Il est âgé de 21 ans, mais il a la corpulence des grands lutteurs comme Bombardier. Son cursus ressemble à celui de l’adversaire de Tapha Tine, dimanche dernier. Il est d’ailleurs lutteur. Mais Ma Anta a été pêcheur avant de se lancer dans la lutte et a gagné beaucoup de combats avec comme trophées des boeufs et des vaches. C'est cet athlète qui vit chez ses parents à Téfess qui était à la barre du Tribunal de grande instance de Mbour.
Le plaignant n’est personne d’autre que son oncle maternel. C’est que Karim Guèye dit «Nidiaye», excédé par l’impertinence de son neveu qui l’abreuvait d’injures et le menaçait de mort, a décidé d’ester en justice. «Quand je suis venu chez lui, j’ai trouvé ma vache ensanglantée. Elle avait reçu des coups, c’est cela qui m’a mis hors de moi. Il m’a injurié et j’ai rendu la pareille mais je ne l’ai pas menacé de mort», a dit le prévenu.
La partie civile, visiblement peu à l’aise d’avoir envoyé en prison son neveu, fils de sa soeur, a nié l’avoir accusé de menace de mort. «C’est pourtant ce que vous avez dit à la Police», lui rétorque le Tribunal. En réalité, l’oncle ne pense maintenant qu’à le faire sortir de la prison.
«J’ai vu Ma Anta injurier son oncle et défoncer la porte de sa chambre. Je ne l’ai pas vu incendier la chambre, mais je l’en soupçonne», a, pour sa part, dit le témoin, épouse de la partie civile.
«C’est une malheureuse histoire de famille. La partie civile qui est l’oncle maternel de mon client a fait des pieds et des mains pour le faire sortir de la prison. Il est même venu me voir. Ma Anta est un jeune lutteur qui a l’avenir devant lui. Il a abandonné la pêche pour s’adonner à la lutte. Il a gagné beaucoup de combats dans les villages et a eu une vingtaine de boeufs et de vaches», a appuyé Maître Abdoulaye Tall, l’avocat de la défense.
Mais les trophées de ce jeune lutteur ont fini par importuner le voisinage, et c’est ce qui a été à l’origine de la brouille entre Ma Anta et son oncle.
«Il y a eu des échanges houleux entre eux. Mon client est fautif parce que même si son oncle l’insulte, il ne doit pas le lui rendre. Monsieur le Président, dans le quartier, tout le monde est gêné et c’est une ambiance de deuil qui prévaut dans cette famille paisible. Son père est dans la salle. C’est un homme bien. Tout le quartier est là pour apporter son soutien à l’oncle et au neveu», ajoute Me Tall qui a demandé à son client de présenter ses excuses à son oncle par une poignée de mains et au Président de permettre au prévenu de pouvoir honorer ses contrats de lutte.
L’affaire a été mise en délibéré pour le 21 février prochain.
Bes Bi
Le plaignant n’est personne d’autre que son oncle maternel. C’est que Karim Guèye dit «Nidiaye», excédé par l’impertinence de son neveu qui l’abreuvait d’injures et le menaçait de mort, a décidé d’ester en justice. «Quand je suis venu chez lui, j’ai trouvé ma vache ensanglantée. Elle avait reçu des coups, c’est cela qui m’a mis hors de moi. Il m’a injurié et j’ai rendu la pareille mais je ne l’ai pas menacé de mort», a dit le prévenu.
La partie civile, visiblement peu à l’aise d’avoir envoyé en prison son neveu, fils de sa soeur, a nié l’avoir accusé de menace de mort. «C’est pourtant ce que vous avez dit à la Police», lui rétorque le Tribunal. En réalité, l’oncle ne pense maintenant qu’à le faire sortir de la prison.
«J’ai vu Ma Anta injurier son oncle et défoncer la porte de sa chambre. Je ne l’ai pas vu incendier la chambre, mais je l’en soupçonne», a, pour sa part, dit le témoin, épouse de la partie civile.
«C’est une malheureuse histoire de famille. La partie civile qui est l’oncle maternel de mon client a fait des pieds et des mains pour le faire sortir de la prison. Il est même venu me voir. Ma Anta est un jeune lutteur qui a l’avenir devant lui. Il a abandonné la pêche pour s’adonner à la lutte. Il a gagné beaucoup de combats dans les villages et a eu une vingtaine de boeufs et de vaches», a appuyé Maître Abdoulaye Tall, l’avocat de la défense.
Mais les trophées de ce jeune lutteur ont fini par importuner le voisinage, et c’est ce qui a été à l’origine de la brouille entre Ma Anta et son oncle.
«Il y a eu des échanges houleux entre eux. Mon client est fautif parce que même si son oncle l’insulte, il ne doit pas le lui rendre. Monsieur le Président, dans le quartier, tout le monde est gêné et c’est une ambiance de deuil qui prévaut dans cette famille paisible. Son père est dans la salle. C’est un homme bien. Tout le quartier est là pour apporter son soutien à l’oncle et au neveu», ajoute Me Tall qui a demandé à son client de présenter ses excuses à son oncle par une poignée de mains et au Président de permettre au prévenu de pouvoir honorer ses contrats de lutte.
L’affaire a été mise en délibéré pour le 21 février prochain.
Bes Bi