Les quatre bergers que sont Kor Diouf, Assane Ndiaye, Djiby Diouf et Daouda Dione sont obligés de garder leur mal en patience jusqu’à mardi prochain pour être édifiés sur leur sort. Hier, ils ont été attraits devant la barre du tribunal de grande instance de Mbour par le sieur Samba Diouf pour sévices corporels.
En effet, au mois d’août, le sieur Kor Diouf avait constaté que son bœuf n’était plus dans l’enclos. Il a repéré les traces des malfaiteurs qui avaient volé l’animal avant de disparaître. Alors ils se lancent dans la recherche du bœuf. Ils croisent Samba Diouf qui est réputé être un grand voleur dans la localité. Ce dernier était ivre comme un Polonais. Soupçonné d’avoir volé l’animal, il sera ligoté et tabassé par Kor Diouf, Assane Ndiaye, Djiby Douf et Daouda Dione, détaille L'As.
Pour lui faire avouer ce délit, les quatre bergers interrogent la victime pour savoir où elle avait caché leur bœuf. Durant 5h de temps (entre 1h et 6h), Samba Diouf sera torturé par ses bourreaux. Malgré les sévices corporels, l’accusé dira à ses kidnappeurs qu'il ne savait pas où se trouvait le bœuf. Les prévenus perdent patience et passent à la vitesse supérieure en allumant un feu dans lequel ils jettent Samba Diouf qui avait les mains ligotées au dos. Devant la barre, les prévenus ont changé de fusil d’épaule même si durant l’enquête préliminaire, ils avaient reconnu les faits. Durant la torture, Kor Diouf et ses compagnons vont occasionner à leur victime des brûlures au second degré. Les blessures de Samba Diouf sont tellement graves qu'il risque même de perdre sa virilité, dénonce le procureur.
Le chef du parquet indique que depuis 30 jours, les blessures de Samba Diouf n'arrivent pas à se refermer et il ne peut plus parler à voix haute. Dans son réquisitoire, le procureur a soutenu que les faits pour lesquels les prévenus sont attraits devant la barre ne souffrent d’aucun doute. Non seulement ils sont graves, mais rien ne prouve qu’ils avaient pris leur voleur. «Depuis 30 jours, les blessures n'arrivent pas à se refermer. J'ai demandé au tribunal d'être ferme car ce n'est pas le rôle des citoyens de se faire justice eux-mêmes. Ce qu'ils ont fait n'est même pas autorisé chez les enquêteurs attitrés », a déploré le procureur qui a requis 3 ans ferme contre Kor Diouf, Assane Ndiaye, Djiby Douf et Daouda Dione.
Pour l'avocat de la victime, Me Oumar Sène, cette procédure ne devait même pas être jugée en flagrants délits mais plutôt en chambre criminelle car les faits sont d’une gravité extrême et pouvaient coûter la vie à son client. «L'intention était criminelle. Malgré la gravité des faits, les prévenus ne comprennent pas la dangerosité de leur acte », a plaidé le conseiller juridique de la partie civile.
Enfonçant le clou, Me Sène poursuit que les bourreaux de son client ne sont pas des étudiants mais plutôt des criminels. «Même s'ils avaient trouvé Samba Diouf dans l'enclos, ils n'avaient pas le droit de se faire justice eux-mêmes», tonne-t-il. En guise de dommage et intérêt, l’avocat a réclamé une somme de 5 millions pour permettre à Samba Diouf de prendre en charge ses soins. Pour sa part, l'avocat des prévenus a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients au bénéfice du doute. L’avocat estime qu’il vaut mieux tendre la perche à l’élève Djiby Diouf du lycée de Thiadiaye qui doit faire la Terminale l'année prochaine, et à l’étudiant à l'UVS de Mbour, Daouda Dione.
En effet, au mois d’août, le sieur Kor Diouf avait constaté que son bœuf n’était plus dans l’enclos. Il a repéré les traces des malfaiteurs qui avaient volé l’animal avant de disparaître. Alors ils se lancent dans la recherche du bœuf. Ils croisent Samba Diouf qui est réputé être un grand voleur dans la localité. Ce dernier était ivre comme un Polonais. Soupçonné d’avoir volé l’animal, il sera ligoté et tabassé par Kor Diouf, Assane Ndiaye, Djiby Douf et Daouda Dione, détaille L'As.
Pour lui faire avouer ce délit, les quatre bergers interrogent la victime pour savoir où elle avait caché leur bœuf. Durant 5h de temps (entre 1h et 6h), Samba Diouf sera torturé par ses bourreaux. Malgré les sévices corporels, l’accusé dira à ses kidnappeurs qu'il ne savait pas où se trouvait le bœuf. Les prévenus perdent patience et passent à la vitesse supérieure en allumant un feu dans lequel ils jettent Samba Diouf qui avait les mains ligotées au dos. Devant la barre, les prévenus ont changé de fusil d’épaule même si durant l’enquête préliminaire, ils avaient reconnu les faits. Durant la torture, Kor Diouf et ses compagnons vont occasionner à leur victime des brûlures au second degré. Les blessures de Samba Diouf sont tellement graves qu'il risque même de perdre sa virilité, dénonce le procureur.
Le chef du parquet indique que depuis 30 jours, les blessures de Samba Diouf n'arrivent pas à se refermer et il ne peut plus parler à voix haute. Dans son réquisitoire, le procureur a soutenu que les faits pour lesquels les prévenus sont attraits devant la barre ne souffrent d’aucun doute. Non seulement ils sont graves, mais rien ne prouve qu’ils avaient pris leur voleur. «Depuis 30 jours, les blessures n'arrivent pas à se refermer. J'ai demandé au tribunal d'être ferme car ce n'est pas le rôle des citoyens de se faire justice eux-mêmes. Ce qu'ils ont fait n'est même pas autorisé chez les enquêteurs attitrés », a déploré le procureur qui a requis 3 ans ferme contre Kor Diouf, Assane Ndiaye, Djiby Douf et Daouda Dione.
Pour l'avocat de la victime, Me Oumar Sène, cette procédure ne devait même pas être jugée en flagrants délits mais plutôt en chambre criminelle car les faits sont d’une gravité extrême et pouvaient coûter la vie à son client. «L'intention était criminelle. Malgré la gravité des faits, les prévenus ne comprennent pas la dangerosité de leur acte », a plaidé le conseiller juridique de la partie civile.
Enfonçant le clou, Me Sène poursuit que les bourreaux de son client ne sont pas des étudiants mais plutôt des criminels. «Même s'ils avaient trouvé Samba Diouf dans l'enclos, ils n'avaient pas le droit de se faire justice eux-mêmes», tonne-t-il. En guise de dommage et intérêt, l’avocat a réclamé une somme de 5 millions pour permettre à Samba Diouf de prendre en charge ses soins. Pour sa part, l'avocat des prévenus a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients au bénéfice du doute. L’avocat estime qu’il vaut mieux tendre la perche à l’élève Djiby Diouf du lycée de Thiadiaye qui doit faire la Terminale l'année prochaine, et à l’étudiant à l'UVS de Mbour, Daouda Dione.