La présidente du mouvement «Osez l’Avenir» compte poursuivre son compagnonnage avec le leader de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Macky Sall. Se faisant une fervente avocate du locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, Me Aissata Tall Sall considère que ce dernier a le droit de se présenter à l’élection de 2024. «Macky Sall est notre candidat. Nous attendons seulement confirmation de sa part.
En politique, nous avons le courage de nos idées et nous les assumons pleinement. Moi je ne suis pas la personne qui est avec un président de la République un jour et qui le lendemain, peut lui dire au revoir parce que son ambition est devant elle. J’ai des ambitions, mais quand je suis avec le Président Macky Sall, je suis avec lui jusqu’au bout. Mon souhait, ma volonté et ma force de détermination, c’est qu’il réclame encore le suffrage des Sénégalais en 2024, que les Sénégalais l’élisent pour que nous continuions à être à la disposition de leurs intérêts», a déclaré Me Aissata Tall Sall qui inaugurait ce week-end le siège de son mouvement à Podor. Très en verve, elle estime que le problème de la candidature du Président Macky Sall a été réglé. «Le Conseil constitutionnel a fini de régler cette histoire de troisième mandat. Il n’y a pas de troisième mandat qui tienne, il y a un deuxième quinquennat.
Quand le Président Macky Sall a voulu ramener son mandat de 7 à 5 ans, le Conseil constitutionnel lui a signifié qu’il ne pouvait pas le faire, parce que la Constitution qui l’avait élu était celle-là que Me Abdoulaye Wade avait laissée en partant. La nouvelle Constitution qui limite les mandats à 2, c’est celle-là qui va s’inaugurer à partir de son mandat de 2019. Macky Sall a fait ce premier mandat sous l’ère de cette nouvelle Constitution. Il a encore la possibilité juridique de faire le second mandat à partir de 2024», tranche Me Aïssata Tall Sall avant d’ajouter : «Maintenant, la femme politique a décidé que son candidat, c’est Macky Sall. Nous attendons qu’il le confirme. Je l’espère, je souhaite et prie pour qu’il le confirme. Nous sommes déjà prêts et n’attendons que ce feu vert pour l’amener jusqu’à la victoire.»
Par ailleurs, Me Aïssata Tall Sall s’est fortement émue de la sortie «malencontreuse et xénophobe» du Président tunisien, Kaïs Saïed, contre les Africains. «Nous étions très peinée par les propos tenus par le Président tunisien. Mais nous avons été un peu plus rassurée quand nous l’avions entendu s’excuser et regretter la virulence des propos qu’il a tenus», a déclaré le ministre des Affaires Etrangères qui rappelle que la Tunisie est un «pays africain membre de l’Union africaine» et que «l’Afrique est un continent peuplé de noirs et de blancs».
En outre, elle a révélé que le Sénégal a fait une démarche dans deux directions. «La première, c’est de nous assurer de la protection et de la sauvegarde des intérêts de nos compatriotes. Nous l’avons fait via notre ambassade à Tunis qui a,très tôt, pris les dispositions nécessaires non seulement pour les sécuriser, mais aussi pour mettre à leur disposition une ligne d’appel téléphonique d’urgence ainsi que les services du ministère en vigilance permanente H24 pour permettre aux Sénégalais de bénéficier de la protection de l’ambassade», affirme-t-elle. La deuxième démarche, c’est l’échange qu’elle a eu avec son homologue de l’Union des Comores qui assure la présidence de l’Union Africaine.
«ON M’A EXCLUE DU PS SANS QU’UNE NOTIFICATION M’AIT ETE FAITE…»
Le mouvement «Osez l’Avenir», de l’avis de sa fondatrice (Me Aïssata Tall Sall), est né d’un défi. «A l’époque, j’étais en plein conflit avec le Parti socialiste. Un conflit que je n’ai pas voulu et que je n’ai pas souhaité. Mais je suis une lionne ; quand on m’impose la bagarre, je me bats. J’avais pensé qu’au Parti socialiste, il était temps de changer les idées, les hommes qui le portent pour toujours, essayer de nous performer et d’être au diapason de ce que recherche le peuple sénégalais parce que tout compte fait, la finalité de la politique, c’est cela. Et pour avoir nourri cette ambition de vouloir changer le parti, j’ai été en divergence profonde avec la direction.
Pourtant, ma seule volonté, c’était d’exprimer mes idées, celles des camarades qui croyaient en ce que je disais et de les faire triompher au sein du Parti socialiste. On ne m’a pas permis cela. J’étais candidate au poste de secrétaire général du Ps. Cette élection a été interrompue. On n’a pas voulu qu’on aille jusqu’au bout du processus. J’ai considéré que cela n’était pas démocratique. Pour autant, je n’avais pas voulu quitter le Parti socialiste», rappelle-t-elle. C’est pourquoi elle avait décidé de créer «Osez l’Avenir» afin de montrer le chemin de courage qu’elle avait tracé. «C’était pour montrer qu’en politique, la force des convictions doit être la primauté de l’engagement. Je me battais pour un changement interne au sein du Parti Socialiste. En définitive, le parti m’a exclue. On m’a exclue sans qu’une notification m’ait été faite de cette exclusion. Je l’ai apprise à la radio comme tout le monde», se souvient-elle.
