Me Ameth Touré, le chargé de la communication du Syndicat des travailleurs de la justice a, lors de la rencontre qu'ils ont organisé ce matin avec la presse, indiqué qu’ils mènent "le combat de la dignité et de la justice sociale ». « Et aujourd'hui, l'administration sénégalaise, que nous avons tous la responsabilité de défendre et de protéger, souffre de maux terribles allant dans le sens de ne pas lui permettre d'atteindre les objectifs de performance qui lui sont assignés du simple fait d'une mauvaise gestion des ressources humaines", a fustigé M. Touré qui révèle : "Lorsque que le Syndicat des travailleurs de la justice exerce son droit de grève, certaines autorités essaient de donner l'impression d'un service public qui marche, parce qu'il y a des audiences qui se tiennent au niveau du Palais de justice où siègent des greffiers Ad hoc ».
Aussi, a-t-il lancé un appel aux usagers du service de la justice à qui il dira : « C’est une mascarade qui peut créer de l'insécurité judiciaire. A l'en croire, « lorsque ces audiences sont prises avec ces greffiers qui n'ont reçu aucune formation, qui n'ont aucune expertise pour faire le travail qui est dévolu aux greffiers, il y a des décisions qui seront rendus et ne seront jamais disponibles pour être exécutées au profit de ceux à qui elles profitent ». Poursuivant, il dira, aussi que, les décisions de justices vont être prononcées contre des citoyens déclarés coupables qui, « dans une procédure d’appel auraient pu recouvrer la liberté, mais que cette liberté ne leur sera jamais accordée parce que leurs dossiers ne seront pas portés devant le juge d’appel ». Ce que Me Touré et ses camarades appellent une insécurité judiciaire.
Me Touré conclut en demandant au gouvernement de prendre ses responsabilités parce que, pour eux, « l’administration doit cesser d’être ce géant aux pieds d’argile où ceux qui sont au sommet sont correctement traités, ceux qui sont au milieu et en bas sont des laissés pour compte »
Aussi, a-t-il lancé un appel aux usagers du service de la justice à qui il dira : « C’est une mascarade qui peut créer de l'insécurité judiciaire. A l'en croire, « lorsque ces audiences sont prises avec ces greffiers qui n'ont reçu aucune formation, qui n'ont aucune expertise pour faire le travail qui est dévolu aux greffiers, il y a des décisions qui seront rendus et ne seront jamais disponibles pour être exécutées au profit de ceux à qui elles profitent ». Poursuivant, il dira, aussi que, les décisions de justices vont être prononcées contre des citoyens déclarés coupables qui, « dans une procédure d’appel auraient pu recouvrer la liberté, mais que cette liberté ne leur sera jamais accordée parce que leurs dossiers ne seront pas portés devant le juge d’appel ». Ce que Me Touré et ses camarades appellent une insécurité judiciaire.
Me Touré conclut en demandant au gouvernement de prendre ses responsabilités parce que, pour eux, « l’administration doit cesser d’être ce géant aux pieds d’argile où ceux qui sont au sommet sont correctement traités, ceux qui sont au milieu et en bas sont des laissés pour compte »