Mame Diarra Guèye, une septuagénaire vendeuse de friperie, ne sait plus à quel saint se vouer. Un certain Yves William Abou Diop né à Marseille et comptable de profession, est venu, un jour de l’année 2018, présenter des papiers d’autorisation de construire sur la devanture de la maison familiale de 1050 mètres carrés. Seule héritière de feu Abdoulaye Guèye, les autres membres de la famille étant décédés, Mame Diarra Guèye implore le ciel pour que justice soit rendue car, selon elle, Yves William Abou Diop ne fait pas partie de la famille et elle ne sait pas comment il a pu se procurer des papiers lui donnant le droit de construire dans une maison appartenant à autrui.
« J’ai fait des investigations et on m’a soufflé que le terrain de 15x10 lui a été vendu par l’huissier Ibrahima Bèye à qui j’avais loué cette partie. La femme de ce dernier travaille au tribunal de Dakar. Ils savent que je suis une femme démunie et seule qui a une progéniture jeune. C’est pourquoi, ils veulent s’attaquer à moi et me prendre de force l’héritage de mon père… Dans l’autorisation de construire qui lui a été délivrée, il est mentionné que la maison se trouve à la Médina à la rue 17x 20 or ma maison se trouve à la rue 17 x 18 » a-t-elle révélé d’emblée.
A en croire la dame Guèye, cette maison existe depuis 1830. « Yves William bénéfice de soutien de taille au niveau du Cadastre. Il s’agit de Salam Ndoye et un certain Samba qui lui ont délivré de faux papiers pour pouvoir s’octroyer mon terrain. Quand je suis allée au Cadastre munie de tous les papiers laissés par feu mon père afin de chercher un titre de droit réel, ils me l’ont refusé (Ndlr, ce n’est pas le Cadastre qui délivre les états de droits réels mais bien la Conservation foncière relevant des Domaines) » a pesté Mame Diarra Gueye.
Selon cette dernière, le sieur Diop avait commencé à construire depuis 2018 mais elle est partie au niveau du Descos faire une réclamation et les gendarmes lui auraient intimé l’ordre d’arrêter les travaux. C’est fort de cette injonction qu’elle a porté plainte devant la justice. « J’ai reçu notification par le biais de mon avocat que l’audience est fixée pour le 14 janvier prochain pour une plainte qui date de 2018. Je crois en la justice de mon pays, en dépit de la puissance financière de mon adversaire qui veut m’imposer une épreuve de force pour s’accaparer de mon bien. Dans mon for intérieur, j’ai l’intime conviction qu’il existe encore dans ce pays des personnes qui croient en la justice divine et des hommes. J’en appelle à la Première dame qui est du côté des démunies pour me venir en aide. Tout ceci n’est qu’un pur complot savamment ourdi par des hommes sachants » a-t-elle conclu.
Un numéro de téléphone nous a été communiqué comme étant celui d’Yves William Abou Diop. Nous l’avons composé pour recueillir la version des faits du Français d’origine sénégalaise mais il sonnait dans le vide. Nos colonnes restent ouvertes au « Marseillais » au cas où il souhaiterait s’exprimer sur les accusations portées contre lui…
Le Témoin
« J’ai fait des investigations et on m’a soufflé que le terrain de 15x10 lui a été vendu par l’huissier Ibrahima Bèye à qui j’avais loué cette partie. La femme de ce dernier travaille au tribunal de Dakar. Ils savent que je suis une femme démunie et seule qui a une progéniture jeune. C’est pourquoi, ils veulent s’attaquer à moi et me prendre de force l’héritage de mon père… Dans l’autorisation de construire qui lui a été délivrée, il est mentionné que la maison se trouve à la Médina à la rue 17x 20 or ma maison se trouve à la rue 17 x 18 » a-t-elle révélé d’emblée.
A en croire la dame Guèye, cette maison existe depuis 1830. « Yves William bénéfice de soutien de taille au niveau du Cadastre. Il s’agit de Salam Ndoye et un certain Samba qui lui ont délivré de faux papiers pour pouvoir s’octroyer mon terrain. Quand je suis allée au Cadastre munie de tous les papiers laissés par feu mon père afin de chercher un titre de droit réel, ils me l’ont refusé (Ndlr, ce n’est pas le Cadastre qui délivre les états de droits réels mais bien la Conservation foncière relevant des Domaines) » a pesté Mame Diarra Gueye.
Selon cette dernière, le sieur Diop avait commencé à construire depuis 2018 mais elle est partie au niveau du Descos faire une réclamation et les gendarmes lui auraient intimé l’ordre d’arrêter les travaux. C’est fort de cette injonction qu’elle a porté plainte devant la justice. « J’ai reçu notification par le biais de mon avocat que l’audience est fixée pour le 14 janvier prochain pour une plainte qui date de 2018. Je crois en la justice de mon pays, en dépit de la puissance financière de mon adversaire qui veut m’imposer une épreuve de force pour s’accaparer de mon bien. Dans mon for intérieur, j’ai l’intime conviction qu’il existe encore dans ce pays des personnes qui croient en la justice divine et des hommes. J’en appelle à la Première dame qui est du côté des démunies pour me venir en aide. Tout ceci n’est qu’un pur complot savamment ourdi par des hommes sachants » a-t-elle conclu.
Un numéro de téléphone nous a été communiqué comme étant celui d’Yves William Abou Diop. Nous l’avons composé pour recueillir la version des faits du Français d’origine sénégalaise mais il sonnait dans le vide. Nos colonnes restent ouvertes au « Marseillais » au cas où il souhaiterait s’exprimer sur les accusations portées contre lui…
Le Témoin