En 1991, avec l’aide de sa mère, il se rend en France pour des études supérieures. Titulaire d’un Baccalauréat français de la série G, il opte pour des études en Finance-Gestion ; qui seront sanctionnés par l’obtention d’un Diplôme Supérieur et une brève incursion à Paris Dauphine. A signaler que c’est dans les labyrinthes de sa quête du savoir que le jeune étudiant croisera le chemin d’une autre étudiante franco-sénégalaise qui deviendra plus tard son épouse et le socle de tout son succès actuel.
Jeune étudiant, Cheikh s’est très tôt investi de la mission sociale de se mettre exclusivement au service de sa famille comme pour répondre à l’appel de feu son défunt père Abdou en souvenir de sa dernière discussion avec lui avant son rappel à Dieu (...) Ainsi, cheikh s’est essayé à tout type de boulots en France avant d’être détecté et recruté par le géant de la distribution Leclerc où il a été embauché comme chef de rang avec une force de vente record jamais égalée. Plus tard, pour satisfaire son ambition de réussir, il quittera Leclerc pour lancer son propre business avec la création de sa toute première société Darou Salam Transport spécialisée dans le Shipping, le Transport maritime, le commerce de camions, de bus et de tracteurs.
En 1999, Cheikh Amar se rend au Sénégal pour répondre à l’appel de son marabout feu Sérigne Saliou Mbacké par le canal de Cheikh Anta Mbacké. A l’époque le Saint homme avait un besoin pressent de rentabiliser les 46 000 ha de la forêt de Khelcom que l’ancien Président Abdou Diouf venait de mettre à sa disposition. Il avait misé sur cheikh Amar pour la modernisation et la motorisation de ses exploitations pour plus de rendements mais aussi pour alléger les dures conditions de travail de ses talibés pour des superficies aussi grandes. C’est ainsi que cheikh livra plus tard au marabout une centaine de tracteurs de types Massey Fergusson ainsi que de divers accessoires, qui feront sa joie et sa satisfaction.
En effet, cette générosité ou vision du Saint homme envers son talibé va créer un déclic, puisque la vie d’homme d’affaires de Cheikh Amar allait radicalement être changer avec une nouvelle pente ascendante.
C’est pour cette raison que dès 2001, cheikh, malgré son statut de français à part entière (il est français grâce à son union avec Marie) se décide de rentrer au Sénégal pour trois raisons : mettre en forme la vision de son vénéré guide, répondre à l’appel du nouveau Président d’alors Abdoulaye Wade et participer en tant que patriote au développement de son pays à partir de l’agriculture. Ainsi après une année de démarches et de prospections, Cheikh cerne et cible son corps de métier en mettant sur pieds la société TSE (Tracto Service Equipements) spécialement tournée vers la commercialisation de matériels et d’équipements agricoles. Auréolé des prières et orientations de son guide, TSE multiplie les contrats d’exclusivités et de représentations avec les plus grandes marques tel que le géant mondial Massey Fergusson dont il est le distributeur exclusif pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Depuis lors, un contrat moral fort le lit avec son guide ; raison pour laquelle, par devoir de reconnaissance et de fidélité, il déploie beaucoup d’énergies pour satisfaire les besoins de sa communauté et de ses dignitaires dans la plus grande discrétion. A ce sujet, l’homme peut vous entretenir de tous les sujets, mais dès que vous soulevez les questions liés à ses actions envers sa communauté il s’énerve parce que ne voulant pas verser dans le populisme. A cet effet il est depuis plus de 10 ans, le Dieuwrigne désigné par feu Serigne Saliou ainsi que son fils ainé Sérigne Cheikh Saliou pour la conduite des travaux de récoltes des champs de Khelcom ; ce qui le pousse à se surpasser d’année en année avec une logistique impressionnante pour couvrir l’ensemble des besoins des dizaines de milliers de talibés avec qui il partage Sérigne Saliou.
