Les 24 mois prochains, le récidiviste Demba Kâ les passera à la citadelle du silence pour avoir commis un vol avec violence dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier. En effet, lors de cette nuit durant laquelle les honnêtes gens savourent tant bien que mal les derniers instants de l’année 2020, Demba Kâ et son acolyte, eux, avaient d’autres idées en tête.
Les deux quidams avaient concocté un plan pour se faire beaucoup d’argent en dépouillant les citoyens.
teurs l’arrêtent et tentent de lui arracher sa moto. Face à la résistance du propriétaire, Demba Kâ, mais très audacieux, lui assène un coup de machette à la tête. Le motocycliste s’af- fale tout de suite sur le sol. Les deux malfaiteurs s’emparent ainsi de sa moto.
Le compagnon de Demba Kâ appuie sur l’accélérateur pour dé- marrer en trombe. Malheureusement pour les deux larrons, avant que Demba ne prenne son compagnon à califourchon, la victime Moussa Sène avait retrouvé ses esprits et les a pris en chasse.
Lors de l’audience, Demba Ka est revenu sur ses aveux en soutenant une autre version. Devant la barre, il a déclaré n’avoir jamais été accompagné de quelqu’un d’autre lors des faits qui lui sont imputés. Pis, concernant le sang trouvé sur sa machette et qui proviendrait de sa victime, l’accusé s’est défendu en soutenant qu’il s’agit du sang provenant des poulets qu’il avait égorgés.
C’est ainsi qu’ils ont eu l’idée d’installer leur quartier général sur la route al- lant de l’entrée de Saly vers le quartier Saly Joseph. Cette voie calme leur avait servi de lieu d’opération bien qu’abritant le commissariat ur- bain de la localité. Armés de machettes, ils guettaient l’arrivée des passants qui s’aventuraient dans cette ruelle. Ainsi vers 00h, le nommé Moussa Sène, au physique de lutteur pourtant, la taille élancée, le teint noir, est passé à bord d’une moto.
Plus fort physiquement, Moussa Sène maîtrise son bourreau au boutd’une course-poursuite effrénée
Se sentant menacé, le compagnon de Demba se sauve avec la moto laissant derrière lui son acolyte. Sachant qu’il courait gros, Demba Kâ prend la tangente pour s’échapper, mais c’était compter sans la détermination de son vis-à-vis à le rattraper. Ainsi, après près de 400 mètres d’une course-poursuite effrénée, Moussa Sène met la main sur son bourreau.
Le jour des faits, ajoute-t-il, il venait de son enclos situé derrière le village de Saly Joseph. Malheureusement, en cours de route, il a été appréhendé par une personne plus forte qui lui a imposé son diktat et qui l’a roué de coups avant de l’amener au Commissariat. Toutefois, face à la question du procureur sur les raisons de sa présence dans cette ruelle déserte alors qu’il était censé surveiller son bétail à une heure assez tardive, l’accusé n’a pu fournir la moindre réponse.
Plus fort et plus costaud, le motocycliste conduit de force son agresseur, muni de son arme tachetée de sang, au commissariat urbain de Saly. Dans les locaux du commissariat, Demba Kâ a vite reconnu les faits. Après la durée légale de la garde à vue, il a été déféré au parquet.
Lors de l’audience, Demba Ka est revenu sur ses aveux en soutenant une autre version. Devant la barre, il a déclaré n’avoir jamais été accompagné de quelqu’un d’autre lors des faits qui lui sont imputés. Pis, concernant le sang trouvé sur sa machette et qui proviendrait de sa victime, l’accusé s’est défendu en soutenant qu’il s’agit du sang provenant des poulets qu’il avait égorgés.
Reconnu coupable, Demba Kâ a été condamné par le tribunal à deux ans de prison qu’il devra purger à la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour avec en sus des dommages et intérêts de 700.000 francs qu’il devra payer à sa victime Moussa Sène, rapporte Le Témoin.
Les deux quidams avaient concocté un plan pour se faire beaucoup d’argent en dépouillant les citoyens.
teurs l’arrêtent et tentent de lui arracher sa moto. Face à la résistance du propriétaire, Demba Kâ, mais très audacieux, lui assène un coup de machette à la tête. Le motocycliste s’af- fale tout de suite sur le sol. Les deux malfaiteurs s’emparent ainsi de sa moto.
Le compagnon de Demba Kâ appuie sur l’accélérateur pour dé- marrer en trombe. Malheureusement pour les deux larrons, avant que Demba ne prenne son compagnon à califourchon, la victime Moussa Sène avait retrouvé ses esprits et les a pris en chasse.
Lors de l’audience, Demba Ka est revenu sur ses aveux en soutenant une autre version. Devant la barre, il a déclaré n’avoir jamais été accompagné de quelqu’un d’autre lors des faits qui lui sont imputés. Pis, concernant le sang trouvé sur sa machette et qui proviendrait de sa victime, l’accusé s’est défendu en soutenant qu’il s’agit du sang provenant des poulets qu’il avait égorgés.
C’est ainsi qu’ils ont eu l’idée d’installer leur quartier général sur la route al- lant de l’entrée de Saly vers le quartier Saly Joseph. Cette voie calme leur avait servi de lieu d’opération bien qu’abritant le commissariat ur- bain de la localité. Armés de machettes, ils guettaient l’arrivée des passants qui s’aventuraient dans cette ruelle. Ainsi vers 00h, le nommé Moussa Sène, au physique de lutteur pourtant, la taille élancée, le teint noir, est passé à bord d’une moto.
Plus fort physiquement, Moussa Sène maîtrise son bourreau au boutd’une course-poursuite effrénée
Se sentant menacé, le compagnon de Demba se sauve avec la moto laissant derrière lui son acolyte. Sachant qu’il courait gros, Demba Kâ prend la tangente pour s’échapper, mais c’était compter sans la détermination de son vis-à-vis à le rattraper. Ainsi, après près de 400 mètres d’une course-poursuite effrénée, Moussa Sène met la main sur son bourreau.
Le jour des faits, ajoute-t-il, il venait de son enclos situé derrière le village de Saly Joseph. Malheureusement, en cours de route, il a été appréhendé par une personne plus forte qui lui a imposé son diktat et qui l’a roué de coups avant de l’amener au Commissariat. Toutefois, face à la question du procureur sur les raisons de sa présence dans cette ruelle déserte alors qu’il était censé surveiller son bétail à une heure assez tardive, l’accusé n’a pu fournir la moindre réponse.
Plus fort et plus costaud, le motocycliste conduit de force son agresseur, muni de son arme tachetée de sang, au commissariat urbain de Saly. Dans les locaux du commissariat, Demba Kâ a vite reconnu les faits. Après la durée légale de la garde à vue, il a été déféré au parquet.
Lors de l’audience, Demba Ka est revenu sur ses aveux en soutenant une autre version. Devant la barre, il a déclaré n’avoir jamais été accompagné de quelqu’un d’autre lors des faits qui lui sont imputés. Pis, concernant le sang trouvé sur sa machette et qui proviendrait de sa victime, l’accusé s’est défendu en soutenant qu’il s’agit du sang provenant des poulets qu’il avait égorgés.
Reconnu coupable, Demba Kâ a été condamné par le tribunal à deux ans de prison qu’il devra purger à la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour avec en sus des dommages et intérêts de 700.000 francs qu’il devra payer à sa victime Moussa Sène, rapporte Le Témoin.