poursuit-il, « bien qu’ils soient fortement attractifs, l’accès à ces financements innovants reste complexe et contraignant. A cet égard, de nombreuses contraintes ont été identifiées et constituent des obstacles qui freinent leur développement en Afrique.
En effet, l’année 2015 a été marquée par des engagements importants tant au niveau continental qu’international susceptibles d’influencer les efforts d’amélioration des conditions de vie des populations africaines pour les décennies à venir. Pour ce, les pays sub-sahariens ont opté pour le partenariat public-privé pour réduire la pauvreté. « Il s’agit notamment de la rencontre sur le financement du développement, l’adoption des objectifs de développement durable (Odd) en ligne avec l’agenda 2063 de l’Union Africaine, et les résultats des négociations de la Cop 21 », rapporte le Dr Dimitri Sanga, Directeur de la commission économique pour l’Afrique. Aussi, propose-t-il, aux Etats d’aller, en plus de l’incitation à l’investissement privé, aussi bien étranger que local, à la promotion des diverses formes de Partenariats Publics-privés (Ppp), « ainsi qu’une meilleure mobilisation des ressources à travers les émissions d’emprunts obligataires sur le marché financier national, régional et international, la mobilisation des fonds d’investissement, la titrisation des transferts des migrants, la mobilisation des financements verts ainsi que l’intervention d’investisseurs institutionnels, notamment les fonds de pension et les compagnies d’assurance et le recours aux banques de développement ».
Fara Mendy