Les chauffeurs apprécient diversement les mesures prises par le gouvernement pour assurer la sécurité routière au lendemain de l’accident de Sikilo qui fait 39 morts officiels et 100 blessés. A la gare routière de Ziguinchor, ces mesures faisaient l’objet de discussions. Pour nombre de transporteurs, ces mesures ont été prises à la hâte, sans concertations sérieuses et inclusives.
«Ces mesures ne nous engagent pas, car les véritables acteurs que nous sommes, avons encore été laissés en rade par les décideurs qui pensent avoir pris ces mesures contre nous, mais cela ne passera pas. Circuler la nuit permet par exemple d’éviter que tout le monde se retrouve sur les routes au même moment. Ce qui occasionne les surcharges et la compétition entre chauffeurs. Vous verrez à l’approche des fêtes que ce n’est pas une bonne mesure», essaie de convaincre Aliou Samb, vice-président du mouvement des transporteurs urbains.
«Etre un bon conducteur ne dépend guère de l’âge et pour les pneus d’occasion, tout le monde veut du neuf, mais ce n’est pas accessible à tous», grommelle Pape Ndiaye. Mamadou Lamine Diédhiou et Nfaly Sagna ne sont pas d’accord sur la limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes, ni sur l’interdiction d’importation de pneus usagés.
«Nous sommes dans la Cedeao. Ce qui est interdit ici est permis dans les autres pays de l’espace comme la Guinée, le Mali, la Gambie. Ils viennent ici avec leurs véhicules, gagnent de l’argent, mais également causent des accidents et donc ce sont nous les Sénégalais qui y perdons», dénonce Nfaly Sagna, chef de garage d’Oussouye.
Cependant, Younousse Ndoye et ses camarades transporteurs ont approuvé l’interdiction de transformer les véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de personnes, de même que l’interdiction des voyages de nuit.
lequotidien.sn
«Ces mesures ne nous engagent pas, car les véritables acteurs que nous sommes, avons encore été laissés en rade par les décideurs qui pensent avoir pris ces mesures contre nous, mais cela ne passera pas. Circuler la nuit permet par exemple d’éviter que tout le monde se retrouve sur les routes au même moment. Ce qui occasionne les surcharges et la compétition entre chauffeurs. Vous verrez à l’approche des fêtes que ce n’est pas une bonne mesure», essaie de convaincre Aliou Samb, vice-président du mouvement des transporteurs urbains.
«Etre un bon conducteur ne dépend guère de l’âge et pour les pneus d’occasion, tout le monde veut du neuf, mais ce n’est pas accessible à tous», grommelle Pape Ndiaye. Mamadou Lamine Diédhiou et Nfaly Sagna ne sont pas d’accord sur la limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes, ni sur l’interdiction d’importation de pneus usagés.
«Nous sommes dans la Cedeao. Ce qui est interdit ici est permis dans les autres pays de l’espace comme la Guinée, le Mali, la Gambie. Ils viennent ici avec leurs véhicules, gagnent de l’argent, mais également causent des accidents et donc ce sont nous les Sénégalais qui y perdons», dénonce Nfaly Sagna, chef de garage d’Oussouye.
Cependant, Younousse Ndoye et ses camarades transporteurs ont approuvé l’interdiction de transformer les véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de personnes, de même que l’interdiction des voyages de nuit.
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