Quel est l’état de service actuel de la Snr ?
Cette société, que j’ai aujourd’hui l’honneur de diriger, a été créée par la loi 91-21 du 16 février 1991, dans le cadre du programme d’assainissement du secteur bancaire parapublic qui a abouti à la liquidation des banques nationales que sont la Bnds, l’Usb, l’Assurbank, la Sonaga, la Sonabanque, la Sofisedit, la Bsk. Elle a pour objet principal, le recouvrement des créances de ces banques liquidées qui lui sont transférées par l’État et le remboursement de leurs dépôts gelés. A L’état actuel, la Snr a réalisé des résultats conséquents, pour avoir recouvré, après 22 ans d’existence, plus de 60 milliards de créances et remboursé 40 milliards de dépôt. Pour pérenniser cette entreprise dont l’expertise est avérée en matière de recouvrement, nous sommes en train de réfléchir en interne pour proposer aux autorités un élargissement de l’objet social de la Snr, pour lui permettre de pouvoir recouvrer efficacement d’autres créances publiques non fiscales comme celles en souffrance des sociétés nationales et les amendes prononcées par nos cours et tribunaux. Cela contribuerait à renflouer les caisses de l’État.
La dure conjoncture a abouti au slogan «dëk bi dafa Macky». Etes-vous d’avis ?
En parlant de précarité, vous faites certainement allusion aux conditions d’existence des Sénégalais. Je pense que ceux qui tiennent ce genre de propos sont simplement animés de mauvaises intentions. Tous les gens sérieux savent que le niveau de vie des Sénégalais a connu une très nette amélioration, depuis l’avènement du Président Macky Sall qui, dés l’entame de son mandat, s’est attelé à prendre en charge leurs préoccupations. La première mesure qu’il a prise concerne la réduction des prix des denrées de première nécessité. Il a ensuite diminué l’impôt sur le revenu et impacté positivement sur le salaire des fonctionnaires. La bourse familiale et la couverture maladie universelle sont des mesures sociales louées par toutes les populations. La fourniture d’électricité a été aussi nettement améliorée.
Des infrastructures structurantes ont été réalisées pour régler définitivement le problème des inondations. Avec toutes ces actions posées en deux ans, on peut dire objectivement que le Président Macky Sall a sensiblement amélioré les conditions d’existence des Sénégalais.
Est-ce à dire que le bilan du Président Sall est positif ?
Le Président Macky Sall a beaucoup fait en l’espace de deux ans. Outre les mesures sociales pertinentes citées ci-haut, le Président Sall, soucieux de la jeunesse, a mis sur pied l’Agence nationale de sécurité de proximité qui va employer dix mille jeunes, sans compter les milliers d’autres recrutés en 2013 dans la Fonction Publique. Il a aussi jeté les véritables bases du développement de notre pays, en mettant en place des instruments capables de soutenir notre développement : le Fonsis, le Fongip et la Bnde. L’acte III de la décentralisation et la modernisation de l’agriculture font partie également des instruments qui vont mettre le pays sur les rails de l’émergence. Il faut ajouter également à l’actif du Président Macky Sall, l’instauration de la bonne gouvernance dans la gestion publique. Oui, un tel bilan est largement positif.
Le Pm fait l’objet d’attaques acerbes venant même de responsable de l’Apr. N’est-ce pas là fragiliser votre parti ?
Je pense que les attaques contre le Premier ministre ne sont bonnes ni pour le parti, ni pour l’État. Si Aminata Touré est aujourd’hui premier ministre, c’est qu’elle jouit de la confiance du Président de la République. Et tant que cette confiance demeurera ; on doit la laisser travailler en paix ; dans l’intérêt du pays. Si on a réussi ; au niveau de l’Apr, à prendre le pouvoir après seulement trois ans d’existence, c’est parce que nous avons été solidaires. Cette solidarité doit être maintenue, pour accompagner le Président Sall et l’aider à réussir sa noble mission. Ce n’est pas en installant une instabilité dans la gouvernance de ce pays qu’on arrivera à résoudre les problèmes des sénégalais. Restons donc solidaires.
La presse a fait écho du débauchage de Sitor Ndour par Macky Sall pour reconquérir la mairie de Fatick. Qu’en est-il ?
Sitor n’a pas réellement le poids politique qu’on veut lui prêter.
En réalité, il n’existe que par les médias et par le bruit qu’il fait. Mais, sur le terrain politique, il ne représente rien. La preuve : il a été lamentablement battu dans son centre de vote et dans son quartier à Fatick, lors de la dernière présidentielle. Mais, même s’il n’a aucune base politique, s’il décide de venir nous rejoindre, ce serait un militant de plus pour l’Apr.
Convoitez-vous la Mairie de Fatick ?
Je peux dire que j’ai la légitimité politique, l’expérience et les compétences pour pouvoir prétendre diriger la mairie de Fatick. Présentement, ma préoccupation principale, c’est occuper le terrain et travailler à faire gagner largement la liste qui présentera l’Apr aux locales du 29 juin 2014. Et si à l’issue de ces élections, les conseillers de notre liste me manifestent leur confiance, c’est avec plaisir que j’accepterai d’être le Maire de la commune de Fatick. Mon combat reste une victoire de l’Apr aux locales et un second mandat à l’actif de Macky Sall en 2017.