En outre, pour comprendre le fort ancrage de l’homme d’affaires dans le mouridisme il faut plonger dans ses origines familiales puisqu’il est Darmanko descendant de Mama Ndaguou, ce fidèle compagnon de Cheikh Ahmadou Bamba (….). Ce dernier était parvenu à tisser des liens forts avec le Cheikh au point que de son vivant il avait affecté tout un quartier non loin de sa résidence de Keur Gou Mack à Diourbel à la famille de Cheikh Amar. Il se raconte aussi que la première rencontre entre Cheikh Amar et feu Sérigne Saliou remonte vers la fin des années 70 lorsqu’il avait l’âge de 10 ans par l’entremise d’une de ses tantes.
En 2003, Cheikh rencontre pour la première foi le Président Wade dans le cadre de sa politique de prospection et de promotion de sa société : TSE. En effet au-delà de la rencontre entre les deux hommes, ce fut la jonction de deux visions : celle d’un Président nouvellement élu dont une partie de sa politique était tournée vers l’agriculture d’une part et d’autre part celle d’un homme qui avait fait de la modernisation agricole son corps de métier.
Investi de la confiance des nouvelles autorités étatiques, TSE sera au cœur de toutes les politiques agricoles de l’état du Sénégal à travers la GOANA et le Plan REVA. A ce titre l’homme d’affaires livra la plus grande commande de matériels agricoles jamais livrés au Sénégal. Ainsi, il réussit le pari de rendre le tracteur accessible puisqu’il n’est plus l’apanage des riches paysans du dimanche.
En 2004, le Sénégal sera admis difficilement dans le très sélectif programme Indien dénommé TEAM 9 (Techno Economic Approach for Africa India Movement) en référence aux 9 pays concernés. Avec ce programme, le Sénégal s’est vu affecté plus d’une dizaine de lignes de crédits dans des domaines bien sériés comme le Transport, l’Agriculture, l’électrification rurale. En effet, grâce à son sérieux et sa perspicacité, l’homme d’affaires Cheikh Amar sera le principal agent d’exécution de ces lignes de crédits. Idem aussi pour certaines lignes de crédits brésiliennes. Pour rappel, ces lignes de crédit ont essentiellement changé le visage économique du Sénégal, puisque c’est grâce à celles ci que notre pays est parvenu à renouveler son parc de transport urbain, acquérir du matériel agricole, développer une bonne politique d’électrification rurale, sans oublier la dotation de complexes frigorifiques à toutes les villes côtières du pays, entre autres.
A partir de l’année 2008, l’homme d’affaires va opérer un virage hautement stratégique tourné vers la diversification de ses activités. Cette option va le conduire plus tard à la mise en place d’un holding. Ainsi, il multiplie les succès en décrochant le Sédar de l’entreprise la plus innovante dans le domaine agricole en 2008, mais aussi il sera primé Homme de l’année 2010 par le très sérieux hebdomadaire Nouvel Horizon. En juin 2011, l’homme d’affaires sera couronné en grande pompe par le CIRID (Centre Indépendant de Recherche et d’Initiative pour le Dialogue) ; un organe consultatif du système des Nations Unies pour ses nombreuses performances dans des domaines comme l’agriculture. L’importance de cette distinction avait poussé l’état du Sénégal a dépêché une forte délégation ministérielle dirigé par l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise.
Ainsi, il multiple les joint-ventures avec de grandes entreprises en entrant dans le capital ou dans le montage de plusieurs sociétés. A ce titre, il mettra sur pieds la SGPI (Sénégalaise de Gros Porteurs Industries) essentiellement tournée vers la création d’une usine de fabrication de camions sur le site de Toglou avec comme partenaire stratégie le géant soudanais GIAD. Il assure la Présidence de Conseil de cette structure pour un investissement personnel de l’ordre de 500 Millions de nos francs. Toujours dans le domaine automobile, il intègre le capital de la Société Seniran dont il assure aussi le poste de PCA. Cette notoriété dans le domaine de l’automobile fera de lui le représentant exclusif de la marque Foton dans toute l’Afrique de l’ouest. A signaler aussi que l’homme d’affaires à travers sa filiale Amar Logistique se trouve à la tête d’une des plus importantes flottes de camions gros porteurs du pays.
