«Ces derniers pensent que l’Imam est très aisé et veulent souvent prendre sa place», a-t-il déclaré. «Il y a presque partout dans les mosquées de la jalousie. Certains se prévalent d’avoir plus de connaissances que l’Imam et lui mettent les bâtons dans les roues. Il y a même des étrangers qui veulent s’ériger en Imam, ce qui n’est pas permis par l’Islam», a-t-il ajouté.
Les candidats à l’Imamat sont donc nombreux. Pourtant, souligne Imam Lèye, «ces guides religieux vivent dans une extrême pauvreté». Il ajoute : «Au Sénégal, l’Imam vit dans une pauvreté extrême. Et c’est lui qui est censé régler tous les problèmes que lui soulignent les fidèles. C’est pourquoi nous demandons à l’Etat de nous venir en aide, en nous octroyant des salaires ou des indemnités, car nous devons gagner notre vie dignement».
Le fils de feu Imam Pape Lèye qui, jadis, dirigeait les prières à Santassou, insiste : «Les Imams véhiculent le message de Dieu. Ils ont un héritage prophétique. Ils président les prières, célèbrent les baptêmes et mariages, jouent le rôle de régulateurs sociaux. Quand il y a un problème, c’est à lui qu’on fait appel. Son travail n’est pas de tout repos et pourtant, il ne gagne rien».
Toutes choses qui font que la ligue départementale des imams et oulémas de Mbour, demandent une assistance de l’Etat pour mener à bien leur mission. «On ne peut pas tolérer à l’Imam une seule minute de retard, mais on se soucie peu de ses problèmes. On ne sait pas s’il a pu honorer sa dépense quotidienne», conclut-il.
Bes Bi
Les candidats à l’Imamat sont donc nombreux. Pourtant, souligne Imam Lèye, «ces guides religieux vivent dans une extrême pauvreté». Il ajoute : «Au Sénégal, l’Imam vit dans une pauvreté extrême. Et c’est lui qui est censé régler tous les problèmes que lui soulignent les fidèles. C’est pourquoi nous demandons à l’Etat de nous venir en aide, en nous octroyant des salaires ou des indemnités, car nous devons gagner notre vie dignement».
Le fils de feu Imam Pape Lèye qui, jadis, dirigeait les prières à Santassou, insiste : «Les Imams véhiculent le message de Dieu. Ils ont un héritage prophétique. Ils président les prières, célèbrent les baptêmes et mariages, jouent le rôle de régulateurs sociaux. Quand il y a un problème, c’est à lui qu’on fait appel. Son travail n’est pas de tout repos et pourtant, il ne gagne rien».
Toutes choses qui font que la ligue départementale des imams et oulémas de Mbour, demandent une assistance de l’Etat pour mener à bien leur mission. «On ne peut pas tolérer à l’Imam une seule minute de retard, mais on se soucie peu de ses problèmes. On ne sait pas s’il a pu honorer sa dépense quotidienne», conclut-il.
Bes Bi