Entretien réalisé par
Sekou Dianko DIATTA
Cette société, que j’ai aujourd’hui l’honneur de diriger, a été créée par la loi 91-21 du 16 février 1991, dans le cadre du programme d’assainissement du secteur bancaire parapublic qui a abouti à la liquidation des banques nationales que sont la Bnds, l’Usb, l’Assurbank, la Sonaga, la Sonabanque, la Sofisedit, la Bsk. Elle a pour objet principal, le recouvrement des créances de ces banques liquidées qui lui sont transférées par l’État et le remboursement de leurs dépôts gelés. A L’état actuel, la Snr a réalisé des résultats conséquents, pour avoir recouvré, après 22 ans d’existence, plus de 60 milliards de créances et remboursé 40 milliards de dépôt. Pour pérenniser cette entreprise dont l’expertise est avérée en matière de recouvrement, nous sommes en train de réfléchir en interne pour proposer aux autorités un élargissement de l’objet social de la Snr, pour lui permettre de pouvoir recouvrer efficacement d’autres créances publiques non fiscales comme celles en souffrance des sociétés nationales et les amendes prononcées par nos cours et tribunaux. Cela contribuerait à renflouer les caisses de l’État.
La dure conjoncture a abouti au slogan «dëk bi dafa Macky». Etes-vous d’avis ?
En parlant de précarité, vous faites certainement allusion aux conditions d’existence des Sénégalais. Je pense que ceux qui tiennent ce genre de propos sont simplement animés de mauvaises intentions. Tous les gens sérieux savent que le niveau de vie des Sénégalais a connu une très nette amélioration, depuis l’avènement du Président Macky Sall qui, dés l’entame de son mandat, s’est attelé à prendre en charge leurs préoccupations. La première mesure qu’il a prise concerne la réduction des prix des denrées de première nécessité. Il a ensuite diminué l’impôt sur le revenu et impacté positivement sur le salaire des fonctionnaires. La bourse familiale et la couverture maladie universelle sont des mesures sociales louées par toutes les populations. La fourniture d’électricité a été aussi nettement améliorée.
Des infrastructures structurantes ont été réalisées pour régler définitivement le problème des inondations. Avec toutes ces actions posées en deux ans, on peut dire objectivement que le Président Macky Sall a sensiblement amélioré les conditions d’existence des Sénégalais.
Est-ce à dire que le bilan du Président Sall est positif ?
Le Président Macky Sall a beaucoup fait en l’espace de deux ans. Outre les mesures sociales pertinentes citées ci-haut, le Président Sall, soucieux de la jeunesse, a mis sur pied l’Agence nationale de sécurité de proximité qui va employer dix mille jeunes, sans compter les milliers d’autres recrutés en 2013 dans la Fonction Publique. Il a aussi jeté les véritables bases du développement de notre pays, en mettant en place des instruments capables de soutenir notre développement : le Fonsis, le Fongip et la Bnde. L’acte III de la décentralisation et la modernisation de l’agriculture font partie également des instruments qui vont mettre le pays sur les rails de l’émergence. Il faut ajouter également à l’actif du Président Macky Sall, l’instauration de la bonne gouvernance dans la gestion publique. Oui, un tel bilan est largement positif.
Le Pm fait l’objet d’attaques acerbes venant même de responsable de l’Apr. N’est-ce pas là fragiliser votre parti ?
Je pense que les attaques contre le Premier ministre ne sont bonnes ni pour le parti, ni pour l’État. Si Aminata Touré est aujourd’hui premier ministre, c’est qu’elle jouit de la confiance du Président de la République. Et tant que cette confiance demeurera ; on doit la laisser travailler en paix ; dans l’intérêt du pays. Si on a réussi ; au niveau de l’Apr, à prendre le pouvoir après seulement trois ans d’existence, c’est parce que nous avons été solidaires. Cette solidarité doit être maintenue, pour accompagner le Président Sall et l’aider à réussir sa noble mission. Ce n’est pas en installant une instabilité dans la gouvernance de ce pays qu’on arrivera à résoudre les problèmes des sénégalais. Restons donc solidaires.
La presse a fait écho du débauchage de Sitor Ndour par Macky Sall pour reconquérir la mairie de Fatick. Qu’en est-il ?
Sitor n’a pas réellement le poids politique qu’on veut lui prêter.
En réalité, il n’existe que par les médias et par le bruit qu’il fait. Mais, sur le terrain politique, il ne représente rien. La preuve : il a été lamentablement battu dans son centre de vote et dans son quartier à Fatick, lors de la dernière présidentielle. Mais, même s’il n’a aucune base politique, s’il décide de venir nous rejoindre, ce serait un militant de plus pour l’Apr.
Convoitez-vous la Mairie de Fatick ?
Je peux dire que j’ai la légitimité politique, l’expérience et les compétences pour pouvoir prétendre diriger la mairie de Fatick. Présentement, ma préoccupation principale, c’est occuper le terrain et travailler à faire gagner largement la liste qui présentera l’Apr aux locales du 29 juin 2014. Et si à l’issue de ces élections, les conseillers de notre liste me manifestent leur confiance, c’est avec plaisir que j’accepterai d’être le Maire de la commune de Fatick. Mon combat reste une victoire de l’Apr aux locales et un second mandat à l’actif de Macky Sall en 2017.
Entretien réalisé par
Sekou Dianko DIATTA