La capitale éthiopienne, Addis-Abeba, se vide de ses résidents étrangers. C’est le sauve-qui-peut au pays d’Hailé Sélassié. Face à la menace de la coalition rebelle, à savoir les insurgés tigréens et oromos, qui se trouvent à quelques 180 Km de la ville, les expatriés quittent le pays.
En effet, les communautés française, britannique et américaine ont appelé leurs compatriotes à quitter le pays cette semaine. Le ministère des Affaires étrangères a réservé et financé des vols jusqu'à ce week-end. D’ailleurs, ce dimanche, un vol charter sera affrété pour rapatrier le reste des citoyens français qui seraient environ un millier.
Même son de cloche pour les autorités britanniques, qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays en raison de la détérioration rapide, de la guerre civile. Les Nations-Unis ont évacué certains de leurs employés ainsi que leurs familles. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres a appelé mercredi au cours d’une conférence de presse en Colombie, à un retour au calme. « Le processus de paix en Colombie m’incite à lancer aujourd’hui un appel urgent aux protagonistes du conflit en Ethiopie pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel afin de sauver le pays », a-t-il plaidé.
Des manifestations pro-gouvernementales ont eu lieu jeudi, au niveau des ambassades américaine et britannique. Les deux pays sont accusés de désinformation et de volontairement provoquer la panique en Éthiopie.
L’Union africaine, elle, est pour l’instant restée silencieuse. Aucune annonce publique n’est sortie pour dénoncer la menace qui secoue l’Ethiopie.
Le Premier ministre Abiy Ahmed, qui avait en un premier temps appelé les Ethiopiens à aller au front pour combattre les forces tigréennes, a fini par mobiliser ses partisans et se rendre sur la ligne de front, lui-même.
En effet, les communautés française, britannique et américaine ont appelé leurs compatriotes à quitter le pays cette semaine. Le ministère des Affaires étrangères a réservé et financé des vols jusqu'à ce week-end. D’ailleurs, ce dimanche, un vol charter sera affrété pour rapatrier le reste des citoyens français qui seraient environ un millier.
Même son de cloche pour les autorités britanniques, qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays en raison de la détérioration rapide, de la guerre civile. Les Nations-Unis ont évacué certains de leurs employés ainsi que leurs familles. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres a appelé mercredi au cours d’une conférence de presse en Colombie, à un retour au calme. « Le processus de paix en Colombie m’incite à lancer aujourd’hui un appel urgent aux protagonistes du conflit en Ethiopie pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel afin de sauver le pays », a-t-il plaidé.
Des manifestations pro-gouvernementales ont eu lieu jeudi, au niveau des ambassades américaine et britannique. Les deux pays sont accusés de désinformation et de volontairement provoquer la panique en Éthiopie.
L’Union africaine, elle, est pour l’instant restée silencieuse. Aucune annonce publique n’est sortie pour dénoncer la menace qui secoue l’Ethiopie.
Le Premier ministre Abiy Ahmed, qui avait en un premier temps appelé les Ethiopiens à aller au front pour combattre les forces tigréennes, a fini par mobiliser ses partisans et se rendre sur la ligne de front, lui-même.