Le 29 juin 2021, les agents de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) ont été informés d’un débarquement à Mbodiène, d’une importante quantité de drogue en provenance de Ziguinchor. Une opération est alors menée, qui conduit à l’arrestation de l’agriculteur Samba Diouf et de Yoro Niang, jardinier de son état. Ils étaient à bord d’une charrette et transportaient un sac contenant 89 kilos de chanvre indien.
Attraits à la barre de la Chambre criminelle de Mbour, ces deux amis répondent des délits d’association de malfaiteurs et de trafic intérieur de chanvre indien. Et chacun d’eux s'est défendu en chargeant l’autre.
«C’est Yoro qui m’a appelé pour me demander de transporter une marchandise. Il me propose alors de me payer 100 000 FCfa. C’est pourquoi j’ai accepté, mais je ne savais pas la nature de la marchandise», a déclaré Samba Diouf. Son co-accusé, à son tour, de tirer la couverture sur lui.
«La vérité, c’est que Samba a voulu m’entraîner dans son jeu. Je travaillais dans mon jardin lorsqu’il m’a appelé pour me demander de l’aider à transporter une marchandise. Il m’a même supplié de dire au juge d’instruction que j’étais son complice», a dit Yoro Niang.
«Un réseau de trafic qui tombe, c’est des familles sauvées»
Qui de ces deux amis dit la vérité dans cette affaire ? En tout cas, l’avocat général s’est fait une religion sur leur culpabilité et sur leur tentative de semer le doute. Il estime que les faits de trafic de chanvre indien sont graves et destructeurs.
«Il y a dans le dossier tous les actes matériels des délits d’association de malfaiteurs et de trafic de chanvre indien. Et le fait qu’ils soient amis, illustre davantage qu’il y a eu entente. Ils sont bien conscients de la sévérité de la peine qui les attend. C’est pourquoi ils tentent de semer le doute. Les faits sont graves, car un réseau de trafic de drogue qui tombe, c’est des familles sauvées», déclare l’Avocat général, qui requiert dix ans de réclusion criminelle.
Ce réquisitoire est jugé sévère par les avocats de la défense. «Certes, la drogue a été trouvée par devers eux, mais Samba Diouf et Yoro Niang, c’est le menu fretin. La vraie bataille doit être menée contre les grands trafiquants. Mes clients n’auraient pas dû accepter de transporter cette marchandise. Mais je vous demande de leur accorder la clémence et de les condamner à une peine humanitaire», a plaidé Maître Fall. La Chambre criminelle a suivi l’Avocat général, en les condamnant à dix ans de réclusion criminelle.
Bes bi
Attraits à la barre de la Chambre criminelle de Mbour, ces deux amis répondent des délits d’association de malfaiteurs et de trafic intérieur de chanvre indien. Et chacun d’eux s'est défendu en chargeant l’autre.
«C’est Yoro qui m’a appelé pour me demander de transporter une marchandise. Il me propose alors de me payer 100 000 FCfa. C’est pourquoi j’ai accepté, mais je ne savais pas la nature de la marchandise», a déclaré Samba Diouf. Son co-accusé, à son tour, de tirer la couverture sur lui.
«La vérité, c’est que Samba a voulu m’entraîner dans son jeu. Je travaillais dans mon jardin lorsqu’il m’a appelé pour me demander de l’aider à transporter une marchandise. Il m’a même supplié de dire au juge d’instruction que j’étais son complice», a dit Yoro Niang.
«Un réseau de trafic qui tombe, c’est des familles sauvées»
Qui de ces deux amis dit la vérité dans cette affaire ? En tout cas, l’avocat général s’est fait une religion sur leur culpabilité et sur leur tentative de semer le doute. Il estime que les faits de trafic de chanvre indien sont graves et destructeurs.
«Il y a dans le dossier tous les actes matériels des délits d’association de malfaiteurs et de trafic de chanvre indien. Et le fait qu’ils soient amis, illustre davantage qu’il y a eu entente. Ils sont bien conscients de la sévérité de la peine qui les attend. C’est pourquoi ils tentent de semer le doute. Les faits sont graves, car un réseau de trafic de drogue qui tombe, c’est des familles sauvées», déclare l’Avocat général, qui requiert dix ans de réclusion criminelle.
Ce réquisitoire est jugé sévère par les avocats de la défense. «Certes, la drogue a été trouvée par devers eux, mais Samba Diouf et Yoro Niang, c’est le menu fretin. La vraie bataille doit être menée contre les grands trafiquants. Mes clients n’auraient pas dû accepter de transporter cette marchandise. Mais je vous demande de leur accorder la clémence et de les condamner à une peine humanitaire», a plaidé Maître Fall. La Chambre criminelle a suivi l’Avocat général, en les condamnant à dix ans de réclusion criminelle.
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