«Une fois encore, il y a cet acharnement qui continue, ce manque de sérénité dans le dossier du traitement de Hissène Habré qu’elles (Ndlr : les autorités) ont décidé de condamner avant même son jugement. Et aujourd’hui dimanche, il a été menotté pour être amené vers une destination inconnue, comme si Hissène Habré n’avait pas de droit», déclare Me El Hadji Diouf.
C’est en ce sens que l’avocat de l’ex président tchadien, s’étonne du «manque de sérénité des autorités sénégalaises dans le dossier Habré». Il atteste ainsi que «l’Etat du Sénégal s’est toujours comporté de la sorte et toujours il a échoué dans le traitement judiciaire du dossier de Habré». A cet effet, «vu cet acharnement des autorités sénégalaises sur mon client, comme si, dit-il, Hissène Habré n’était pas un être humain», il en appelle à la responsabilité des organisations des droits de l’homme.
«Toutes les organisations des droits de l’homme doivent prendre en charge maintenant cette question qui pose sur la table les droits de l’homme», affirme Me El Hadji Diouf tout en indiquant que «les droits de son client sont violés tous les jours, mais personne ne réagit, aucune organisation des droits de l’homme ne dit mot».
Plus déterminé que jamais à défendre son client, Me Diouf dénonce ce comportement des autorités qu’il qualifie de «barbarisme». «Ce comportement barbare qui consiste à enlever un être humain, et de surcroît un ancien chef d’Etat, c’est inadmissible», abhorre Me El Hadji Diouf qui clame que «rien, ni personne, même par le Président Obama, ne pourra faire plier Habré. Ils verront ce qu’ils verront. Parce qu’ils ne peuvent pas juger Hissène Habré. Ce qu’ils font, c’est un déni de justice et on ne laissera pas faire. Ils vont voir».
Il faut noter que le Procureur général des Chambres africaines en charge de juger Habré se prononcera, aujourd’hui, sur cette affaire lors d’un point de presse.
C’est en ce sens que l’avocat de l’ex président tchadien, s’étonne du «manque de sérénité des autorités sénégalaises dans le dossier Habré». Il atteste ainsi que «l’Etat du Sénégal s’est toujours comporté de la sorte et toujours il a échoué dans le traitement judiciaire du dossier de Habré». A cet effet, «vu cet acharnement des autorités sénégalaises sur mon client, comme si, dit-il, Hissène Habré n’était pas un être humain», il en appelle à la responsabilité des organisations des droits de l’homme.
«Toutes les organisations des droits de l’homme doivent prendre en charge maintenant cette question qui pose sur la table les droits de l’homme», affirme Me El Hadji Diouf tout en indiquant que «les droits de son client sont violés tous les jours, mais personne ne réagit, aucune organisation des droits de l’homme ne dit mot».
Plus déterminé que jamais à défendre son client, Me Diouf dénonce ce comportement des autorités qu’il qualifie de «barbarisme». «Ce comportement barbare qui consiste à enlever un être humain, et de surcroît un ancien chef d’Etat, c’est inadmissible», abhorre Me El Hadji Diouf qui clame que «rien, ni personne, même par le Président Obama, ne pourra faire plier Habré. Ils verront ce qu’ils verront. Parce qu’ils ne peuvent pas juger Hissène Habré. Ce qu’ils font, c’est un déni de justice et on ne laissera pas faire. Ils vont voir».
Il faut noter que le Procureur général des Chambres africaines en charge de juger Habré se prononcera, aujourd’hui, sur cette affaire lors d’un point de presse.