Nouvellement constitué ce matin, lors de l’ouverture de l’audience à la Chambre criminelle de Dakar, dans l’afffaire de viol présumé et menace de mort opposant le président du parti Pastef, Ousmane Sonko à Adji Sarr, Me Macodou Ndour, avocat de la patronne du salon de massage Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, a dénoncé le fait pour le juge de leur refuser d’avoir le temps nécessaire de connaître le dossier. « Il y a des avocats qui étaient constitués depuis le début. Donc, c’était normal qu’ayant notamment fait constitution ce matin, que je puisse disposer du dossier et du temps nécessaire pour le consulter. Malheureusement, le président nous a refusé ça, parce que nous sommes six nouveaux avocats constitués », a argué Me Macodou Ndour.
Donc, fustige l’avocat de Ndèye Khady Ndiaye, « aujourd’hui, c’est une nouvelle composition, le tribunal est présidé par un juge qui avait même siégé dans le dossier de Mame Mbaye Niang et qui nous a refusé un droit basique, fondamental, de la défense, le droit à disposer du dossier et à disposer du temps suffisant pour le consulter. C’est un dossier qui est composé de 471 pages, dont il y a des vidéos et plusieurs éléments audio. Donc, même un renvoi en huitaine ou quinzaine, aurait été insuffisant pour nous permettre de pouvoir prendre connaissance de ce dossier-là ».
De l’avis de la robe noire, « il s’agit là, d’une violation flagrante des droits de la défense. Nous sommes en matière criminelle et que tout accusé qui comparaît devant la Chambre criminelle, a le droit d’être assisté par un avocat. C’est une prescription absolue du code de procédure pénale ».
Ainsi, devant cette situation, « les avocats d’Ousmane Sonko ont décidé de se retirer. Et les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, qui étaient constitués depuis le début, qui étaient prêts eux, à plaider le dossier, parce qu’ils le connaissaient bien, se sont solidarisés, parce qu’ils ont estimé qu’il était inconcevable que des confrères nouvellement constitués, qui ne connaissent pas le dossier, qui ne l’ont pas lu, puissent se voir refuser la possibilité de plaider ce dossier-là », fulmine-t-il.
Toutefois, dira Me Ndour, « ce que nous constatons, les débats se sont poursuivis. Le président à décidé de poursuivre les débats malgré le fait que Ndèye Khady Ndiaye comparaît seule à la barre, ça c’est une violation du code de procédure pénale, qui prescrit une obligation d’assistance de l’accusé, qui comparaît devant la Chambre criminelle ».
« Ce que le président aurait dû faire, c’aurait été de constater qu’il n’y a pas d’avocat pour Nd7ye Khady Ndiaye et de renvoyer le dossier, de saisir le Bâtonnier pour la commission d’office d’un nouvel avocat ou bien demander à Ndèye Khady Ndiaye d’en constituer un ou plusieurs nouveaux. Ce qui n’a pas été fait. Ce qui vicie aujourd’hui à notre sens, la procédure. Toute décision qui sera rendue à l’issue de cette procédure-là, sera absolument viciée et ne sera pas crédible, en tout cas aux yeux de l’opinion », a martelé le conseil de la défense.
Sud Quotidien
Donc, fustige l’avocat de Ndèye Khady Ndiaye, « aujourd’hui, c’est une nouvelle composition, le tribunal est présidé par un juge qui avait même siégé dans le dossier de Mame Mbaye Niang et qui nous a refusé un droit basique, fondamental, de la défense, le droit à disposer du dossier et à disposer du temps suffisant pour le consulter. C’est un dossier qui est composé de 471 pages, dont il y a des vidéos et plusieurs éléments audio. Donc, même un renvoi en huitaine ou quinzaine, aurait été insuffisant pour nous permettre de pouvoir prendre connaissance de ce dossier-là ».
De l’avis de la robe noire, « il s’agit là, d’une violation flagrante des droits de la défense. Nous sommes en matière criminelle et que tout accusé qui comparaît devant la Chambre criminelle, a le droit d’être assisté par un avocat. C’est une prescription absolue du code de procédure pénale ».
Ainsi, devant cette situation, « les avocats d’Ousmane Sonko ont décidé de se retirer. Et les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, qui étaient constitués depuis le début, qui étaient prêts eux, à plaider le dossier, parce qu’ils le connaissaient bien, se sont solidarisés, parce qu’ils ont estimé qu’il était inconcevable que des confrères nouvellement constitués, qui ne connaissent pas le dossier, qui ne l’ont pas lu, puissent se voir refuser la possibilité de plaider ce dossier-là », fulmine-t-il.
Toutefois, dira Me Ndour, « ce que nous constatons, les débats se sont poursuivis. Le président à décidé de poursuivre les débats malgré le fait que Ndèye Khady Ndiaye comparaît seule à la barre, ça c’est une violation du code de procédure pénale, qui prescrit une obligation d’assistance de l’accusé, qui comparaît devant la Chambre criminelle ».
« Ce que le président aurait dû faire, c’aurait été de constater qu’il n’y a pas d’avocat pour Nd7ye Khady Ndiaye et de renvoyer le dossier, de saisir le Bâtonnier pour la commission d’office d’un nouvel avocat ou bien demander à Ndèye Khady Ndiaye d’en constituer un ou plusieurs nouveaux. Ce qui n’a pas été fait. Ce qui vicie aujourd’hui à notre sens, la procédure. Toute décision qui sera rendue à l’issue de cette procédure-là, sera absolument viciée et ne sera pas crédible, en tout cas aux yeux de l’opinion », a martelé le conseil de la défense.
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