M. Camara est une femme de 30 ans qui, du fait de sa situation de dénuement, a cédé à un chantage sexuel de la part d’un homme qu’elle avait sollicité pour une aide financière. De cette relation, la jeune femme est tombée enceinte.
Mais le jour de l’accouchement, la prévenue est allée à la maternité toute seule. Elle avait bien ourdi son plan car, une heure seulement après la naissance de son enfant, elle l’a tout bonnement déposé à la porte d’une maison. Et M. Camara rentre non sans avoir quelques petits remords.
Sa mère était dans tous ses états et lui intima l’ordre de ramener le nouveau-né qu’elle venait de jeter et dont elle avait mis la vie en danger. Devant la barre, la prévenue était tout en pleurs, des larmes considérées comme celles d’un crocodile par le parquet, qui lui lance cette phrase qui a fait rire plus un «bougnou todial» (ne nous casse pas les pieds avec ces pleurs).
«Ce que vous avez fait est extrêmement grave. Comment pouvez-vous vous permettre cet acte ignoble. Cet enfant, on ne va pas vous le donner parce que vous ne le méritez pas. Imaginez s’il était la proie des chiens», lance le Procureur, qui requiert une peine de six mois de prison ferme.
Tout en reconnaissant que sa cliente a fauté, l’avocat de la défense, Maître Fadel Fall, a sollicité la clémence du tribunal. «Nous faisons notre mea culpa. Mais cette affaire me rappelle ‘’Les Misérables’’ de Victoire Hugo. Elle met en exergue la condition humaine. Cette pauvre femme est fragile. Elle a cédé au chantage sexuel. C’est une femme dont les parents ont divorcé quand elle était trop petite. Il y a un écrivain qui disait : ‘’Il en faut de peu que le pauvre renie sa foi’’», plaide Me Fall.
La prévenue sera fixée sur son sort le 16 octobre prochain.
Bes Bi
Mais le jour de l’accouchement, la prévenue est allée à la maternité toute seule. Elle avait bien ourdi son plan car, une heure seulement après la naissance de son enfant, elle l’a tout bonnement déposé à la porte d’une maison. Et M. Camara rentre non sans avoir quelques petits remords.
Sa mère était dans tous ses états et lui intima l’ordre de ramener le nouveau-né qu’elle venait de jeter et dont elle avait mis la vie en danger. Devant la barre, la prévenue était tout en pleurs, des larmes considérées comme celles d’un crocodile par le parquet, qui lui lance cette phrase qui a fait rire plus un «bougnou todial» (ne nous casse pas les pieds avec ces pleurs).
«Ce que vous avez fait est extrêmement grave. Comment pouvez-vous vous permettre cet acte ignoble. Cet enfant, on ne va pas vous le donner parce que vous ne le méritez pas. Imaginez s’il était la proie des chiens», lance le Procureur, qui requiert une peine de six mois de prison ferme.
Tout en reconnaissant que sa cliente a fauté, l’avocat de la défense, Maître Fadel Fall, a sollicité la clémence du tribunal. «Nous faisons notre mea culpa. Mais cette affaire me rappelle ‘’Les Misérables’’ de Victoire Hugo. Elle met en exergue la condition humaine. Cette pauvre femme est fragile. Elle a cédé au chantage sexuel. C’est une femme dont les parents ont divorcé quand elle était trop petite. Il y a un écrivain qui disait : ‘’Il en faut de peu que le pauvre renie sa foi’’», plaide Me Fall.
La prévenue sera fixée sur son sort le 16 octobre prochain.
Bes Bi