Le sénégalais Bocar Niang a remporté le prix John-Bullen qui est accordé à la meilleure thèse de doctorat complétée dans une université canadienne et portant sur tout domaine de spécialisation en histoire. Le thème traité par Bocar Niang et qui lui a valu d’être nommé lauréat 2021 de ce prix est : Les fonctions de la Radiodiffusion en situation coloniale et dans la construction de l’État-nation au Sénégal : quête de légitimation, propagandes, outil éducatif et/ou de développement (1939-1976).
Source : https://www.lejecos.com/Meilleure-these-de-doctora...
Bocar Niang est désigné lauréat, au titre de l’année 2021, du prix John-Bullen décerné annuellement à l’auteur de la meilleure thèse de doctorat complétée dans une université. Selon la Société historique du Canada (Shc), l’étude sur la radiodiffusion de masse de Bocar Niang est une importante réflexion sur le rôle dominant de ce média dans la construction de l’autorité de l’État et de l’idéologie officielle de la négritude dans l’histoire du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest.
A l’en croire, de l’introduction de la radio en 1939 par la France, en passant par la période d’indépendance et jusqu’aux années 1970 où se développe un socialisme africain, la radio a été un outil stratégique et incontournable dans le développement de la vie politique du pays et dans l’affirmation de l’autorité du pouvoir en place.
Toutefois, indique la même source, comme le démontre Niang, au Sénégal, la propagande a une trajectoire particulière et a subi d’importantes transformations. « Dans le contexte postcolonial, où l’idéologie officielle favorise l’oralité et l’utilisation des langues nationales, le rôle de la radio va au-delà des préoccupations propagandistes et Niang démontre de façon convaincante que la radio a eu plusieurs fonctions dans la formation de l’opinion publique. », confie la Shc à travers son site.
Dans le même sillage, elle souligne que par une étude détaillée des archives sonores de la Radiodiffusion-Télévision du Sénégal (Rts), des archives de l’Association colonies-sciences conservées à la Bibliothèque nationale de France, de plusieurs journaux et à l’aide de nombreuses entrevues orales menées auprès d’anciens animateurs de la première radio française africaine, Niang offre une nouvelle perspective sur le rôle joué par les médias dans la politique postcoloniale.
Son intervention dans l’histoire de la négritude, poursuit la Shc, offre un point de vue novateur sur le développement de l’idéologie postcoloniale et sur la révolution culturelle de l’Afrique noire. Sa thèse est stimulante et provocante à plusieurs égards, soutient-elle dans la foulée. Avant de confier que d’actualité à l’ère du mouvement Black Lives Matter, cette thèse démontre l’importante intersectionnalité de la critique politique, culturelle et intellectuelle dans le rejet et le combat contre l’assimilation culturelle.
« Écrite de façon claire, cette thèse contribue de manière importante à l’historiographie du Sénégal et de l’Afrique française ainsi qu’aux études postcoloniales. », relève la Société historique du Canada. Laquelle fait savoir enfin que « c’est un modèle exceptionnel d’une thèse et le comité a considéré cette thèse comme la plus méritante pour la Prix John-Bullen en 2020 ».
Bassirou MBAYE
A l’en croire, de l’introduction de la radio en 1939 par la France, en passant par la période d’indépendance et jusqu’aux années 1970 où se développe un socialisme africain, la radio a été un outil stratégique et incontournable dans le développement de la vie politique du pays et dans l’affirmation de l’autorité du pouvoir en place.
Toutefois, indique la même source, comme le démontre Niang, au Sénégal, la propagande a une trajectoire particulière et a subi d’importantes transformations. « Dans le contexte postcolonial, où l’idéologie officielle favorise l’oralité et l’utilisation des langues nationales, le rôle de la radio va au-delà des préoccupations propagandistes et Niang démontre de façon convaincante que la radio a eu plusieurs fonctions dans la formation de l’opinion publique. », confie la Shc à travers son site.
Dans le même sillage, elle souligne que par une étude détaillée des archives sonores de la Radiodiffusion-Télévision du Sénégal (Rts), des archives de l’Association colonies-sciences conservées à la Bibliothèque nationale de France, de plusieurs journaux et à l’aide de nombreuses entrevues orales menées auprès d’anciens animateurs de la première radio française africaine, Niang offre une nouvelle perspective sur le rôle joué par les médias dans la politique postcoloniale.
Son intervention dans l’histoire de la négritude, poursuit la Shc, offre un point de vue novateur sur le développement de l’idéologie postcoloniale et sur la révolution culturelle de l’Afrique noire. Sa thèse est stimulante et provocante à plusieurs égards, soutient-elle dans la foulée. Avant de confier que d’actualité à l’ère du mouvement Black Lives Matter, cette thèse démontre l’importante intersectionnalité de la critique politique, culturelle et intellectuelle dans le rejet et le combat contre l’assimilation culturelle.
« Écrite de façon claire, cette thèse contribue de manière importante à l’historiographie du Sénégal et de l’Afrique française ainsi qu’aux études postcoloniales. », relève la Société historique du Canada. Laquelle fait savoir enfin que « c’est un modèle exceptionnel d’une thèse et le comité a considéré cette thèse comme la plus méritante pour la Prix John-Bullen en 2020 ».
Bassirou MBAYE
Source : https://www.lejecos.com/Meilleure-these-de-doctora...