Au cours de la même année 2008, il brave un sérieux risque en investissant contre toute attente dans les phosphates de Matam devant la réticence ou le refus d’investir de certains acteurs clé de ce secteur à cause des lourds investissements liés à la distance des sites d’exploitations d’avec le port de chargement de Dakar, mais aussi à cause des fortes sommes de capitaux devant être levé pour un tel investissement. Ainsi, il a racheté la SERPEM (Société d’Exploitation des Phosphates de Matam) en 2008. Dans le souci de couvrir le marché national et sous régional, il envisage la création d’usines de fabrication d’engrais et d’acide phosphorique. Au plan social, grâce à sa structure SERPEM, l’homme d’affaires a mis à la disposition des étudiants ressortissants de Matam à Dakar d’un immeuble depuis 2011 et des dotations annuelles de tickets de restauration. Toujours sur ce volet, il est en plein dans un projet de construction d’une cité ouvrière moderne à Matam. A ce jour, il est en règle aves l’ensemble des collectivités locales impactées par les phosphates en application des nouvelles dispositions du code minier.
Toujours dans le secteur minier, Cheikh Amar à travers Amar Consulting est aussi dans l’or, puisqu’il dispose d’une concession d’une mine de 216 km² dans le périmètre de Madina dans la région de Kédougou. L’exploitation de cette mine va démarrer vers la fin de l’année de 2018.
Dans le domaine de l’immobilier, il a réussi grâce à sa structure TRE à réaliser le plus grand chantier de villas de Grand Standing dans la capitale avec plus de 6000 emplois crée ainsi que de plusieurs milliards payés à des PME nationaux pour différents travaux de sous-traitances. Au sujet de ce projet, il a été l’un des rares operateurs foncier privé à s’acquitter de l’ensemble de ses obligations en termes de paiements de taxes de tous ordres et d’extensions de réseaux à la Sénélec et à la Sde. D’ailleurs c’est grâce à lui qu’une bonne partie des environs de Ouakam a eu accès aux services de l’assainissement.
Il est aussi dans le secteur des medias et de la communication, puisqu’il est derrière le montage de plusieurs groupes ou organes de presse dans le pays. L’homme n’épargne aucun domaine d’activité, ce qui explique qu’il vient d’entrer avec fracas dans le secteur du froid avec la labélisation de sa propre marque de split portée par sa toute nouvelle entité ABE.
La survenue de l’alternance politique de 2012 n’a en rien changé la détermination de l’homme pour deux raisons. D’abord, il n’est pas politique. Ensuite à la tête du pays se trouve un homme d’état d’une grande générosité, d’une grande sagesse et d’une grande vision essentiellement tournée vers le développement du Sénégal. L’homme d’affaires garde toujours en mémoire le geste de grande générosité que le Président SALL a posé en son égard concernant les Phosphates de Matam, puisqu’il avait la possibilité de les nationaliser, mais il a pris l’option de faire confiance à l’expertise privée nationale à travers sa personne pour son exploitation. C’est également cette confiance renouvelée du Président Macky SALL, qui explique qu’il lui fait régulièrement honneur en le désignant parmi les personnes qui l’accompagnent dans certains de ses voyages et tournées économiques à travers le monde.
En effet, c’est pour mériter cet honneur et cette confiance que Cheikh est entrain de se surpasser pour la réussite du Président SALL et de sa vision déclinée dans le cadre du PSE. Ainsi, l’homme d’affaires Cheikh Amar est fortement impliqué dans le PRACAS (Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise), qui est le bras agricole du PSE. C’est à cause de cette volonté de voir son ami réussir que les services de Mr Amar, à travers TSE procèdent depuis plusieurs mois dans le cadre du programme brésilien Maïs Alimentos pour l’Afrique en tant qu’agent d’exécution à la livraison de plusieurs centaines de tracteurs et accessoires de nouvelles générations, gracieusement subventionné par le Président avec un taux historique allant jusqu’à 70%.
Dans un autre domaine, l’homme d’affaires Cheikh Amar malgré les fluctuations du dollar, a livré à l’état du Sénégal un lot de 400 Pick-up destinés à la bonne mobilité des maires et Président de collectivités dans le cadre de la mise en œuvre de l’ace 3 de la décentralisation.
