La bataille de la procédure est déjà lancée pour le procès de Hissène Habré. Les avocats de l'ancien Président tchadien ont refusé de se présenter dans la salle n°4 pour défendre leur client. « Nous allons rester à l’extérieur de ce Palais de justice qui n’est pas à l’honneur de la justice aujourd’hui », a déclaré, Me François Serres, dans la hall du Tribunal. Aussi dit-il, « nous ne pouvons pas participer à un procès dont nous considérons que l’issue est fatale pour notre client. Le Président Habré a été forcé ce matin pour la troisième fois, manu militari de sa cellule de la prison du Cap Manuel à comparaître. Il a été amené de force par les éléments de la garde pénitenciers », a souligné l’avocat de Habré.
Me Serres dénonce ce qu’il appelle un complot contre son client. « La feuille de route est déjà tracée. Ils ( Ndlr : Juges) sont dans une situation d’hiérarchie inférieure à l’organisation judiciaire sénégalaise. La procédure a été biaisée depuis le début parce qu’à partir du moment où je ne peux pas me rendre au Tchad en tant qu’avocat de Habré et, au moment où vous, journalistes, vous ne pouvez pas vous rendre au Tchad librement pour enquêter sur Idriss Deby ou Hissène Habré », regrette la robe noire.
Par ailleurs, Me Serres accuse le Gouvernement sénégalais « de se coucher derrière le financement tchadien, américain et français ». L'avocat renseigne que lorsque les autres personnes impliquées dans ce procès ne sont pas inquiétées, « il n’y a plus de paix, plus d’accord entre le Tchad et le Sénégal ».
Me Serres dénonce ce qu’il appelle un complot contre son client. « La feuille de route est déjà tracée. Ils ( Ndlr : Juges) sont dans une situation d’hiérarchie inférieure à l’organisation judiciaire sénégalaise. La procédure a été biaisée depuis le début parce qu’à partir du moment où je ne peux pas me rendre au Tchad en tant qu’avocat de Habré et, au moment où vous, journalistes, vous ne pouvez pas vous rendre au Tchad librement pour enquêter sur Idriss Deby ou Hissène Habré », regrette la robe noire.
Par ailleurs, Me Serres accuse le Gouvernement sénégalais « de se coucher derrière le financement tchadien, américain et français ». L'avocat renseigne que lorsque les autres personnes impliquées dans ce procès ne sont pas inquiétées, « il n’y a plus de paix, plus d’accord entre le Tchad et le Sénégal ».