L’atelier de renforcement de capacité des défenseurs des droits humains, organisé, hier, dans un hôtel de la place, a été l'occasion pour Seydi Gassama, de plaider pour ses pairs. Président de la Coalition sénégalaise pour la défense des droits humains, il demande à l’Etat de les protéger face aux menaces dont ils sont souvent victimes.
«Nous sommes souvent objet de menaces. Dans ce genre de situations, nous ne pouvons que retourner vers l’Etat pour demander protection. Dans ce sens, je voudrais exhorter le gouvernement du Sénégal, à l’instar du gouvernement ivoirien et de beaucoup de gouvernements africains, d’aller vers l’adoption d’une loi de protection des défenseurs des droits humains », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter: « La déclaration de l’Assemblée générale des Nations-Unies de 1998, est claire. Elle définit les rôles et les responsabilités des défenseurs des droits humains et elle exhorte les Etats à prendre des mesures, pour assurer leur protection et surtout leur permettre de travailler. Certains pays africains ont commencé à légiférer, à adopter des lois ». Selon lui, les campagnes d’injures, de dénigrements et des tentatives de discréditer les défenseurs droits humains, existent tous les jours. Et de tels propos proférés contre eux, proviennent souvent des tenants du pouvoir.
Il révèle qu’il y a des gens dans le système qui les voient comme des ennemis parce qu’ils critiquent les autorités. «Or, clarifie-t- il, nous aidons juste le gouvernement à corriger les manquements. On ne devrait pas nous voir comme des ennemis de l’Etat. Et, cela entraîne des réactions de diffamations, d’injures qui n’honorent pas le Sénégal parce que ce sont des propos qui sont tenus dans les places publiques ».
« La situation des défenseurs des droits humains au Sénégal n’est pas mauvaise mais…»
Seydi Gassama ne comprend pourquoi de tels actes sont exercés sur les défenseurs des droits humains qui, selon lui, font un travail d’alerte et de plaidoyer. «Tout Etat a besoin d’avoir une société civile qui, de temps en temps, alerte l’opinion publique, qui est notre force afin que les gouvernants puissent assumer leurs responsabilités qui sont de garantir les droits et des libertés des individus », a-t-il soutenu. Il reconnaît tout de même que la « situation des défenseurs des droits humains n’est pas mauvaise au Sénégal ».
Mais, précise-t-il, « elle n’est pas ce qu’elle devrait être dans un Etat démocratique». « Au Sénégal, on ne retrouve pas des défenseurs de droits humains en prison. Même si on le sait tous, il y a eu des moments difficiles. On n’observe pas d'actions de répression de la part du gouvernement, mais les menaces existent ».
Libération
«Nous sommes souvent objet de menaces. Dans ce genre de situations, nous ne pouvons que retourner vers l’Etat pour demander protection. Dans ce sens, je voudrais exhorter le gouvernement du Sénégal, à l’instar du gouvernement ivoirien et de beaucoup de gouvernements africains, d’aller vers l’adoption d’une loi de protection des défenseurs des droits humains », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter: « La déclaration de l’Assemblée générale des Nations-Unies de 1998, est claire. Elle définit les rôles et les responsabilités des défenseurs des droits humains et elle exhorte les Etats à prendre des mesures, pour assurer leur protection et surtout leur permettre de travailler. Certains pays africains ont commencé à légiférer, à adopter des lois ». Selon lui, les campagnes d’injures, de dénigrements et des tentatives de discréditer les défenseurs droits humains, existent tous les jours. Et de tels propos proférés contre eux, proviennent souvent des tenants du pouvoir.
Il révèle qu’il y a des gens dans le système qui les voient comme des ennemis parce qu’ils critiquent les autorités. «Or, clarifie-t- il, nous aidons juste le gouvernement à corriger les manquements. On ne devrait pas nous voir comme des ennemis de l’Etat. Et, cela entraîne des réactions de diffamations, d’injures qui n’honorent pas le Sénégal parce que ce sont des propos qui sont tenus dans les places publiques ».
« La situation des défenseurs des droits humains au Sénégal n’est pas mauvaise mais…»
Seydi Gassama ne comprend pourquoi de tels actes sont exercés sur les défenseurs des droits humains qui, selon lui, font un travail d’alerte et de plaidoyer. «Tout Etat a besoin d’avoir une société civile qui, de temps en temps, alerte l’opinion publique, qui est notre force afin que les gouvernants puissent assumer leurs responsabilités qui sont de garantir les droits et des libertés des individus », a-t-il soutenu. Il reconnaît tout de même que la « situation des défenseurs des droits humains n’est pas mauvaise au Sénégal ».
Mais, précise-t-il, « elle n’est pas ce qu’elle devrait être dans un Etat démocratique». « Au Sénégal, on ne retrouve pas des défenseurs de droits humains en prison. Même si on le sait tous, il y a eu des moments difficiles. On n’observe pas d'actions de répression de la part du gouvernement, mais les menaces existent ».
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