L’homme trône désormais à la tête d’un des plus grands holdings du pays avec une trentaine de sociétés dont certaines se trouvent dans les plus importantes places économiques du monde. Il emploie plus de 2000 salariés à travers ces différentes sociétés et pourtant jamais personne n’a entendu pas une seule foi une grève ou une quelconque revendication pour des défauts ou arriérées de paiements de salaires dans l’une quelconque de ses entreprises.
En effet derrière cette réussite se trouvent deux personnes : une épouse soumise, travailleuse, discrète et socialement efficace ; grâce à qui l’homme a connu tout ce succès, mais aussi un fidèle collaborateur et jeune frère : l’inamovible Kader Ndiaye qui est un pur produit de cheikh. L’homme d’affaires est aussi soutenu par un très bon encadrement avec des compétences triées au volet dans tous les domaines de son intervention.
Aujourd’hui, l’homme d’affaires a pris l’option louable et salutaire d’impliquer ses enfants dans la gestion de son immense Holding. Après des études en France et à Londres ces derniers sous l’aile protectrice de l’oncle Kader et du staff s’imprègnent de tous. Comme de simples stagiaires, ils font le tour des entités relevant du Holding à la quête d’expériences dans le seul souci de mieux épauler leur papa dans ses difficiles taches de gestion au quotidien du holding. Aujourd’hui, il s’attèle à un projet phare qui lui est très cher ; celui de mieux cerner et de mieux cibler ses interventions sociales, d’où la création prochaine d’une fondation dénommée AA du nom de feu son père.
Cheikh Amar : voilà résumé la vraie image de l’Homme : celle d’un Travailleur, celle d’une réussite avérée, celle d’un Homme effacé, celle d’un homme discret qui n’est parti de rien, sinon une ferme ambition de devenir le capitaine d’industrie qu’il est devenu aujourd’hui.
Il est très couru, parce que généreux, ce qui le rend heureux pour reprendre l’auteur américain Jackson Brown Jr : Les gens les plus heureux ne sont pas ceux qui possèdent le plus, mais ceux qui donnent le plus…
Malgré tout ce qu’on dira sur lui, Cheikh Amar demeure un model de réussite à tout point de vue ainsi qu’une référence pour toute la jeunesse du Sénégal voir du continent. Hélas, Tout le reste n’est pas du Cheikh Amar, mais les affres de sa réussite pour reprendre Luc De Vauvenargues : Les grandes générosités produisent les grandes ingratitudes…
Alioune Albert FAYE
Juriste Consultant/ Paris
Jeune étudiant, Cheikh s’est très tôt investi de la mission sociale de se mettre exclusivement au service de sa famille comme pour répondre à l’appel de feu son défunt père Abdou en souvenir de sa dernière discussion avec lui avant son rappel à Dieu (...) Ainsi, cheikh s’est essayé à tout type de boulots en France avant d’être détecté et recruté par le géant de la distribution Leclerc où il a été embauché comme chef de rang avec une force de vente record jamais égalée. Plus tard, pour satisfaire son ambition de réussir, il quittera Leclerc pour lancer son propre business avec la création de sa toute première société Darou Salam Transport spécialisée dans le Shipping, le Transport maritime, le commerce de camions, de bus et de tracteurs.
En 1999, Cheikh Amar se rend au Sénégal pour répondre à l’appel de son marabout feu Sérigne Saliou Mbacké par le canal de Cheikh Anta Mbacké. A l’époque le Saint homme avait un besoin pressent de rentabiliser les 46 000 ha de la forêt de Khelcom que l’ancien Président Abdou Diouf venait de mettre à sa disposition. Il avait misé sur cheikh Amar pour la modernisation et la motorisation de ses exploitations pour plus de rendements mais aussi pour alléger les dures conditions de travail de ses talibés pour des superficies aussi grandes. C’est ainsi que cheikh livra plus tard au marabout une centaine de tracteurs de types Massey Fergusson ainsi que de divers accessoires, qui feront sa joie et sa satisfaction.
En effet, cette générosité ou vision du Saint homme envers son talibé va créer un déclic, puisque la vie d’homme d’affaires de Cheikh Amar allait radicalement être changer avec une nouvelle pente ascendante.
