Ousseynou est un adepte de l’herbe qui tue ou qui rend fou. C’est sûrement ce qui le rend si incorrect envers son père au point de lui proférer des injures. Le prévenu et la partie civile sont tous des pêcheurs.
C’est en pleine mer que le fils s’en est violemment pris à son père, obligeant les autres membres de l’équipage à intervenir pour les séparer. Ousseynou est un fumeur de chanvre indien, impétueux, dont le comportement irrévérencieux envers son pater l’a finalement contraint à porter plainte contre lui pour injures publiques et voies de fait.
«Je n’ai pas pu digérer qu’il m’accuse d’être un homosexuel (goor djiguene). Cela m’a fait beaucoup mal. Le respect est réciproque», se défend le prévenu.
«Ce n’est pas une raison pour proférer des injures à son père», lui rétorque le président du tribunal.
Le prévenu enfonce le clou : «Il y a juste six ans que je le connais en tant que père. Il ne s’est jamais occupé de moi. Je lui ai dit que le respect est réciproque et que, par conséquent, il ne doit pas me dire certaines choses aussi blessantes que de m’accuser d’être un homosexuel», insiste-t-il.
Le témoin appelé à la barre a confirmé que le prévenu ne cessait d’injurier son père. Excédé par cette insolence, le président demande au prévenu s’il est disposé à ne plus injurier son pater.
«Mane na nekk (c’est possible)», a-t-il répondu. A cela, le président du tribunal, bien inspiré, lui intime : «Day nekk (c’est une obligation). Sinon vous allez croupir en prison.»
La père prend la parole : «Je pardonne à mon fils. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on porte plainte contre son fils. Tout ce que je veux, c’est qu’il ait un bon comportement comme ses frères envers moi.»
Le tribunal a condamné le prévenu à une peine de de six mois assortis de sursis et à payer une amende de 20 000 FCFA.
Bes Bi
C’est en pleine mer que le fils s’en est violemment pris à son père, obligeant les autres membres de l’équipage à intervenir pour les séparer. Ousseynou est un fumeur de chanvre indien, impétueux, dont le comportement irrévérencieux envers son pater l’a finalement contraint à porter plainte contre lui pour injures publiques et voies de fait.
«Je n’ai pas pu digérer qu’il m’accuse d’être un homosexuel (goor djiguene). Cela m’a fait beaucoup mal. Le respect est réciproque», se défend le prévenu.
«Ce n’est pas une raison pour proférer des injures à son père», lui rétorque le président du tribunal.
Le prévenu enfonce le clou : «Il y a juste six ans que je le connais en tant que père. Il ne s’est jamais occupé de moi. Je lui ai dit que le respect est réciproque et que, par conséquent, il ne doit pas me dire certaines choses aussi blessantes que de m’accuser d’être un homosexuel», insiste-t-il.
Le témoin appelé à la barre a confirmé que le prévenu ne cessait d’injurier son père. Excédé par cette insolence, le président demande au prévenu s’il est disposé à ne plus injurier son pater.
«Mane na nekk (c’est possible)», a-t-il répondu. A cela, le président du tribunal, bien inspiré, lui intime : «Day nekk (c’est une obligation). Sinon vous allez croupir en prison.»
La père prend la parole : «Je pardonne à mon fils. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on porte plainte contre son fils. Tout ce que je veux, c’est qu’il ait un bon comportement comme ses frères envers moi.»
Le tribunal a condamné le prévenu à une peine de de six mois assortis de sursis et à payer une amende de 20 000 FCFA.
Bes Bi