Ablaye Bodian a été condamné hier à 4 ans de travaux forcés par la Chambre criminelle de Mbour. Devant la barre, l’accusé a nié être le propriétaire des 67 kg de chanvre indien découverts dans une cache derrière sa maison. Toutefois, il reconnaît avoir été pris 1 kg de yamba qui, selon lui, appartenait à Ousmane Sène. Le 11 novembre 2018, les éléments de la Brigade des stupéfiants ont effectué une descente dans le village touristique de Nianing, situé dans la commune de Malicounda.
En civil, mentionne "L'As", les limiers se sont rendus chez Ablaye Bodian où ils ont surpris ce dernier en train de livrer 1 kg de chanvre indien à un client qui était sur une moto Jakarta. Lorsque les policiers ont surgi, le conducteur de Jakarta a pris la fuite, laissant derrière lui sa moto. Moins chanceux, Ablaye Bodian a été arrêté avec la drogue qu’il voulait livrer. Les limiers l’ont menotté avant de passer au peigne fin la maison. Finalement, c’est par une porte dérobée menant vers une parcelle vide située derrière la maison, que la cache a été découverte. Ainsi, 4 sacs contenant au total 67 kg de yamba ont été récupérés. Conduit au commissariat, Ablaye Bodian avait reconnu sans ambages être le propriétaire de la drogue qu’il avait acquise auprès d’un certain Ousmane Sène.
Il avait réitéré les mêmes propos lors de l’instruction. Mais hier devant la barre, il a changé de fusil d’épaule, en niant être propriétaire de la drogue. «Lorsque les limiers sont venus, Ousmane a pris la fuite. Je devais lui livrer un kilogramme de yamba pour sa consommation. Il m’avait mis en rapport avec quelqu’un pour que je récupère la marchandise. Je reconnais que les éléments de la police m’ont pris avec 1l g de drogue mais cela ne m’appartenait pas», s’est défendu le mis en cause.
Il ajoute que c’est en prison qu’on l’a informé qu’il y avait 67 kg de yamba dans des sacs qu’il n’avait jamais vus. Dans son réquisitoire, le procureur a soutenu que le sieur Bodian est de mauvaise foi parce que durant tout le processus de l’enquête, il a reconnu les accusations dont il fait l’objet. Ainsi, le maître des poursuites a demandé au tribunal de le condamner à 8 ans de prison, pour trafic interne et association de malfaiteurs. Dans sa plaidoirie, l’avocat du prévenu, Me Tall, a soutenu que son client a commis une erreur.
Toutefois, dit-t-il, lui imputer le restant de la drogue serait lui causer un tort car il n’est pas propriétaire de la drogue. Invoquant des raisons humanitaires, l’avocat a demandé qu’une seconde chance soit accordée à son client. Finalement, le délit de trafic intérieur a été retenu contre le mis en cause, qui a été condamné à 4 ans de prison.
En civil, mentionne "L'As", les limiers se sont rendus chez Ablaye Bodian où ils ont surpris ce dernier en train de livrer 1 kg de chanvre indien à un client qui était sur une moto Jakarta. Lorsque les policiers ont surgi, le conducteur de Jakarta a pris la fuite, laissant derrière lui sa moto. Moins chanceux, Ablaye Bodian a été arrêté avec la drogue qu’il voulait livrer. Les limiers l’ont menotté avant de passer au peigne fin la maison. Finalement, c’est par une porte dérobée menant vers une parcelle vide située derrière la maison, que la cache a été découverte. Ainsi, 4 sacs contenant au total 67 kg de yamba ont été récupérés. Conduit au commissariat, Ablaye Bodian avait reconnu sans ambages être le propriétaire de la drogue qu’il avait acquise auprès d’un certain Ousmane Sène.
Il avait réitéré les mêmes propos lors de l’instruction. Mais hier devant la barre, il a changé de fusil d’épaule, en niant être propriétaire de la drogue. «Lorsque les limiers sont venus, Ousmane a pris la fuite. Je devais lui livrer un kilogramme de yamba pour sa consommation. Il m’avait mis en rapport avec quelqu’un pour que je récupère la marchandise. Je reconnais que les éléments de la police m’ont pris avec 1l g de drogue mais cela ne m’appartenait pas», s’est défendu le mis en cause.
Il ajoute que c’est en prison qu’on l’a informé qu’il y avait 67 kg de yamba dans des sacs qu’il n’avait jamais vus. Dans son réquisitoire, le procureur a soutenu que le sieur Bodian est de mauvaise foi parce que durant tout le processus de l’enquête, il a reconnu les accusations dont il fait l’objet. Ainsi, le maître des poursuites a demandé au tribunal de le condamner à 8 ans de prison, pour trafic interne et association de malfaiteurs. Dans sa plaidoirie, l’avocat du prévenu, Me Tall, a soutenu que son client a commis une erreur.
Toutefois, dit-t-il, lui imputer le restant de la drogue serait lui causer un tort car il n’est pas propriétaire de la drogue. Invoquant des raisons humanitaires, l’avocat a demandé qu’une seconde chance soit accordée à son client. Finalement, le délit de trafic intérieur a été retenu contre le mis en cause, qui a été condamné à 4 ans de prison.