C’est pour cette raison que dès 2001, cheikh, malgré son statut de français à part entière (il est français grâce à son union avec Marie) se décide de rentrer au Sénégal pour trois raisons : mettre en forme la vision de son vénéré guide, répondre à l’appel du nouveau Président d’alors Abdoulaye Wade et participer en tant que patriote au développement de son pays à partir de l’agriculture. Ainsi après une année de démarches et de prospections, Cheikh cerne et cible son corps de métier en mettant sur pieds la société TSE (Tracto Service Equipements) spécialement tournée vers la commercialisation de matériels et d’équipements agricoles. Auréolé des prières et orientations de son guide, TSE multiplie les contrats d’exclusivités et de représentations avec les plus grandes marques tel que le géant mondial Massey Fergusson dont il est le distributeur exclusif pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Depuis lors, un contrat moral fort le lit avec son guide ; raison pour laquelle, par devoir de reconnaissance et de fidélité, il déploie beaucoup d’énergies pour satisfaire les besoins de sa communauté et de ses dignitaires dans la plus grande discrétion. A ce sujet, l’homme peut vous entretenir de tous les sujets, mais dès que vous soulevez les questions liés à ses actions envers sa communauté il s’énerve parce que ne voulant pas verser dans le populisme. A cet effet il est depuis plus de 10 ans, le Dieuwrigne désigné par feu Serigne Saliou ainsi que son fils ainé Sérigne Cheikh Saliou pour la conduite des travaux de récoltes des champs de Khelcom ; ce qui le pousse à se surpasser d’année en année avec une logistique impressionnante pour couvrir l’ensemble des besoins des dizaines de milliers de talibés avec qui il partage Sérigne Saliou.
En outre, pour comprendre le fort ancrage de l’homme d’affaires dans le mouridisme il faut plonger dans ses origines familiales puisqu’il est Darmanko descendant de Mama Ndaguou, ce fidèle compagnon de Cheikh Ahmadou Bamba (….). Ce dernier était parvenu à tisser des liens forts avec le Cheikh au point que de son vivant il avait affecté tout un quartier non loin de sa résidence de Keur Gou Mack à Diourbel à la famille de Cheikh Amar. Il se raconte aussi que la première rencontre entre Cheikh Amar et feu Sérigne Saliou remonte vers la fin des années 70 lorsqu’il avait l’âge de 10 ans par l’entremise d’une de ses tantes.
En 2003, Cheikh rencontre pour la première foi le Président Wade dans le cadre de sa politique de prospection et de promotion de sa société : TSE. En effet au-delà de la rencontre entre les deux hommes, ce fut la jonction de deux visions : celle d’un Président nouvellement élu dont une partie de sa politique était tournée vers l’agriculture d’une part et d’autre part celle d’un homme qui avait fait de la modernisation agricole son corps de métier.
Investi de la confiance des nouvelles autorités étatiques, TSE sera au cœur de toutes les politiques agricoles de l’état du Sénégal à travers la GOANA et le Plan REVA. A ce titre l’homme d’affaires livra la plus grande commande de matériels agricoles jamais livrés au Sénégal. Ainsi, il réussit le pari de rendre le tracteur accessible puisqu’il n’est plus l’apanage des riches paysans du dimanche.
En 2004, le Sénégal sera admis difficilement dans le très sélectif programme Indien dénommé TEAM 9 (Techno Economic Approach for Africa India Movement) en référence aux 9 pays concernés. Avec ce programme, le Sénégal s’est vu affecté plus d’une dizaine de lignes de crédits dans des domaines bien sériés comme le Transport, l’Agriculture, l’électrification rurale. En effet, grâce à son sérieux et sa perspicacité, l’homme d’affaires Cheikh Amar sera le principal agent d’exécution de ces lignes de crédits. Idem aussi pour certaines lignes de crédits brésiliennes. Pour rappel, ces lignes de crédit ont essentiellement changé le visage économique du Sénégal, puisque c’est grâce à celles ci que notre pays est parvenu à renouveler son parc de transport urbain, acquérir du matériel agricole, développer une bonne politique d’électrification rurale, sans oublier la dotation de complexes frigorifiques à toutes les villes côtières du pays, entre autres.
