" Elle me crée tout le temps des histoires. C'est la deuxième fois que je porte plainte contre elle. A chaque fois que ma petite fille L. Sarr vient me rendre visite, elle lui dit de sortir de la maison. C'est ce qui s'est passé tout juste avant la Tabaski. Lorsque Lucie a refusé de rentrer, elle s'est acharnée sur elle. Quand, je suis intervenue pour les séparer, elle m'a traité de tous les noms d'oiseaux, avant de menacer de nous tuer. Je suis vraiment fatiguée", s'est plaint la dame M. Mbaye qui s'est tenue difficilement sur ses deux jambes à la barre.
" Je n'ai rien contre ma tante. C'est ma grand-mère qui l'a mise au monde au même titre que ma maman. Mais, elle me dit tout le tout le temps que je n'ai pas le droit de venir à la maison. Parce que, c'est son défunt père qui en est le propriétaire. La dernière fois, lorsqu'elle m'a trouvé en train de discuter avec ma grand-mère, elle m'a intimé l'ordre de quitter le domicile. Avant qu'une bagarre ne m'oppose à elle. J'en suis même sortie avec une légère blessure au niveau de mon avant-bras gauche. Tout ce que je veux c'est qu'elle me laisse en paix. Tant que ma grand-mère est dans cette maison, je me rendrai là -bas pour la rentre visite", a fait savoir la jeune dame L. Sarr.
Interrogée par le juge, Fatou Sy Thiam, vêtue s'un meulfe de couleur marron adopte le système de défense de la dénégation. A l'en croire, c'est sa nièce qui ne cesse de casser du sucre sur son dos. " Le jour des faits, c'est depuis ma chambre que j'ai entendu Lucie en train de dire du mal de moi. Furieuse contre elle, je lui ai intimé l'ordre de quitter le domicile. Lorsque j'ai voulu me bagarrer avec elle, c'est mon fils qui m'en a empêhé. Et quelques heures plus tard, j'ai reçu à ma grande surprise une convocation de la Police. Alors que, je n'ai en aucun moment levé ma main sur elle ni menacé de les tuer. C'est ma mère qui a changé de comportement envers moi depuis un certain moment. Elle était ma meillleure amie. Mais, je lui présente des excuses", a t-elle allégué avec les larmes aux yeux.
Le parquet a par ailleurs, requis l'application de la loi.
Me Ndoumbé Wone quant à elle, a sollicité une application bienveillante de la loi. " Dans tous les cas, ma cliente a tort. Elle a tout regretté et, elle a décidé de changer de comportement. Elle sait très bien maintenant qu'elle a intérêt à vivre dans la paix avec sa maman. Parce que, ses trois fils sont dans cette maison. Elle a également trois filles mariées. Je sollicite votre clémence monsieur le juge pour lui permettre de retrouver sa famille. Elle a passé une semaine en prison ", a relevé la robe noire.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a condamné la prévenue, à une peine d'avertissement de six mois avec sursis.
Kady FATY Leral