Le tambour-major Doudou Ndiaye Rose est décédé ce mercredi 19 août 2015 à Dakar des suites d’un malaise. Après avoir été mis au courant de cette disparition, Son Excellence Mgr Benjamin Ndiaye présente ses condoléances à la famille du défunt et lui témoigne de sa sympathie ainsi que de sa prière pour que Dieu l’accueille dans son paradis. Il annonce qu’une délégation représentera la famille diocésaine à la cérémonie de levée du corps prévue demain, jeudi 20 août.
« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand sénégalais qui a porté la culture sénégalaise à travers le monde en bon ambassadeur », a déclaré l’Archevêque de Dakar à l’annonce du décès du célèbre percussionniste sénégalais.
« Je salue également sa grande contribution au dialogue islamo-chrétien à travers son amitié et sa collaboration avec Julien Jouga dont il a accompagné la chorale et favorisé son rayonnement », a-t-il ajouté.
Récemment la presse avait relayé ce témoignage fort éloquent de Doudou Ndiaye Rose sur son amitié avec Julien Jouga :
"Julien Jouga était l’un de mes meilleurs amis. On a cheminé ensemble pendant 35 ans. Je l’ai rencontré grâce au Président Senghor. Ce dernier voulait qu’on africanise la chorale en intégrant des chants profanes et des chants religieux. Il avait donné des instructions au ministre de la Culture de l’époque qui avait contacté Julien Jouga qui devait travailler avec moi. On est parti voir des religieux pour demander la permission de reprendre leurs chansons.La première fois qu’on a fait une répétition ensemble, c’était chez lui au Camp Lat-Dior. Il créait une musique en sérère et j’ai commencé, de mon côté, à taper sur la table en suivant la rythmique. Il a trouvé cela bien. Ainsi commençait le début d’un long compagnonnage. J’ai beaucoup voyagé avec lui. Ensemble, on est allé en pèlerinage à Rome ou encore voir la Sainte Bernadette. On est allé dans beaucoup de lieux chrétiens, mais il a toujours respecté nos différences confessionnelles. Partout où on allait, il s’assurait toujours qu’on ne me servait pas du porc ou de repas préparés avec de l’alcool. Il était quelqu’un de correct, d’honnête et de sincère. Il ne mentait jamais. Il me disait toujours la vérité. A chaque fois qu’on prononce son nom devant moi, je ressens un grand vide".
« Nous espérons qu’auprès de Dieu, Doudou Ndiaye Rose continuera à nous donner des émotions culturelles », a, enfin, dit Mgr Benjamin Ndiaye.
La levée du corps du défunt tambour major Doudou N’Diaye Rose aura lieu demain 10 heures à la mosquée des HLM 5 suivie de l'enterrement aux cimetières musulmans de Yoff.
« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand sénégalais qui a porté la culture sénégalaise à travers le monde en bon ambassadeur », a déclaré l’Archevêque de Dakar à l’annonce du décès du célèbre percussionniste sénégalais.
« Je salue également sa grande contribution au dialogue islamo-chrétien à travers son amitié et sa collaboration avec Julien Jouga dont il a accompagné la chorale et favorisé son rayonnement », a-t-il ajouté.
Récemment la presse avait relayé ce témoignage fort éloquent de Doudou Ndiaye Rose sur son amitié avec Julien Jouga :
"Julien Jouga était l’un de mes meilleurs amis. On a cheminé ensemble pendant 35 ans. Je l’ai rencontré grâce au Président Senghor. Ce dernier voulait qu’on africanise la chorale en intégrant des chants profanes et des chants religieux. Il avait donné des instructions au ministre de la Culture de l’époque qui avait contacté Julien Jouga qui devait travailler avec moi. On est parti voir des religieux pour demander la permission de reprendre leurs chansons.La première fois qu’on a fait une répétition ensemble, c’était chez lui au Camp Lat-Dior. Il créait une musique en sérère et j’ai commencé, de mon côté, à taper sur la table en suivant la rythmique. Il a trouvé cela bien. Ainsi commençait le début d’un long compagnonnage. J’ai beaucoup voyagé avec lui. Ensemble, on est allé en pèlerinage à Rome ou encore voir la Sainte Bernadette. On est allé dans beaucoup de lieux chrétiens, mais il a toujours respecté nos différences confessionnelles. Partout où on allait, il s’assurait toujours qu’on ne me servait pas du porc ou de repas préparés avec de l’alcool. Il était quelqu’un de correct, d’honnête et de sincère. Il ne mentait jamais. Il me disait toujours la vérité. A chaque fois qu’on prononce son nom devant moi, je ressens un grand vide".
« Nous espérons qu’auprès de Dieu, Doudou Ndiaye Rose continuera à nous donner des émotions culturelles », a, enfin, dit Mgr Benjamin Ndiaye.
La levée du corps du défunt tambour major Doudou N’Diaye Rose aura lieu demain 10 heures à la mosquée des HLM 5 suivie de l'enterrement aux cimetières musulmans de Yoff.