En marge de la conférence de presse du mouvement Y’en a marre, tenue hier, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) a indiqué que cela n’aura pas de conséquence sur la réalité du pourvoi. « Il n’y a pas à s’alarmer outre mesure. On ne pourra jamais pénaliser un requérant de n’avoir pas déposé une conclusion dès lors qu’il n’a pas encore reçu l’arrêt. De ce point de vue, ceux qui réclament l’arrêt sont couverts par la loi », a-t-il dit. Cependant, souligne l’avocat, « il est important, quand une décision est rendue, de la mettre à la disposition des parties intéressées pour que ceux qui ont formé le pourvoi en cassation puissent déposer leurs mémoires ». Me Ndiaye de poursuivre : « Si c’est un problème technique et rédactionnel, il n’y a pas à fouetter un chat. Par contre, si c’est une rétention volontaire, ce serait extrêmement grave ». Quoi qu’il en soit, il exhorte la Crei à « clore » le débat en mettant l’arrêt à la disposition des parties.
Me Assane Dioma Ndiaye sur l'indisponibilité de l'arrêt de la Crei : "Il n'y a pas lieu de s'alarmer"
Rédigé le Mardi 14 Avril 2015 à 19:07 | Lu 75 fois | 0 commentaire(s)
La semaine dernière, le Parti démocratique sénégalais (Pds) se plaignait du retard de la notification de l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) aux avocats de la défense dans le procès de Karim Wade, condamné à 6 ans de prison ferme. Mais, Me Assane Dioma Ndiaye estime, selon Le Quotidien, qu’il n’y a pas péril en la demeure. Pour lui, ceux qui doivent se pourvoir sont couverts par la loi puisque ce n’est pas de leur faute.
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