A Mbour, le maire de la commune, Cheikh Issa Sall et certains de ses partisans sont accusés de se substituer à la police et de semer la violence dans la ville. Face à la presse, Me Abdoulaye Tall, membre du directoire national du Pastef, a accusé Cheikh Issa Sall d'être derrière la "violence inouïe" dont ont été victimes ses proches. Parmi les malfaiteurs, le conférencier cite le nommé Mademba Sène. «Le 16 mars dernier, alors que j'étais dans une salle d'audience, des membres de ma famille m'ont appelé pour me dire que des individus avaient attaqué la maison familiale sise au quartier Grand Mbour.
Parmi les victimes, il y a Ali Diattara et mon jeune frère Pa Yoro Tall, qui n'a dû son salut qu'à ses jambes», a révélé Me Tall. Poursuivant ses dénonciations, l'avocat soutient que la violence dont font montre l'Apr et Cheikh Issa Sall est inimaginable. «Ceux qui ont attaqué mon domicile familial ainsi que nos militants, sont formellement identifiés. Il s'agit de Djigal Sall, cousin de Cheikh Issa Sall, Mademba Sène, membre de son mouvement Amdem, du lutteur Assurance qui est un des recruteurs de nervis, Matar Sall (frère de Cheikh Issa Sall) et Pa Modou Dione qui habite au quartier Teffess», a souligné Me Abdoulaye Tall. A en croire le porte-parole du Pastef, Cheikh Issa Sall n'en est pas à son coup d'essai.
Rappelant les évènements malheureux durant lesquels les membres de l'Apr se sont illustrés par des actes de violence, Me Tall cite le passage d’Ousmane Sonko à Mbour en 2019, lors de la campagne présidentielle. «A l’époque, Cheikh Issa Sall avait barricadé le quai de pêche avec ses hommes, pour empêcher le candidat Ousmane Sonko d'y accéder. Il a fallu que le leader du Pastef descende de son véhicule, fasse le tour à pied et reparte vers la mairie où il a fait une déclaration».
S’agissant des incidents du 16 mars dernier, Me Abdoulaye Tall informe que les victimes dont certaines bénéficient d'une Interruption Temporaire de Travail (ITT) de 18 jours, ont déposé une plainte au commissariat de police de Diamaguène. «Mais à notre grande surprise, leurs bourreaux ont été convoqués puis relâchés et envoyés vers le procureur de la République. Là aussi, ce fut le même scénario, car le procureur les a auditionnés avant de les libérer, en attendant la programmation du jugement».
Une décision qui a mis les militants patriotes dans tous leurs états puisque, soutiennent-ils, la commune n'appartient à personne, de sorte qu'un maire puisse y entretenir une milice. Par ailleurs, Me Abdoulaye Tall soutient que des élèves font partie des jeunes manifestants arrêtés par la police à Mbour et par la gendarmerie à Nguékokh. Nous avons naturellement tenté de joindre le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, mais nos tentatives sont restées vaines.
Parmi les victimes, il y a Ali Diattara et mon jeune frère Pa Yoro Tall, qui n'a dû son salut qu'à ses jambes», a révélé Me Tall. Poursuivant ses dénonciations, l'avocat soutient que la violence dont font montre l'Apr et Cheikh Issa Sall est inimaginable. «Ceux qui ont attaqué mon domicile familial ainsi que nos militants, sont formellement identifiés. Il s'agit de Djigal Sall, cousin de Cheikh Issa Sall, Mademba Sène, membre de son mouvement Amdem, du lutteur Assurance qui est un des recruteurs de nervis, Matar Sall (frère de Cheikh Issa Sall) et Pa Modou Dione qui habite au quartier Teffess», a souligné Me Abdoulaye Tall. A en croire le porte-parole du Pastef, Cheikh Issa Sall n'en est pas à son coup d'essai.
Rappelant les évènements malheureux durant lesquels les membres de l'Apr se sont illustrés par des actes de violence, Me Tall cite le passage d’Ousmane Sonko à Mbour en 2019, lors de la campagne présidentielle. «A l’époque, Cheikh Issa Sall avait barricadé le quai de pêche avec ses hommes, pour empêcher le candidat Ousmane Sonko d'y accéder. Il a fallu que le leader du Pastef descende de son véhicule, fasse le tour à pied et reparte vers la mairie où il a fait une déclaration».
S’agissant des incidents du 16 mars dernier, Me Abdoulaye Tall informe que les victimes dont certaines bénéficient d'une Interruption Temporaire de Travail (ITT) de 18 jours, ont déposé une plainte au commissariat de police de Diamaguène. «Mais à notre grande surprise, leurs bourreaux ont été convoqués puis relâchés et envoyés vers le procureur de la République. Là aussi, ce fut le même scénario, car le procureur les a auditionnés avant de les libérer, en attendant la programmation du jugement».
Une décision qui a mis les militants patriotes dans tous leurs états puisque, soutiennent-ils, la commune n'appartient à personne, de sorte qu'un maire puisse y entretenir une milice. Par ailleurs, Me Abdoulaye Tall soutient que des élèves font partie des jeunes manifestants arrêtés par la police à Mbour et par la gendarmerie à Nguékokh. Nous avons naturellement tenté de joindre le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, mais nos tentatives sont restées vaines.