Elle est dangereuse parce qu'elle expose nos diambars aux risques d'une guerre aux conséquences imprévisibles et fait de notre pays une cible potentiel pour les mouvances terroristes présentes dans cette région.
Elle est précipitée dans la mesure où une décision aussi grave ne doit pas être prise en 30 jours dans un empressement que rien de justifie. La recherche d'un consensus s'imposait pour une décision aussi grave.
La décision est mal fondée puisqu'elle n'est pas adossée sur une résolution de l'ONU ou d'une autre organisation internationale dans le cadre d'une opération de maintien de la paix comme celles qui ont valu à notre armée une belle réputation de professionnalisme. En donnant une suite favorable à la requête de l'Arabie Saoudite, le Président de la République a engagé notre pays dans une guerre en tant qu'allié d'un des belligérants. Il importe de relever que c'est l'Arabie Saoudite qui a souverainement décidé de s'engager dans la guerre civile du Yemen pour empêcher les rebelles Houthis d'obédience chiite de prendre le pouvoir et de faire basculer le rapport de force géopolitique au profit de l'Iran. Cette guerre préventive souverainement décidée par l'Arabie Saoudite n'est pas la nôtre.
S'agissant d'une guerre et non d'une opération de maintien de la paix, l'autorisation de l'Assemblée Nationale est requise. C'est à la suite de la consultation de son Assemblée Nationale que le Pakistan, un des plus grands pays musulmans du monde a refusé d'envoyer des soldats en Arabie Saoudite.
Pour jouer sur la fibre religieuse de la majorité musulmane, l'envoi des 2100 diambars est présenté comme une mission de protection des lieux saints de l'Islam. Il s'agit d'un prétexte fallacieux car ces lieux saints ne sont pas menacés.
La décision d'envoye les diambars en Arabie Saoudite est inopportune car elle va avoir pour effet de dégarnir les rangs de notre armée alors que notre sous région est sous la menace des mouvances djihadistes et que la protection de notre territoires nationale constitue la priorité absolue.
Le Président Macky Sall a récemment affirmé qu'il sait revenir sur ses décisions lorsque celles ci s'avèrent mauvaises. Il a une excellente occasion de mettre en pratique cette faculté en reconsidérant sa décision qui n'est pas partagée par la majorité des sénégalais. Ce serait tout à son honneur."
Mame Adama Gueye
Elle est précipitée dans la mesure où une décision aussi grave ne doit pas être prise en 30 jours dans un empressement que rien de justifie. La recherche d'un consensus s'imposait pour une décision aussi grave.
La décision est mal fondée puisqu'elle n'est pas adossée sur une résolution de l'ONU ou d'une autre organisation internationale dans le cadre d'une opération de maintien de la paix comme celles qui ont valu à notre armée une belle réputation de professionnalisme. En donnant une suite favorable à la requête de l'Arabie Saoudite, le Président de la République a engagé notre pays dans une guerre en tant qu'allié d'un des belligérants. Il importe de relever que c'est l'Arabie Saoudite qui a souverainement décidé de s'engager dans la guerre civile du Yemen pour empêcher les rebelles Houthis d'obédience chiite de prendre le pouvoir et de faire basculer le rapport de force géopolitique au profit de l'Iran. Cette guerre préventive souverainement décidée par l'Arabie Saoudite n'est pas la nôtre.
S'agissant d'une guerre et non d'une opération de maintien de la paix, l'autorisation de l'Assemblée Nationale est requise. C'est à la suite de la consultation de son Assemblée Nationale que le Pakistan, un des plus grands pays musulmans du monde a refusé d'envoyer des soldats en Arabie Saoudite.
Pour jouer sur la fibre religieuse de la majorité musulmane, l'envoi des 2100 diambars est présenté comme une mission de protection des lieux saints de l'Islam. Il s'agit d'un prétexte fallacieux car ces lieux saints ne sont pas menacés.
La décision d'envoye les diambars en Arabie Saoudite est inopportune car elle va avoir pour effet de dégarnir les rangs de notre armée alors que notre sous région est sous la menace des mouvances djihadistes et que la protection de notre territoires nationale constitue la priorité absolue.
Le Président Macky Sall a récemment affirmé qu'il sait revenir sur ses décisions lorsque celles ci s'avèrent mauvaises. Il a une excellente occasion de mettre en pratique cette faculté en reconsidérant sa décision qui n'est pas partagée par la majorité des sénégalais. Ce serait tout à son honneur."
Mame Adama Gueye
