Après l’avoir cherché partout et désespérant de le retrouver, ses parents avaient pensé qu’il avait pris les pirogues « Barça- Barsakh » et se serait noyé dans l’océan Atlantique ou la Méditerranée. Jusqu’à ce que ses ossements soient découverts il y a quelques jours, par les éléments du Commissariat urbain de Mbour.
En réalité, indique "Le Témoin", le jeune Malick Camara avait été tué et enterré à Mballing dans une ferme avicole où il travaillait. Le présumé assassin n’est autre que son collègue fermier, Pape Tanor Diop. Il a été arrêté avant-hier et placé sous mandat de dépôt.
Il n’y a pas de crime parfait ! Connue pour son expertise avérée et son professionnalisme dans l’investigation criminelle, la Police nationale vient encore de prouver que cette réputation n’est pas surfaite, en élucidant un crime complexe à Mbour. Et plus précisément, dans le quartier Mbaling où les éléments du commissaire Baïdy Sène, appuyés par leurs collègues de la police scientifique, ont réussi le miracle de découvrir les ossements du jeune Malick Camara, disparu en 2018.
Le défunt était âgé de 37 ans au moment des faits. Le drame a eu lieu au quartier Mballing où Malick Camara avait été tué et enterré dans la ferme où il vivait et travaillait en compagnie du présumé assassin. Lequel s’appelle Pape Tanor Diop, 29 ans.
Pour le mobile du crime, l’enquête rondement menée par la Police, a fait apparaître que l’assassin voulait écarter Malick Camara de la gestion et de l’exploitation de la ferme avicole appartenant à l’oncle de la victime.
Mobile du crime ? Il y a trois ans, le jeune fermier Malick Camara était porté disparu. Sur la base des déclarations faites alors par son collègue fermier Pape Tanor Diop, l'oncle de la victime avait cru que son neveu avait pris les pirogues « Barça- Barsakh ». De fait, la disparition subite de l’ouvrier agricole avait coïncidé avec la reprise des expéditions maritimes vers l’Espagne à bord d’embarcations de fortune.
Pour autant, les parents du « disparu » n’ont jamais interrompu leurs recherches, tout en portant leurs soupçons sur Pape Tanor Diop qui, depuis lors, gérait tout seul la ferme où travaillait Malick Camara. Une
petite exploitation agricole qui s’étend sur 600 m2. Car aussi bien le propriétaire que les membres de sa famille avaient pu constater qu’il y a des zones ou recoins qui leur étaient interdits d’accès.
En tout cas, Pape Tanor Diop savait s’arranger toujours pour que l’accès dans ces endroits suspects ne soit pas facile aux visiteurs ou parents « étrangers ». Il s’y ajoute que Pape Tanor Diop n’était jamais allé à la police pour déclarer la disparition de son collègue Malick Camara, alors pourtant qu’il avait été mandaté par la famille pour le faire. Surtout qu’il vivait et travaillait avec le défunt, avec lequel il s’entendait apparemment bien.
Bref, autant de choses qui ont poussé la hiérarchie de la Police, avec à sa tête, le Directeur général Seydou Bocar Yague, qui n’avait jamais cessé de s’intéresser à cette disparition mystérieuse, à déclencher l’action
publique, en mettant de gros moyens à la disposition des enquêteurs du commissariat de Mbour.
Appuyés par des éléments de la police scientifique et des fossoyeurs, les policiers ont débarqué il y a quelques jours, dans la ferme de Mballing qu’ils ont fouillée de fond en comble. Comme guide « touristique », ils avaient l’ancien maitre des lieux Pape Tanor Diop qui, entre-temps, avait été licencié par le propriétaire de la ferme.
Par flair et par miracle, les policiers sont tombés sur des ossements humains à force de creuser. Des ossements constitués d’un crâne, de deux bras, deux fémurs et deux jambes dans un short vert. Ainsi qu’un tee-shirt de couleur rouge entaché de sang. C’étaient les restes de Malick Camara.
En effet, les résultats de l’expertise de la médecine légiste et de la police scientifique, ont confirmé que les ossements sont bien ceux de Malick Camara. Sur place, il a été constaté que le présumé assassin avait creusé cette tombe sur une surface en ciment pour enterrer le défunt. Après quoi, il a remis une couche de ciment.
En tout cas, le crime était presque parfait, n’eussent été la détermination et la disponibilité de la Police pour élucider cette affaire de « porté disparu ».
