Dans les actes qu’il pose au quotidien, le président de la République Macky Sall ne se différencie en rien de son prédécesseur et ex-mentor, Abdoulaye Wade. A en croire EnQuête, dans la démarche tout comme dans la façon de gouverner surtout, tout renvoie aux pratiques de l’ancien régime, notamment en termes de débauchage politique et de massification tous azimuts de sa formation politique. D’ailleurs, il ne s’en cache pas. « Un homme politique ne doit pas être rancunier, revanchard. Pourquoi ne devrais-je pas recevoir des gens du Pds ou d’un autre parti qui veulent intégrer l’Apr ? Je n’ai aucun problème à les recevoir ! La transhumance est un terme péjoratif qui ne devrait jamais être utilisé en politique parce qu’elle est réservée au bétail qui quitte des prairies moins fournies pour aller vers les prairies les plus fournies. Nous avons tous la liberté d’aller et de venir, c’est la Constitution qui nous le garantit. Ensuite, les acteurs politiques au Sénégal ne sont pas nombreux. Nous avons 5 millions d’électeurs sur 13 millions de Sénégalais », avait-il théorisé.
Le chef de l’Etat ne rate jamais une occasion pour poser des actes politiques. En cela, souligne le journal, il marche sur les traces de son prédécesseur à la magistrature suprême. On se rappelle la manière dont Me Abdoulaye Wade avait réussi à décrocher Baye Mamoune Niasse, lors des obsèques de son père et fondateur du Rassemblement du peuple (Rp). Donc, l’ex-président de la République en avait profité pour lancer un appel du pied à son fils aîné Baye Mamoune Niasse. Wade avait dans l’idée de faire le vide autour d’Idrissa Seck. Il lui avait donc proposé le poste de Sénateur qu’occupait son père. Cette visite avait réussi à installer la discorde au sein même du Rp où les deux frères Niasse n’arrivaient plus à parler le même langage.
Cette même stratégie, Macky Sall semble se l’être appropriée. En tout cas, il ne perd aucune occasion pour la dérouler. Bécaye Diop, l’ex-ministre des Forces armées a, en effet, rallié le camp présidentiel après la visite du Président Sall à son domicile à Kolda pour lui présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de sa sœur. Rebelote avec l’ancien ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom. S’étant rendu à Saint-Louis pour lui présenter ses condoléances, à la suite du décès de son frère aîné, Makhtar Moustapha Soulèye Ngom, le chef de l’Etat avait soutenu « qu’il a une majorité confortable, une alliance très large et un gouvernement composé de compétences diverses ». Mais, avait-il ajouté, le pays doit mobiliser toutes les énergies et toutes les intelligences pour aller plus vite et relever les défis de l’émergence et de l’épanouissement intégral de l’ensemble des composantes du peuple sénégalais. Me Ousmane Ngom avait répondu favorablement en soulignant que, lorsque la plus haute autorité du pays lance un appel « avec autant de sincérité, de générosité et d’émotion, on ne peut pas rester insensible à cet appel ».
C’est cette même stratégie de débauchage politique que le président de la République a déroulée ce week-end au domicile d’Oumou Salamata Tall. Venu présenter ses condoléances à cette dernière, suite au rappel à Dieu de son fils, le chef de l’Etat a appelé à des retrouvailles de la famille libérale. Ce bras tendu à ses ex-camarades du Pds répond donc à une logique implacable que le chef de l’Etat met en œuvre, depuis le début. Macky Sall, dans sa volonté de fédérer toutes les forces vives de la nation autour de sa formation politique, veut non seulement récupérer ce reste du parti d’Abdoulaye Wade, mais surtout réduire, selon nos confrères, l’opposition à sa plus simple expression, pour reprendre ses mots. Dans cette stratégie d’enrôlement des caciques du Pds, le Président Sall semble vouloir passer par l’ex-sénatrice Aïda Ndiongue et l’actuel Secrétaire général adjoint dudit parti, Oumar Sarr. Macky Sall a promis d’aller rendre visite à Oumar Sarr pour lui présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de son frère.
Le chef de l’Etat ne rate jamais une occasion pour poser des actes politiques. En cela, souligne le journal, il marche sur les traces de son prédécesseur à la magistrature suprême. On se rappelle la manière dont Me Abdoulaye Wade avait réussi à décrocher Baye Mamoune Niasse, lors des obsèques de son père et fondateur du Rassemblement du peuple (Rp). Donc, l’ex-président de la République en avait profité pour lancer un appel du pied à son fils aîné Baye Mamoune Niasse. Wade avait dans l’idée de faire le vide autour d’Idrissa Seck. Il lui avait donc proposé le poste de Sénateur qu’occupait son père. Cette visite avait réussi à installer la discorde au sein même du Rp où les deux frères Niasse n’arrivaient plus à parler le même langage.
Cette même stratégie, Macky Sall semble se l’être appropriée. En tout cas, il ne perd aucune occasion pour la dérouler. Bécaye Diop, l’ex-ministre des Forces armées a, en effet, rallié le camp présidentiel après la visite du Président Sall à son domicile à Kolda pour lui présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de sa sœur. Rebelote avec l’ancien ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom. S’étant rendu à Saint-Louis pour lui présenter ses condoléances, à la suite du décès de son frère aîné, Makhtar Moustapha Soulèye Ngom, le chef de l’Etat avait soutenu « qu’il a une majorité confortable, une alliance très large et un gouvernement composé de compétences diverses ». Mais, avait-il ajouté, le pays doit mobiliser toutes les énergies et toutes les intelligences pour aller plus vite et relever les défis de l’émergence et de l’épanouissement intégral de l’ensemble des composantes du peuple sénégalais. Me Ousmane Ngom avait répondu favorablement en soulignant que, lorsque la plus haute autorité du pays lance un appel « avec autant de sincérité, de générosité et d’émotion, on ne peut pas rester insensible à cet appel ».
C’est cette même stratégie de débauchage politique que le président de la République a déroulée ce week-end au domicile d’Oumou Salamata Tall. Venu présenter ses condoléances à cette dernière, suite au rappel à Dieu de son fils, le chef de l’Etat a appelé à des retrouvailles de la famille libérale. Ce bras tendu à ses ex-camarades du Pds répond donc à une logique implacable que le chef de l’Etat met en œuvre, depuis le début. Macky Sall, dans sa volonté de fédérer toutes les forces vives de la nation autour de sa formation politique, veut non seulement récupérer ce reste du parti d’Abdoulaye Wade, mais surtout réduire, selon nos confrères, l’opposition à sa plus simple expression, pour reprendre ses mots. Dans cette stratégie d’enrôlement des caciques du Pds, le Président Sall semble vouloir passer par l’ex-sénatrice Aïda Ndiongue et l’actuel Secrétaire général adjoint dudit parti, Oumar Sarr. Macky Sall a promis d’aller rendre visite à Oumar Sarr pour lui présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de son frère.