Plus chanceux, I. Diallo, maître coranique de son état, qui avait loué sa chambre meublée à la proxénète, Anna Ndiaye, a été relaxé par le juge. Cette histoire de prostitution clandestine va à coup sûr, salir sa réputation .
Enseignant a la mosquée des "Ibadous" (salafistes), située sur l'avenue Malick Sy, le jeune homme avait loué sa chambre meublée a la dame Anna Ndiaye. Cette dernière qui avait transformé la pièce en lieu de débauche, y accueillait des filles de joie. Pour ferrer le maximum de clients, la proxénète et son acolyte faisaient des annonces accompagnées d'images pornographiques sur le net.
Ayant constaté des va-et-vient incessants sur les lieux, les limiers s'y rendent et interpellent les mises en cause. Au même moment, ils saisissent 42 paquets de préservatifs et des lubrifiants dans la chambre.
Auditionnée, Anna Ndiaye, 34 ans, révèle qu'elle payait quotidiennement 10.000 francs a son bailleur. Mieux, elle ajoute qu'elle avait hébergé Alima Ndiaye, laquelle lui versait 5.000 francs par jour.
A son tour, souligne "Rewmi", I. Diallo, domicilié a la Rue Dial Diop, déclare qu'il ignorait l'activité de ses coprévenues et qu'il n'y a jamais participé. Inculpé pour proxénétisme, défaut de carnet sanitaire et diffusion d'images a caractère pornographique, le trio a fait face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar, lundi dernier.
"J'ai hébergé Alima Diallo la veille de notre arrestation. Chaque deux jours, I. Diallo passait pour prendre son argent. Il a une fois trouvé un client sur les lieux", a fait savoir Anna Ndiaye.
Née en 1998, Alima Diallo confie qu'elle se prostitue pour soigner sa mère gravement malade. "Je viens de la Casamance. J'avais demandé à une connaissance de nous faire une annonce sur le net. J'avais l'intention d'aller chercher un carnet sanitaire", confesse-t-elle entre deux sanglots.
Pour sa part, I. Diallo renseigne que sa cocontractante a passé deux semaines dans la chambre. Apres le parquet qui a requis l'application de la loi, le conseil d'I. Diallo a plaidé le renvoi des fins de la poursuite. Avocat des deux dames, Me Khadim Kébé a sollicité une application bienveillante de la loi. Apres avoir disqualifié l'infraction de diffusion d'images a caractère pornographique en complicité, le président du tribunal a condamné Anna Ndiaye et Alima Diallo a trois mois de prison avec sursis. Quant a I. Diallo, il a été relaxé.
Enseignant a la mosquée des "Ibadous" (salafistes), située sur l'avenue Malick Sy, le jeune homme avait loué sa chambre meublée a la dame Anna Ndiaye. Cette dernière qui avait transformé la pièce en lieu de débauche, y accueillait des filles de joie. Pour ferrer le maximum de clients, la proxénète et son acolyte faisaient des annonces accompagnées d'images pornographiques sur le net.
Ayant constaté des va-et-vient incessants sur les lieux, les limiers s'y rendent et interpellent les mises en cause. Au même moment, ils saisissent 42 paquets de préservatifs et des lubrifiants dans la chambre.
Auditionnée, Anna Ndiaye, 34 ans, révèle qu'elle payait quotidiennement 10.000 francs a son bailleur. Mieux, elle ajoute qu'elle avait hébergé Alima Ndiaye, laquelle lui versait 5.000 francs par jour.
A son tour, souligne "Rewmi", I. Diallo, domicilié a la Rue Dial Diop, déclare qu'il ignorait l'activité de ses coprévenues et qu'il n'y a jamais participé. Inculpé pour proxénétisme, défaut de carnet sanitaire et diffusion d'images a caractère pornographique, le trio a fait face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar, lundi dernier.
"J'ai hébergé Alima Diallo la veille de notre arrestation. Chaque deux jours, I. Diallo passait pour prendre son argent. Il a une fois trouvé un client sur les lieux", a fait savoir Anna Ndiaye.
Née en 1998, Alima Diallo confie qu'elle se prostitue pour soigner sa mère gravement malade. "Je viens de la Casamance. J'avais demandé à une connaissance de nous faire une annonce sur le net. J'avais l'intention d'aller chercher un carnet sanitaire", confesse-t-elle entre deux sanglots.
Pour sa part, I. Diallo renseigne que sa cocontractante a passé deux semaines dans la chambre. Apres le parquet qui a requis l'application de la loi, le conseil d'I. Diallo a plaidé le renvoi des fins de la poursuite. Avocat des deux dames, Me Khadim Kébé a sollicité une application bienveillante de la loi. Apres avoir disqualifié l'infraction de diffusion d'images a caractère pornographique en complicité, le président du tribunal a condamné Anna Ndiaye et Alima Diallo a trois mois de prison avec sursis. Quant a I. Diallo, il a été relaxé.