C’est une délicate affaire de tentative de vol avec réunion qui était jugée hier par le Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Mbour. Assane Diallo, commerçant-livreur exerçant à Dakar, était attrait à la barre par des gérants d’un garage mécanique sis au quartier 11 novembre de Mbour. Ces derniers qui se plaignaient d’être souvent victimes de larcins, ont affirmé avoir pris en flagrant délit le prévenu, qui tentait d'escalader le mur du garage alors qu’ils faisaient le guêt.
Selon le procès-verbal d’enquête, les nommés Mamadou Ndoye et Ndiawar Guéye, faisant le guêt cette nuit, ont aperçu un individu qui escaladait le mur de leur garage. Ils ont de suite allumé les phares du véhicule à bord duquel ils avaient pris place, empêchant le visiteur indélicat de réussir son forfait, obligé qu’il était de battre en retraite. Après cet épisode, les deux mécaniciens se lancent à la poursuite du suspect et parviennent à le maîtriser sans ambages. Ils le conduisent pour la suite au Commissariat Urbain du quartier Diamaguéne, où il sera gardé à vue.
Assane Diallo, nie en bloc, théâtralise, et se fait rattraper par le procès-verbal
Déroulant sa version des faits, Assane Diallo nie tout en bloc. Il avance la thèse d’une agression. Car, à l’entendre parler, les sieurs Ndoye et Guéye l’auraient volontairement percuté à l’aide de leur véhicule, avant de le maîtriser pour le tabasser, l’embarquer, le violenter et lui subtiliser une somme de 18.000 FCfa, son téléphone portable et son passeport.
Devant la barre, Assane Diallo jure qu’il n’est pas voleur et qu’il est plutôt une victime. Durant son audition, il a fini par éclater en sanglots, affirmant être l’objet d’une mise en scène mesquine, à laquelle la justice n’a pas fait attention. Son avocat, Me Fadel Fall, finissant sa plaidoirie, demande au Procureur qui avait déjà fait son réquisitoire, en demandant une peine d’emprisonnement ferme de deux ans à l’encontre de son client, de ne pas lier ses décisions au comportement du prévenu. Réponse du berger à la bergère, le Procureur Antoine Faye assène à Me Fall, que lui aussi a fait le serment de ne jamais céder à ses sentiments, quelle que soit la nature du prévenu. Le banc est fermé !
Dans les faits, le tribunal rappelle à Assane Diallo qu’au moment de son arrestation, il détenait par devers lui trois (3) téléphones portables de luxe dont un IPhone, un ordinateur portable et un boomer. D’ailleurs, l’un des téléphones trouvés en sa possession appartenait à un sieur Diagne qui a eu la chance d’appeler sur le numéro et de tomber sur la Police qui avait procédé à la confiscation de l’appareil.
Des preuves accablantes à l’encontre du prévenu, dont l’avocat a reproché à l’instruction de n’avoir pas entendu un garde-pénitentiaire en service à la Mac de Mbour, à qui le prévenu dit avoir rendu visite même au lieu dit, le soir des faits, entre autres « errements » comme le fait aussi de n’avoir pas établi ce qu’il considère comme l’élément principal, caractérisant le vol en réunion.
Le tribunal, après en avoir statué, a fixé la date du délibéré de cette affaire au mardi 20 octobre prochain.
Affaire à suivre !
Le Témoin
Selon le procès-verbal d’enquête, les nommés Mamadou Ndoye et Ndiawar Guéye, faisant le guêt cette nuit, ont aperçu un individu qui escaladait le mur de leur garage. Ils ont de suite allumé les phares du véhicule à bord duquel ils avaient pris place, empêchant le visiteur indélicat de réussir son forfait, obligé qu’il était de battre en retraite. Après cet épisode, les deux mécaniciens se lancent à la poursuite du suspect et parviennent à le maîtriser sans ambages. Ils le conduisent pour la suite au Commissariat Urbain du quartier Diamaguéne, où il sera gardé à vue.
Assane Diallo, nie en bloc, théâtralise, et se fait rattraper par le procès-verbal
Déroulant sa version des faits, Assane Diallo nie tout en bloc. Il avance la thèse d’une agression. Car, à l’entendre parler, les sieurs Ndoye et Guéye l’auraient volontairement percuté à l’aide de leur véhicule, avant de le maîtriser pour le tabasser, l’embarquer, le violenter et lui subtiliser une somme de 18.000 FCfa, son téléphone portable et son passeport.
Devant la barre, Assane Diallo jure qu’il n’est pas voleur et qu’il est plutôt une victime. Durant son audition, il a fini par éclater en sanglots, affirmant être l’objet d’une mise en scène mesquine, à laquelle la justice n’a pas fait attention. Son avocat, Me Fadel Fall, finissant sa plaidoirie, demande au Procureur qui avait déjà fait son réquisitoire, en demandant une peine d’emprisonnement ferme de deux ans à l’encontre de son client, de ne pas lier ses décisions au comportement du prévenu. Réponse du berger à la bergère, le Procureur Antoine Faye assène à Me Fall, que lui aussi a fait le serment de ne jamais céder à ses sentiments, quelle que soit la nature du prévenu. Le banc est fermé !
Dans les faits, le tribunal rappelle à Assane Diallo qu’au moment de son arrestation, il détenait par devers lui trois (3) téléphones portables de luxe dont un IPhone, un ordinateur portable et un boomer. D’ailleurs, l’un des téléphones trouvés en sa possession appartenait à un sieur Diagne qui a eu la chance d’appeler sur le numéro et de tomber sur la Police qui avait procédé à la confiscation de l’appareil.
Des preuves accablantes à l’encontre du prévenu, dont l’avocat a reproché à l’instruction de n’avoir pas entendu un garde-pénitentiaire en service à la Mac de Mbour, à qui le prévenu dit avoir rendu visite même au lieu dit, le soir des faits, entre autres « errements » comme le fait aussi de n’avoir pas établi ce qu’il considère comme l’élément principal, caractérisant le vol en réunion.
Le tribunal, après en avoir statué, a fixé la date du délibéré de cette affaire au mardi 20 octobre prochain.
Affaire à suivre !
Le Témoin