Bourama Mané, un apprenti tailleur de 17 ans, a été tué dans la nuit du 2 au 3 mars derniers à Médina Chérif extension. Un quartier périphérique de la commune de Kolda. Il a reçu deux coups de couteau au niveau du thorax et du cou. Il n’a pas survécu à ses blessures.
“Il nous faisait du thé à la maison. Après avoir terminé, nous sommes allés nous coucher. Aux environs de 00 h 30 mn, le frère du défunt est venu nous réveiller en nous annonçant que Bourama Mané a été lynché puis poignardé par un groupe de jeunes”, raconte Malick Baldé, un des témoins.
L’un des amis du défunt, Ibrahima Seydi, de renchérir : “Ces jeunes avaient quitté leur quartier Zone lycée pour venir semer la terreur dans notre quartier de Médina Chérif extension. Ils nous ont trouvés dans une maison où il y avait un mariage. Et comme notre groupe et le leur ne s’entendent pas, une vive dispute s’est déclenchée. C’est ainsi qu’ils nous ont invités à les suivre, si nous étions des hommes. En colère, nous les avons suivis à l’écart où une bagarre rangée a éclaté. Nous ignorions qu’ils avaient par-devers eux des armes blanches. C’est au cours de cette bagarre que l’un des membres de ce groupe a poignardé notre camarade Bourama Mané. Nous n’étions pas armés. Il a reçu deux coups. Le sang coulait à flots. Finalement, il s’est affalé dans une mare de sang.
C’est ainsi que nous avons appelé au secours. Nos ainés sont venus et nous l’avons transporté au district sanitaire de Kolda. Dix minutes après notre arrivée dans la structure sanitaire, l’infirmier est venu nous annoncer la mauvaise nouvelle. Il avait perdu beaucoup de sang”, renseigne Mouctarou Baldé, un des jeunes compagnons du défunt
Cette bagarre a opposé deux groupes qui sèment le désordre dans les quartiers de Zone lycée, Médina Chérif extension et Sikilo
Depuis l’ouverture de l’enquête par la police, certains parmi les membres du camp adverse sont restés introuvables. Mais les éléments du commissaire Lat Dior Sall ont pu mettre la main sur 19 individus. Ils seront déférés au parquet, les heures à venir. Ils sont poursuivis pour homicide involontaire et coups et blessures volontaires réciproques.
Le manque d’éducation des jeunes pointé du doigt Pour éviter des drames devenus récurrents au Fouladou, Malick Baldé, un des notables du quartier Médina Chérif, interpelle les parents pour assurer l’éducation de leurs enfants.
“Nous sommes sidérés. Parce que les jeunes sont en train d’appliquer tout ce qu’ils voient à la télévision ou entendent dans les radios. C’est pourquoi il y a une série de drames dans notre ville. Les parents n’assurent plus l’éducation de leurs enfants. Ils sont laissés à eux-mêmes. Certains d’entre eux s’adonnent à la consommation de l’alcool et à l’usage du chanvre indien. Parfois même à la vente de cette herbe qui tue pour subvenir à leurs besoins”, s’insurge Malick Baldé.
Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital régional. L’autopsie a été faite. Après constat par les autorités, la dépouille sera remise, ce mercredi, à ses parents. L’inhumation est prévue le même jour à 14 h. Les parents ont demandé une poursuite judiciaire.
Pour rappel, un drame similaire s’est produit dans le même quartier en 2022. Sambarou Baldé, élève en classe de 3e, a été violemment poignardé une nuit, à la suite d’une bagarre rangée entre deux groupes de garçons. Il a reçu un coup de couteau au niveau du thorax, alors qu’il tentait de séparer ses camarades. Évacué à l’hôpital régional, il a rendu l’âme. Le présumé meurtrier a été arrêté par la police. Il n’a pas été jugé jusqu’ici.
“Il nous faisait du thé à la maison. Après avoir terminé, nous sommes allés nous coucher. Aux environs de 00 h 30 mn, le frère du défunt est venu nous réveiller en nous annonçant que Bourama Mané a été lynché puis poignardé par un groupe de jeunes”, raconte Malick Baldé, un des témoins.
L’un des amis du défunt, Ibrahima Seydi, de renchérir : “Ces jeunes avaient quitté leur quartier Zone lycée pour venir semer la terreur dans notre quartier de Médina Chérif extension. Ils nous ont trouvés dans une maison où il y avait un mariage. Et comme notre groupe et le leur ne s’entendent pas, une vive dispute s’est déclenchée. C’est ainsi qu’ils nous ont invités à les suivre, si nous étions des hommes. En colère, nous les avons suivis à l’écart où une bagarre rangée a éclaté. Nous ignorions qu’ils avaient par-devers eux des armes blanches. C’est au cours de cette bagarre que l’un des membres de ce groupe a poignardé notre camarade Bourama Mané. Nous n’étions pas armés. Il a reçu deux coups. Le sang coulait à flots. Finalement, il s’est affalé dans une mare de sang.
C’est ainsi que nous avons appelé au secours. Nos ainés sont venus et nous l’avons transporté au district sanitaire de Kolda. Dix minutes après notre arrivée dans la structure sanitaire, l’infirmier est venu nous annoncer la mauvaise nouvelle. Il avait perdu beaucoup de sang”, renseigne Mouctarou Baldé, un des jeunes compagnons du défunt
Cette bagarre a opposé deux groupes qui sèment le désordre dans les quartiers de Zone lycée, Médina Chérif extension et Sikilo
Depuis l’ouverture de l’enquête par la police, certains parmi les membres du camp adverse sont restés introuvables. Mais les éléments du commissaire Lat Dior Sall ont pu mettre la main sur 19 individus. Ils seront déférés au parquet, les heures à venir. Ils sont poursuivis pour homicide involontaire et coups et blessures volontaires réciproques.
Le manque d’éducation des jeunes pointé du doigt Pour éviter des drames devenus récurrents au Fouladou, Malick Baldé, un des notables du quartier Médina Chérif, interpelle les parents pour assurer l’éducation de leurs enfants.
“Nous sommes sidérés. Parce que les jeunes sont en train d’appliquer tout ce qu’ils voient à la télévision ou entendent dans les radios. C’est pourquoi il y a une série de drames dans notre ville. Les parents n’assurent plus l’éducation de leurs enfants. Ils sont laissés à eux-mêmes. Certains d’entre eux s’adonnent à la consommation de l’alcool et à l’usage du chanvre indien. Parfois même à la vente de cette herbe qui tue pour subvenir à leurs besoins”, s’insurge Malick Baldé.
Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital régional. L’autopsie a été faite. Après constat par les autorités, la dépouille sera remise, ce mercredi, à ses parents. L’inhumation est prévue le même jour à 14 h. Les parents ont demandé une poursuite judiciaire.
Pour rappel, un drame similaire s’est produit dans le même quartier en 2022. Sambarou Baldé, élève en classe de 3e, a été violemment poignardé une nuit, à la suite d’une bagarre rangée entre deux groupes de garçons. Il a reçu un coup de couteau au niveau du thorax, alors qu’il tentait de séparer ses camarades. Évacué à l’hôpital régional, il a rendu l’âme. Le présumé meurtrier a été arrêté par la police. Il n’a pas été jugé jusqu’ici.