A partir de l’année 2008, l’homme d’affaires va opérer un virage hautement stratégique tourné vers la diversification de ses activités. Cette option va le conduire plus tard à la mise en place d’un holding. Ainsi, il multiplie les succès en décrochant le Sédar de l’entreprise la plus innovante dans le domaine agricole en 2008, mais aussi il sera primé Homme de l’année 2010 par le très sérieux hebdomadaire Nouvel Horizon. En juin 2011, l’homme d’affaires sera couronné en grande pompe par le CIRID (Centre Indépendant de Recherche et d’Initiative pour le Dialogue) ; un organe consultatif du système des Nations Unies pour ses nombreuses performances dans des domaines comme l’agriculture. L’importance de cette distinction avait poussé l’état du Sénégal a dépêché une forte délégation ministérielle dirigé par l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise.
Ainsi, il multiple les joint-ventures avec de grandes entreprises en entrant dans le capital ou dans le montage de plusieurs sociétés. A ce titre, il mettra sur pieds la SGPI (Sénégalaise de Gros Porteurs Industries) essentiellement tournée vers la création d’une usine de fabrication de camions sur le site de Toglou avec comme partenaire stratégie le géant soudanais GIAD. Il assure la Présidence de Conseil de cette structure pour un investissement personnel de l’ordre de 500 Millions de nos francs. Toujours dans le domaine automobile, il intègre le capital de la Société Seniran dont il assure aussi le poste de PCA. Cette notoriété dans le domaine de l’automobile fera de lui le représentant exclusif de la marque Foton dans toute l’Afrique de l’ouest. A signaler aussi que l’homme d’affaires à travers sa filiale Amar Logistique se trouve à la tête d’une des plus importantes flottes de camions gros porteurs du pays.
Au cours de la même année 2008, il brave un sérieux risque en investissant contre toute attente dans les phosphates de Matam devant la réticence ou le refus d’investir de certains acteurs clé de ce secteur à cause des lourds investissements liés à la distance des sites d’exploitations d’avec le port de chargement de Dakar, mais aussi à cause des fortes sommes de capitaux devant être levé pour un tel investissement. Ainsi, il a racheté la SERPEM (Société d’Exploitation des Phosphates de Matam) en 2008. Dans le souci de couvrir le marché national et sous régional, il envisage la création d’usines de fabrication d’engrais et d’acide phosphorique. Au plan social, grâce à sa structure SERPEM, l’homme d’affaires a mis à la disposition des étudiants ressortissants de Matam à Dakar d’un immeuble depuis 2011 et des dotations annuelles de tickets de restauration. Toujours sur ce volet, il est en plein dans un projet de construction d’une cité ouvrière moderne à Matam. A ce jour, il est en règle aves l’ensemble des collectivités locales impactées par les phosphates en application des nouvelles dispositions du code minier.
Toujours dans le secteur minier, Cheikh Amar à travers Amar Consulting est aussi dans l’or, puisqu’il dispose d’une concession d’une mine de 216 km² dans le périmètre de Madina dans la région de Kédougou. L’exploitation de cette mine va démarrer vers la fin de l’année de 2018.
Dans le domaine de l’immobilier, il a réussi grâce à sa structure TRE à réaliser le plus grand chantier de villas de Grand Standing dans la capitale avec plus de 6000 emplois crée ainsi que de plusieurs milliards payés à des PME nationaux pour différents travaux de sous-traitances. Au sujet de ce projet, il a été l’un des rares operateurs foncier privé à s’acquitter de l’ensemble de ses obligations en termes de paiements de taxes de tous ordres et d’extensions de réseaux à la Sénélec et à la Sde. D’ailleurs c’est grâce à lui qu’une bonne partie des environs de Ouakam a eu accès aux services de l’assainissement.
Il est aussi dans le secteur des medias et de la communication, puisqu’il est derrière le montage de plusieurs groupes ou organes de presse dans le pays. L’homme n’épargne aucun domaine d’activité, ce qui explique qu’il vient d’entrer avec fracas dans le secteur du froid avec la labélisation de sa propre marque de split portée par sa toute nouvelle entité ABE.
