La police n’est pas près d’endosser la responsabilité de la mort du commerçant Masseck Ndiaye Diop connu sous Seck Ndiaye ou Modou Diop. Selon Le Quotidien, l’institution policière reconnaît qu’il y a eu échanges de coups entre ses éléments et la victime, mais elle s’empresse de signaler que lors de son arrestation pour recel présumé, le commerçant, de «forte corpulence», «rompu aux techniques de combat», aurait opposé une farouche résistance et «brandi une arme à feu».
La même source indique que les policiers ont dû s’y employer à plusieurs reprises, avec force, pour maîtriser le commerçant. Et qu’au cours de la bagarre, ce dernier a cogné les escaliers d’où le traumatisme crânien relevé par l’autopsie du défunt.
Ces événements, pronostiquent les informateurs du journal Le Quotidien, ont dû réveiller les complications respiratoires de Seck Ndiaye, qui aurait été sujet à une cardiopathie et à une pneumopathie.
Autre précision de la police : le commerçant ne serait pas mort dans les locaux du commissariat central suite à des tortures, comme défendu par les parents et proches de la victime. Il serait décédé à l’hôpital où il a été directement déposé après son arrestation musclée après qu’il a signalé dans la voiture qui le transportait, ses difficultés à respirer.
Le Quotidien annonce que la police va se prononcer officiellement sur l’affaire ce lundi.