Le taux d’électrification rurale est passé de 8% en 2000 à 24% en 2012 et 30% en fin 2015. Les projets et programmes en cours devraient permettre, à l’horizon 2016-2017, desservir 106.601 ménages. Soit 3169 villages à électrifier, portant ainsi le taux de couverture électrique de 18% à 41%… Soit 113.440 ménages à raccorder. Ce qui porterait le nombre de ménages bénéficiant de l’électricité dans les zones rurales à 337.617. Malick Gaye le de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), en a fait l’annonce à Saly, ce weekend, lors d’une rencontre d’échanges et de partage Convergence des cadres républicains organisée dans le cadre des «Rendez-vous républicains ».
La Convergence des cadres républicains a tenu ce weekend, sous la direction du Premier ministre Mahamed Boun Abdallah Dionne, à Saly-Portudal, dans le département de Mbour. Une rencontre d’échanges et de partage dans le cadre des «Rendez-vous républicains», qui a été une tribune, pour certains, pour la présentation des réalisations du régime de Macky Sall, avec un accent particulier sur des réponses politiques, notamment par rapport à la polémique suscité par la croissance économique de 6,4% déclarée par le gouvernement, la réduction du mandat présidentiel et les avancées dans les secteur de l’industrie et de l’énergie, entre autres.
Selon Malick Gaye de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), des projets et programmes en cours de réalisation ou en perspectives ont permis de comprendre le niveau d’avancement et d’accélération de l’électrification rurale, un véritable focus dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE). Il a fait le point sur l’ouverture du marché et la mise en place d’un cadre favorable à un partenariat public-privé favorisant une augmentation des moyens de production et de financement de l’électrification rurale. Selon lui, les acquis en matière d’électrification rurale, depuis la création de l’ASER, en plus des réalisations de SENELEC sont révélateurs d’un taux d’électrification rurale de 8% en 2000 à 24 % en 2012 et 30% en fin 2015.
Ces résultats se justifient, a son avis, par des projets exécutés dans le cadre de programmes d’urgences, des financements du Budget consolidé d’investissement (BCI) ou bien par la coopération bilatéral. La seconde voie tracée a fait une forte promotion au partenariat public/privé, avec une participation à hauteur de 54% du montant global des investissements de l’ordre de 54 milliards de F Cfa dans les 6 concessions attribuées sur un total de 10, pour desservir 106.601 ménages à l’horizon 2017.
«Les projets et programmes en cours devraient permettre, à l’horizon 2016-2017, d’électrifier 3169 villages, dont 1143 par systèmes solaires individuels, qui s’ajouteraient aux 2612 localités déjà électrifiées en fin 2014, portant ainsi le taux de couverture électrique de 18% à 41%», a-t-il révélé. Et d’ajouter que leur contribution en termes de taux d’électrification rurale serait «de 14%, soit 113.440 ménages à raccorder. Ce qui porterait le nombre de ménages bénéficiant du service de l’électricité dans les zones rurales à 337 617».
Auparavant un état des lieux a été fait sur la politique d’électrification rurale, une source de financement provenant de l’Etat avec une absence d’incitations attractives pour le privé. L’exposé de Malick Gaye confirme une électrification basée sur un modèle prépondérant: l’extension du Réseau moyenne tension avec des fois une allocation non optimisée des ressources.
Par la même occasion, un bilan fait état d’une utilisation marginale des énergies renouvelables. En effet l’usage de l’énergie se résume, pour l’année 2015, à 850 kWc. Les résultats se soldent, pour la même année, à un taux d’électrification rurale chiffrée à 8% avec un faible impact sur la réduction de la pauvreté. En plus les infrastructures électriques sont majoritairement concentrées dans la partie ouest du pays, laissant bon nombre de villages, plus 70%, dans la pénombre la plus totale.
Samba Niébé BA
http://www.sudonline.sn
La Convergence des cadres républicains a tenu ce weekend, sous la direction du Premier ministre Mahamed Boun Abdallah Dionne, à Saly-Portudal, dans le département de Mbour. Une rencontre d’échanges et de partage dans le cadre des «Rendez-vous républicains», qui a été une tribune, pour certains, pour la présentation des réalisations du régime de Macky Sall, avec un accent particulier sur des réponses politiques, notamment par rapport à la polémique suscité par la croissance économique de 6,4% déclarée par le gouvernement, la réduction du mandat présidentiel et les avancées dans les secteur de l’industrie et de l’énergie, entre autres.
Selon Malick Gaye de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), des projets et programmes en cours de réalisation ou en perspectives ont permis de comprendre le niveau d’avancement et d’accélération de l’électrification rurale, un véritable focus dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE). Il a fait le point sur l’ouverture du marché et la mise en place d’un cadre favorable à un partenariat public-privé favorisant une augmentation des moyens de production et de financement de l’électrification rurale. Selon lui, les acquis en matière d’électrification rurale, depuis la création de l’ASER, en plus des réalisations de SENELEC sont révélateurs d’un taux d’électrification rurale de 8% en 2000 à 24 % en 2012 et 30% en fin 2015.
Ces résultats se justifient, a son avis, par des projets exécutés dans le cadre de programmes d’urgences, des financements du Budget consolidé d’investissement (BCI) ou bien par la coopération bilatéral. La seconde voie tracée a fait une forte promotion au partenariat public/privé, avec une participation à hauteur de 54% du montant global des investissements de l’ordre de 54 milliards de F Cfa dans les 6 concessions attribuées sur un total de 10, pour desservir 106.601 ménages à l’horizon 2017.
«Les projets et programmes en cours devraient permettre, à l’horizon 2016-2017, d’électrifier 3169 villages, dont 1143 par systèmes solaires individuels, qui s’ajouteraient aux 2612 localités déjà électrifiées en fin 2014, portant ainsi le taux de couverture électrique de 18% à 41%», a-t-il révélé. Et d’ajouter que leur contribution en termes de taux d’électrification rurale serait «de 14%, soit 113.440 ménages à raccorder. Ce qui porterait le nombre de ménages bénéficiant du service de l’électricité dans les zones rurales à 337 617».
Auparavant un état des lieux a été fait sur la politique d’électrification rurale, une source de financement provenant de l’Etat avec une absence d’incitations attractives pour le privé. L’exposé de Malick Gaye confirme une électrification basée sur un modèle prépondérant: l’extension du Réseau moyenne tension avec des fois une allocation non optimisée des ressources.
Par la même occasion, un bilan fait état d’une utilisation marginale des énergies renouvelables. En effet l’usage de l’énergie se résume, pour l’année 2015, à 850 kWc. Les résultats se soldent, pour la même année, à un taux d’électrification rurale chiffrée à 8% avec un faible impact sur la réduction de la pauvreté. En plus les infrastructures électriques sont majoritairement concentrées dans la partie ouest du pays, laissant bon nombre de villages, plus 70%, dans la pénombre la plus totale.
Samba Niébé BA
http://www.sudonline.sn