Ils sont beaucoup à penser que ce sont les bailleurs de fonds des organisations de défense des droits de l'Homme qui orientent les combats portés par elles. Une conception que Me Assane Dioma Ndiaye balaie d'un revers de main. "En ce qui concerne mon organisation (la Lsdh), on n'a jamais eu d'activité conçu par un bailleur. Toutes les activités que nous menons, les rares d'ailleurs, en tant qu'organisation bénévole, parce qu'ayant une profession, sont dictées par les circonstances de l'heure. Par exemple, en matière de torture et dans le cadre de renforcement de droits qui paraissent vulnérables, comme les agressions, entre autres. Quand une ambassade a voulu financer notre organisation pour mener le plaidoyer sur l'homosexualité, on a décliné l'offre pour des raisons simples. Nous avions estimé que les raisons de l'heure n'étaient pas une urgences", a dit le président de la Lsdh.
A l'en croire, "le principe des organisations de droits de l'Homme doit être d'un caractère d'intérêt général". "Je voudrais signaler qu'aujourd'hui, ces financement sont devenus rares. Ce sont les multinationales en droits de l'Homme qui captent tous les financements. C'est rare de voir un bailleur financer une organisation locale comme les nôtres. C'est sur la base de contributions volontaires des membres que les organisations arrivent à mener leurs activités. Même pour les charges, nous ne bénéficions pas de logistiques publiques et nous sommes obligés de tout prendre en compte. Le petit personnel qui travaille chez nous fait du bénévolat. Nous n'avons pas les moyens de les payer. Parfois, il y a des difficultés de payer le loyer des sièges. Notre seul objectif est de faire prospérer les droits de l'Homme et assister les personnes vulnérables", a dit Me Ndiaye.
A l'en croire, "le principe des organisations de droits de l'Homme doit être d'un caractère d'intérêt général". "Je voudrais signaler qu'aujourd'hui, ces financement sont devenus rares. Ce sont les multinationales en droits de l'Homme qui captent tous les financements. C'est rare de voir un bailleur financer une organisation locale comme les nôtres. C'est sur la base de contributions volontaires des membres que les organisations arrivent à mener leurs activités. Même pour les charges, nous ne bénéficions pas de logistiques publiques et nous sommes obligés de tout prendre en compte. Le petit personnel qui travaille chez nous fait du bénévolat. Nous n'avons pas les moyens de les payer. Parfois, il y a des difficultés de payer le loyer des sièges. Notre seul objectif est de faire prospérer les droits de l'Homme et assister les personnes vulnérables", a dit Me Ndiaye.