En politique, nous avons le courage de nos idées et nous les assumons pleinement. Moi je ne suis pas la personne qui est avec un président de la République un jour et qui le lendemain, peut lui dire au revoir parce que son ambition est devant elle. J’ai des ambitions, mais quand je suis avec le Président Macky Sall, je suis avec lui jusqu’au bout. Mon souhait, ma volonté et ma force de détermination, c’est qu’il réclame encore le suffrage des Sénégalais en 2024, que les Sénégalais l’élisent pour que nous continuions à être à la disposition de leurs intérêts», a déclaré Me Aissata Tall Sall qui inaugurait ce week-end le siège de son mouvement à Podor. Très en verve, elle estime que le problème de la candidature du Président Macky Sall a été réglé. «Le Conseil constitutionnel a fini de régler cette histoire de troisième mandat. Il n’y a pas de troisième mandat qui tienne, il y a un deuxième quinquennat.
Quand le Président Macky Sall a voulu ramener son mandat de 7 à 5 ans, le Conseil constitutionnel lui a signifié qu’il ne pouvait pas le faire, parce que la Constitution qui l’avait élu était celle-là que Me Abdoulaye Wade avait laissée en partant. La nouvelle Constitution qui limite les mandats à 2, c’est celle-là qui va s’inaugurer à partir de son mandat de 2019. Macky Sall a fait ce premier mandat sous l’ère de cette nouvelle Constitution. Il a encore la possibilité juridique de faire le second mandat à partir de 2024», tranche Me Aïssata Tall Sall avant d’ajouter : «Maintenant, la femme politique a décidé que son candidat, c’est Macky Sall. Nous attendons qu’il le confirme. Je l’espère, je souhaite et prie pour qu’il le confirme. Nous sommes déjà prêts et n’attendons que ce feu vert pour l’amener jusqu’à la victoire.»
Par ailleurs, Me Aïssata Tall Sall s’est fortement émue de la sortie «malencontreuse et xénophobe» du Président tunisien, Kaïs Saïed, contre les Africains. «Nous étions très peinée par les propos tenus par le Président tunisien. Mais nous avons été un peu plus rassurée quand nous l’avions entendu s’excuser et regretter la virulence des propos qu’il a tenus», a déclaré le ministre des Affaires Etrangères qui rappelle que la Tunisie est un «pays africain membre de l’Union africaine» et que «l’Afrique est un continent peuplé de noirs et de blancs».
En outre, elle a révélé que le Sénégal a fait une démarche dans deux directions. «La première, c’est de nous assurer de la protection et de la sauvegarde des intérêts de nos compatriotes. Nous l’avons fait via notre ambassade à Tunis qui a,très tôt, pris les dispositions nécessaires non seulement pour les sécuriser, mais aussi pour mettre à leur disposition une ligne d’appel téléphonique d’urgence ainsi que les services du ministère en vigilance permanente H24 pour permettre aux Sénégalais de bénéficier de la protection de l’ambassade», affirme-t-elle. La deuxième démarche, c’est l’échange qu’elle a eu avec son homologue de l’Union des Comores qui assure la présidence de l’Union Africaine.
«ON M’A EXCLUE DU PS SANS QU’UNE NOTIFICATION M’AIT ETE FAITE…»
Le mouvement «Osez l’Avenir», de l’avis de sa fondatrice (Me Aïssata Tall Sall), est né d’un défi. «A l’époque, j’étais en plein conflit avec le Parti socialiste. Un conflit que je n’ai pas voulu et que je n’ai pas souhaité. Mais je suis une lionne ; quand on m’impose la bagarre, je me bats. J’avais pensé qu’au Parti socialiste, il était temps de changer les idées, les hommes qui le portent pour toujours, essayer de nous performer et d’être au diapason de ce que recherche le peuple sénégalais parce que tout compte fait, la finalité de la politique, c’est cela. Et pour avoir nourri cette ambition de vouloir changer le parti, j’ai été en divergence profonde avec la direction.
Pourtant, ma seule volonté, c’était d’exprimer mes idées, celles des camarades qui croyaient en ce que je disais et de les faire triompher au sein du Parti socialiste. On ne m’a pas permis cela. J’étais candidate au poste de secrétaire général du Ps. Cette élection a été interrompue. On n’a pas voulu qu’on aille jusqu’au bout du processus. J’ai considéré que cela n’était pas démocratique. Pour autant, je n’avais pas voulu quitter le Parti socialiste», rappelle-t-elle. C’est pourquoi elle avait décidé de créer «Osez l’Avenir» afin de montrer le chemin de courage qu’elle avait tracé. «C’était pour montrer qu’en politique, la force des convictions doit être la primauté de l’engagement. Je me battais pour un changement interne au sein du Parti Socialiste. En définitive, le parti m’a exclue. On m’a exclue sans qu’une notification m’ait été faite de cette exclusion. Je l’ai apprise à la radio comme tout le monde», se souvient-elle.