La survenue de l’alternance politique de 2012 n’a en rien changé la détermination de l’homme pour deux raisons. D’abord, il n’est pas politique. Ensuite à la tête du pays se trouve un homme d’état d’une grande générosité, d’une grande sagesse et d’une grande vision essentiellement tournée vers le développement du Sénégal. L’homme d’affaires garde toujours en mémoire le geste de grande générosité que le Président SALL a posé en son égard concernant les Phosphates de Matam, puisqu’il avait la possibilité de les nationaliser, mais il a pris l’option de faire confiance à l’expertise privée nationale à travers sa personne pour son exploitation. C’est également cette confiance renouvelée du Président Macky SALL, qui explique qu’il lui fait régulièrement honneur en le désignant parmi les personnes qui l’accompagnent dans certains de ses voyages et tournées économiques à travers le monde.
En effet, c’est pour mériter cet honneur et cette confiance que Cheikh est entrain de se surpasser pour la réussite du Président SALL et de sa vision déclinée dans le cadre du PSE. Ainsi, l’homme d’affaires Cheikh Amar est fortement impliqué dans le PRACAS (Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise), qui est le bras agricole du PSE. C’est à cause de cette volonté de voir son ami réussir que les services de Mr Amar, à travers TSE procèdent depuis plusieurs mois dans le cadre du programme brésilien Maïs Alimentos pour l’Afrique en tant qu’agent d’exécution à la livraison de plusieurs centaines de tracteurs et accessoires de nouvelles générations, gracieusement subventionné par le Président avec un taux historique allant jusqu’à 70%.
Dans un autre domaine, l’homme d’affaires Cheikh Amar malgré les fluctuations du dollar, a livré à l’état du Sénégal un lot de 400 Pick-up destinés à la bonne mobilité des maires et Président de collectivités dans le cadre de la mise en œuvre de l’ace 3 de la décentralisation.
L’homme trône désormais à la tête d’un des plus grands holdings du pays avec une trentaine de sociétés dont certaines se trouvent dans les plus importantes places économiques du monde. Il emploie plus de 2000 salariés à travers ces différentes sociétés et pourtant jamais personne n’a entendu pas une seule foi une grève ou une quelconque revendication pour des défauts ou arriérées de paiements de salaires dans l’une quelconque de ses entreprises.
En effet derrière cette réussite se trouvent deux personnes : une épouse soumise, travailleuse, discrète et socialement efficace ; grâce à qui l’homme a connu tout ce succès, mais aussi un fidèle collaborateur et jeune frère : l’inamovible Kader Ndiaye qui est un pur produit de cheikh. L’homme d’affaires est aussi soutenu par un très bon encadrement avec des compétences triées au volet dans tous les domaines de son intervention.
Aujourd’hui, l’homme d’affaires a pris l’option louable et salutaire d’impliquer ses enfants dans la gestion de son immense Holding. Après des études en France et à Londres ces derniers sous l’aile protectrice de l’oncle Kader et du staff s’imprègnent de tous. Comme de simples stagiaires, ils font le tour des entités relevant du Holding à la quête d’expériences dans le seul souci de mieux épauler leur papa dans ses difficiles taches de gestion au quotidien du holding. Aujourd’hui, il s’attèle à un projet phare qui lui est très cher ; celui de mieux cerner et de mieux cibler ses interventions sociales, d’où la création prochaine d’une fondation dénommée AA du nom de feu son père.
Cheikh Amar : voilà résumé la vraie image de l’Homme : celle d’un Travailleur, celle d’une réussite avérée, celle d’un Homme effacé, celle d’un homme discret qui n’est parti de rien, sinon une ferme ambition de devenir le capitaine d’industrie qu’il est devenu aujourd’hui.
Il est très couru, parce que généreux, ce qui le rend heureux pour reprendre l’auteur américain Jackson Brown Jr : Les gens les plus heureux ne sont pas ceux qui possèdent le plus, mais ceux qui donnent le plus…
Malgré tout ce qu’on dira sur lui, Cheikh Amar demeure un model de réussite à tout point de vue ainsi qu’une référence pour toute la jeunesse du Sénégal voir du continent. Hélas, Tout le reste n’est pas du Cheikh Amar, mais les affres de sa réussite pour reprendre Luc De Vauvenargues : Les grandes générosités produisent les grandes ingratitudes…
Alioune Albert FAYE
Juriste Consultant/ Paris