Pour rappel, l’Inspecteur régional du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed Pam, avait mis à exécution sa menace de faire arrêter les travaux de l’autoroute en cours depuis près de 5 mois. Ce, après plusieurs accidents de travail signalés.
En effet, M. Pam reproche à l’entreprise chinoise, China road and bridge corporation (Crbc), en charge des travaux et basée au village de Sagne (Niakhar) et ses sous-traitants dont Henan Chine et autres, d’exposer leurs travailleurs à “des risques et dangers graves et imminents.”
A titre d’illustration, l'inspecteur a insisté sur le cas d’Ibrahima Mbaye : “en tant que travailleur coffreur, il a perdu une partie de son doigt dans un accident de travail, car ne bénéficiant pas d’équipement de protection individuelle.”
La société chinoise devra s’acquitter du paiement de ses droits d’un montant de 995 400 FCfa. Elle devra aussi veiller à l’installation “immédiate”, d’un comité d’hygiène et de sécurité au travail.
Contacté, Mohamadou Diawara, un des responsables de Crbc, a affirmé que l’entreprise avait accepté de se conformer à la loi. D’après la source, il n’a, toutefois, pas manqué de souligner que “certains travailleurs refusent jusqu’à présent, de signer leur contrat et que l’Inspection du travail est bien au courant”.
Concernant les accidents de travail, il signalera que l’entreprise ne prend en charge que les premiers soins. A ce propos, a-t-il soutenu, “les travailleurs ont des contrats de travail validés par l’Inspection et toutes leurs cotisations sont à jour et cela est vérifiable dans les différents services à Fatick”. Une autre rencontre est prévue ce lundi pour se pencher sur les points “divergents” entre l’Inspection du Travail, Crbc, le collectif des travailleurs et l’Ageroute.
Sensoleil
En effet, M. Pam reproche à l’entreprise chinoise, China road and bridge corporation (Crbc), en charge des travaux et basée au village de Sagne (Niakhar) et ses sous-traitants dont Henan Chine et autres, d’exposer leurs travailleurs à “des risques et dangers graves et imminents.”
A titre d’illustration, l'inspecteur a insisté sur le cas d’Ibrahima Mbaye : “en tant que travailleur coffreur, il a perdu une partie de son doigt dans un accident de travail, car ne bénéficiant pas d’équipement de protection individuelle.”
La société chinoise devra s’acquitter du paiement de ses droits d’un montant de 995 400 FCfa. Elle devra aussi veiller à l’installation “immédiate”, d’un comité d’hygiène et de sécurité au travail.
Contacté, Mohamadou Diawara, un des responsables de Crbc, a affirmé que l’entreprise avait accepté de se conformer à la loi. D’après la source, il n’a, toutefois, pas manqué de souligner que “certains travailleurs refusent jusqu’à présent, de signer leur contrat et que l’Inspection du travail est bien au courant”.
Concernant les accidents de travail, il signalera que l’entreprise ne prend en charge que les premiers soins. A ce propos, a-t-il soutenu, “les travailleurs ont des contrats de travail validés par l’Inspection et toutes leurs cotisations sont à jour et cela est vérifiable dans les différents services à Fatick”. Une autre rencontre est prévue ce lundi pour se pencher sur les points “divergents” entre l’Inspection du Travail, Crbc, le collectif des travailleurs et l’Ageroute.
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