Gravement blessé, il a été évacué à l’hôpital, il ne s’en est pas remis. "L’Observateur", via des témoignages, raconte la triste histoire de Doudou Ly.
Polygame, le défunt est père de deux enfants, dont le dernier qui n’a que deux mois porte le nom du maire Bamba Fall. Le défunt est connu pour son engagement envers son leader politique.
Joint tardivement au téléphone, Titi Camara, une tante du défunt, sort difficilement ce témoignage : «L’amour qu’il porte pour Bamba Fall, homme politique, est à l’origine de ce drame. Il n’a pas de retenue. Toute la journée du jeudi 16, nous n’avons cessé de l’appeler, mais il ne décrochait pas. S’il avait écouté ses parents, il n’allait pas se retrouver dans une telle situation».
A la maison mortuaire, un groupe de vieux venus compatir, demande à leur voisin d’être fort, car leur enfant est un exemple. «Votre enfant est un exemple, il n’est pas un agresseur, encore moins un voleur. Donc soit fort», témoigne un vieux dans son grand boubou bleu. Cheikh Tidiane Ly, le père du défunt, hausse la tête et dit : «Mon fils m’a fait honneur, il était agent de la mairie. S’il était un agresseur, j’aurais toute la honte du monde».
Le délégué du quartier Santhiaba Penc s’étrangle de colère à l’évocation du mot nervi : «Doudou Fall Ly n’est pas un nervi, c’est un agent de la municipalité. Ce que les gens véhiculent est faux, notre enfant n’est pas un nervi, mais le gestionnaire du terrain de Diaraf. C’est un digne et honnête père de famille».
Polygame, le défunt est père de deux enfants, dont le dernier qui n’a que deux mois porte le nom du maire Bamba Fall. Le défunt est connu pour son engagement envers son leader politique.
Joint tardivement au téléphone, Titi Camara, une tante du défunt, sort difficilement ce témoignage : «L’amour qu’il porte pour Bamba Fall, homme politique, est à l’origine de ce drame. Il n’a pas de retenue. Toute la journée du jeudi 16, nous n’avons cessé de l’appeler, mais il ne décrochait pas. S’il avait écouté ses parents, il n’allait pas se retrouver dans une telle situation».
A la maison mortuaire, un groupe de vieux venus compatir, demande à leur voisin d’être fort, car leur enfant est un exemple. «Votre enfant est un exemple, il n’est pas un agresseur, encore moins un voleur. Donc soit fort», témoigne un vieux dans son grand boubou bleu. Cheikh Tidiane Ly, le père du défunt, hausse la tête et dit : «Mon fils m’a fait honneur, il était agent de la mairie. S’il était un agresseur, j’aurais toute la honte du monde».
Le délégué du quartier Santhiaba Penc s’étrangle de colère à l’évocation du mot nervi : «Doudou Fall Ly n’est pas un nervi, c’est un agent de la municipalité. Ce que les gens véhiculent est faux, notre enfant n’est pas un nervi, mais le gestionnaire du terrain de Diaraf. C’est un digne et honnête père de famille».