Poursuivi pour meurtre, Pape Tanor Diop a été déféré et placé sous mandat de dépôt.
Un résultat rendu possible grâce au professionnalisme de notre Police nationale !
En réalité, indique "Le Témoin", le jeune Malick Camara avait été tué et enterré à Mballing dans une ferme avicole où il travaillait. Le présumé assassin n’est autre que son collègue fermier, Pape Tanor Diop. Il a été arrêté avant-hier et placé sous mandat de dépôt.
Il n’y a pas de crime parfait ! Connue pour son expertise avérée et son professionnalisme dans l’investigation criminelle, la Police nationale vient encore de prouver que cette réputation n’est pas surfaite, en élucidant un crime complexe à Mbour. Et plus précisément, dans le quartier Mbaling où les éléments du commissaire Baïdy Sène, appuyés par leurs collègues de la police scientifique, ont réussi le miracle de découvrir les ossements du jeune Malick Camara, disparu en 2018.
Le défunt était âgé de 37 ans au moment des faits. Le drame a eu lieu au quartier Mballing où Malick Camara avait été tué et enterré dans la ferme où il vivait et travaillait en compagnie du présumé assassin. Lequel s’appelle Pape Tanor Diop, 29 ans.
Pour le mobile du crime, l’enquête rondement menée par la Police, a fait apparaître que l’assassin voulait écarter Malick Camara de la gestion et de l’exploitation de la ferme avicole appartenant à l’oncle de la victime.
Mobile du crime ? Il y a trois ans, le jeune fermier Malick Camara était porté disparu. Sur la base des déclarations faites alors par son collègue fermier Pape Tanor Diop, l'oncle de la victime avait cru que son neveu avait pris les pirogues « Barça- Barsakh ». De fait, la disparition subite de l’ouvrier agricole avait coïncidé avec la reprise des expéditions maritimes vers l’Espagne à bord d’embarcations de fortune.
Pour autant, les parents du « disparu » n’ont jamais interrompu leurs recherches, tout en portant leurs soupçons sur Pape Tanor Diop qui, depuis lors, gérait tout seul la ferme où travaillait Malick Camara. Une
petite exploitation agricole qui s’étend sur 600 m2. Car aussi bien le propriétaire que les membres de sa famille avaient pu constater qu’il y a des zones ou recoins qui leur étaient interdits d’accès.
En tout cas, Pape Tanor Diop savait s’arranger toujours pour que l’accès dans ces endroits suspects ne soit pas facile aux visiteurs ou parents « étrangers ». Il s’y ajoute que Pape Tanor Diop n’était jamais allé à la police pour déclarer la disparition de son collègue Malick Camara, alors pourtant qu’il avait été mandaté par la famille pour le faire. Surtout qu’il vivait et travaillait avec le défunt, avec lequel il s’entendait apparemment bien.
Bref, autant de choses qui ont poussé la hiérarchie de la Police, avec à sa tête, le Directeur général Seydou Bocar Yague, qui n’avait jamais cessé de s’intéresser à cette disparition mystérieuse, à déclencher l’action
publique, en mettant de gros moyens à la disposition des enquêteurs du commissariat de Mbour.
Appuyés par des éléments de la police scientifique et des fossoyeurs, les policiers ont débarqué il y a quelques jours, dans la ferme de Mballing qu’ils ont fouillée de fond en comble. Comme guide « touristique », ils avaient l’ancien maitre des lieux Pape Tanor Diop qui, entre-temps, avait été licencié par le propriétaire de la ferme.
Par flair et par miracle, les policiers sont tombés sur des ossements humains à force de creuser. Des ossements constitués d’un crâne, de deux bras, deux fémurs et deux jambes dans un short vert. Ainsi qu’un tee-shirt de couleur rouge entaché de sang. C’étaient les restes de Malick Camara.
En effet, les résultats de l’expertise de la médecine légiste et de la police scientifique, ont confirmé que les ossements sont bien ceux de Malick Camara. Sur place, il a été constaté que le présumé assassin avait creusé cette tombe sur une surface en ciment pour enterrer le défunt. Après quoi, il a remis une couche de ciment.
En tout cas, le crime était presque parfait, n’eussent été la détermination et la disponibilité de la Police pour élucider cette affaire de « porté disparu ».
Poursuivi pour meurtre, Pape Tanor Diop a été déféré et placé sous mandat de dépôt.
Un résultat rendu possible grâce au professionnalisme de notre Police nationale !