Alors quel’Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), s’apprête à appareiller pour la zone des secours au large de la Libye, l’Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea-Eye et l’Open Arms de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms sont passés à l’action, coup sur coup.
L’ONG espagnole Proactiva Open Arms a annoncé vendredi 2 août, avoir repéré en pleine nuit, un canot en difficulté. À bord : 69 personnes portant « de terribles signes de violence », dont deux enfants et « une femme enceinte de neuf mois avec des contractions ».
Il y avait déjà sur l’Open Arms, deux bébés et une quinzaine de femmes, qui faisaient partie d’un groupe de 55 personnes retrouvées jeudi 1er août à la dérive sur une barque qui prenait l’eau et menaçait de chavirer. Avec désormais 124 personnes entassées à l’ombre de bâches tendues sur le pont, l’Open Arms a mis le cap au nord, mais sa destination n’était pas encore claire.
40 migrants sauvés par l’Alan Kurdi
L’Alan Kurdi avait secouru quelques jours avant 40 migrants originaires d’Afrique de l’Ouest, dont une femme enceinte de six mois, trois jeunes enfants, un homme blessé par balle et deux survivants du sanglant bombardement du centre de détention de Tajoura, début juillet près de Tripoli.
Quelques jours plus tôt, Sea-Watch, une autre ONG allemande, avait pour sa part choisi de braver l’interdit et de débarquer de force ses migrants à Lampedusa. Si la justice a invalidé l’arrestation de sa capitaine Carola Rackete, le navire est depuis, sous séquestre.
L’ONG espagnole Proactiva Open Arms a annoncé vendredi 2 août, avoir repéré en pleine nuit, un canot en difficulté. À bord : 69 personnes portant « de terribles signes de violence », dont deux enfants et « une femme enceinte de neuf mois avec des contractions ».
Il y avait déjà sur l’Open Arms, deux bébés et une quinzaine de femmes, qui faisaient partie d’un groupe de 55 personnes retrouvées jeudi 1er août à la dérive sur une barque qui prenait l’eau et menaçait de chavirer. Avec désormais 124 personnes entassées à l’ombre de bâches tendues sur le pont, l’Open Arms a mis le cap au nord, mais sa destination n’était pas encore claire.
40 migrants sauvés par l’Alan Kurdi
L’Alan Kurdi avait secouru quelques jours avant 40 migrants originaires d’Afrique de l’Ouest, dont une femme enceinte de six mois, trois jeunes enfants, un homme blessé par balle et deux survivants du sanglant bombardement du centre de détention de Tajoura, début juillet près de Tripoli.
Quelques jours plus tôt, Sea-Watch, une autre ONG allemande, avait pour sa part choisi de braver l’interdit et de débarquer de force ses migrants à Lampedusa. Si la justice a invalidé l’arrestation de sa capitaine Carola Rackete, le navire est depuis, sous séquestre.