Face aux juges, la demoiselle Alphonsine Batista Lopez reconnaît hier, sans ambages les faits. Elle a soutenu qu’elle ne détient aucune vidéo compromettante de son beau-frère. En classe de première au Lycée Technique Maurice De Lafosse, elle justifie son geste par le fait qu’elle ne supporte pas la manière dont son beau-frère traite sa grande sœur.
«Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je suis une de ses connaissances. Quand il m’a demandé de lui rafraîchir la mémoire, j’ai esquivé sa demande. C’est par la suite qu’il a bloqué le numéro avec lequel je l’ai contacté. J’ai contacté à nouveau avec un autre numéro. Là j’ai haussé le ton et je lui ai exigé de me verser la somme de 50.000 francs Cfa, sinon j’allais divulguer ses vidéos obscènes», a-t-elle expliqué. Quand son avocat lui a notifié la gravité de son acte, la demoiselle s’est excusée. Sa maman qui était submergée par l’émotion, a quitté la salle en sanglots.
Sensible à la tournure des événements, la partie civile, par la voix de son avocat, s’est désistée de son action. «Mon client était loin de se douter que sa belle-sœur était l’auteure de ces messages. C’est une fille exemplaire. Quand sa grande sœur accouche, c’est elle qui s’occupe de ses enfants. La partie civile elle-même me demande de me constituer pour elle. En tout état de cause, les faits sont graves», a relevé l’avocat du plaignant, qui implore la magnanimité du tribunal.
A la suite du parquet qui a requis l’application de la loi pénale, l’avocat de la défense a rejoint son confrère de la partie civile dans sa plaidoirie.
Finalement, le tribunal après en avoir délibéré, a reconnu la prévenue coupable de tentative d’extorsion de fonds. Elle a écopé d’une peine de 1 mois assortie du sursis.
«Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je suis une de ses connaissances. Quand il m’a demandé de lui rafraîchir la mémoire, j’ai esquivé sa demande. C’est par la suite qu’il a bloqué le numéro avec lequel je l’ai contacté. J’ai contacté à nouveau avec un autre numéro. Là j’ai haussé le ton et je lui ai exigé de me verser la somme de 50.000 francs Cfa, sinon j’allais divulguer ses vidéos obscènes», a-t-elle expliqué. Quand son avocat lui a notifié la gravité de son acte, la demoiselle s’est excusée. Sa maman qui était submergée par l’émotion, a quitté la salle en sanglots.
Sensible à la tournure des événements, la partie civile, par la voix de son avocat, s’est désistée de son action. «Mon client était loin de se douter que sa belle-sœur était l’auteure de ces messages. C’est une fille exemplaire. Quand sa grande sœur accouche, c’est elle qui s’occupe de ses enfants. La partie civile elle-même me demande de me constituer pour elle. En tout état de cause, les faits sont graves», a relevé l’avocat du plaignant, qui implore la magnanimité du tribunal.
A la suite du parquet qui a requis l’application de la loi pénale, l’avocat de la défense a rejoint son confrère de la partie civile dans sa plaidoirie.
Finalement, le tribunal après en avoir délibéré, a reconnu la prévenue coupable de tentative d’extorsion de fonds. Elle a écopé d’une peine de 1 mois assortie du sursis.