« Serigne Mbaye Thiam a violé la souveraineté du juge, mais aussi l’indivisibilité du concours en annulant une partie des candidats qui ont subi l’examen. Il est dans l’obligation de respecter la décision de la Cour suprême », a souligné Me Aliou Sow, avocat des 690 élèves-maîtres. « La première obligation de l’Etat, c’est de respecter la décision rendue par la Cour suprême », a plaidé l’avocat des élèves-maîtres qui clame l’innocence de ses clients. « Ils n’ont jamais fraudé, ceux qui ont fraudé sont les agents qui sont dans le ministère et le ministre est le premier responsable de ce qui est arrivé », insiste-t-il.
Par ailleurs, les élèves-maîtres ont également dénoncé le soutien des députés à Serigne Mbaye Thiam lors de son passage à l’Hémicycle pour le vote de son budget de 2016. Me Sow s’interroge : "Comment des députés, garants de la loi, peuvent pousser un ministre à la violer ? Cette réaction des députés et celle du ministre mettent à rude épreuve l’Etat de droit ». Le verdict de Me Sow est sans équivoque : « Dans un Etat de droit, le ministre de l’Education nationale devrait démissionner puisqu’il a échoué. La Cour suprême a dit le droit et le ministre devait l’appliquer. Pour une bonne suite de ce dossier, le ministre devait être dessaisi de ses fonctions gouvernementales ».
A titre de dommages et intérêts, l’Etat du Sénégal doit au minimum 100 milliards FCfa aux élèves-maîtres, selon Me Sow, qui appelle la communauté nationale et internationale à se mobiliser pour la réintégration des 690 élèves-maîtres dans leur droit.
Par ailleurs, les élèves-maîtres ont également dénoncé le soutien des députés à Serigne Mbaye Thiam lors de son passage à l’Hémicycle pour le vote de son budget de 2016. Me Sow s’interroge : "Comment des députés, garants de la loi, peuvent pousser un ministre à la violer ? Cette réaction des députés et celle du ministre mettent à rude épreuve l’Etat de droit ». Le verdict de Me Sow est sans équivoque : « Dans un Etat de droit, le ministre de l’Education nationale devrait démissionner puisqu’il a échoué. La Cour suprême a dit le droit et le ministre devait l’appliquer. Pour une bonne suite de ce dossier, le ministre devait être dessaisi de ses fonctions gouvernementales ».
A titre de dommages et intérêts, l’Etat du Sénégal doit au minimum 100 milliards FCfa aux élèves-maîtres, selon Me Sow, qui appelle la communauté nationale et internationale à se mobiliser pour la réintégration des 690 élèves-maîtres dans leur droit.