Présent hier, à Touba, à la cérémonie du Kazu Rajab, la cérémonie de commémoration du défunt khalife général des mourides, Srigne Fallou Mbacké, le maire de Dakar en a profité pour se prononcer sur le meurtre de Me Babacar Sèye, ancien membre du Conseil constitutionnel durant la campagne électorale pour la présidentielle de 1993. " Me Babacar Sèye a été un grand patriote, un grand Sénégalais, un grand avocat, un grand bâtonnier, grand homme d'Etat, quelqu'un qui a tout consacré à son pays. D'ailleurs il est mort en faisant son travail au niveau du Conseil constitutionnel. Ce que je peux dire dans son assassinat, c'est que les coupables ont été arrêtés, jugés et condamnés ". Avant d'indexer le régime qui a succédé à celui des socialistes de Diouf : " ce qui s'est passé huit (6) ou neuf (9) ans après plus tard relève d'autres initiatives et d'autres décisions. Vous vous rappelez de la loi Ezzan et tout le débat épique... ".
Pour rappel, les trois (3) assassins de Me Babacar Sèye avaient été graciés sous le régime d'Abdoulaye Wade et une loi, portée par le défunt député Ezzan et stipulant l'amnistie politique sur la période allant de 1993 à 2004, votée à l'Assemblé nationale.
Pour rappel, les trois (3) assassins de Me Babacar Sèye avaient été graciés sous le régime d'Abdoulaye Wade et une loi, portée par le défunt député Ezzan et stipulant l'amnistie politique sur la période allant de 1993 à 2004, votée à l'Assemblé nationale.