M. Loum est apparemment une fille de « mœurs légères ». A peine âgée de 17 ans, l'adolescente a l'habitude de déserter le domicile familial pour se livrer à des parties de jambes en l'air avec des inconnus. En témoigne la façon, dont elle a fait la connaissance le sieur Ousseynou Diouf dans son garage, sis à Zac Mbao, avant de vivre en concubinage avec lui pendant 24 jours.
« On s'était rencontrés fortuitement dans mon garage. Après quelques salutations d'usage, je l'ai draguée et elle a accepté de venir chez moi. Pendant 24 jours, elle faisait des allers-retours dans ma chambre et on entretenait des relations sexuelles consentantes. Parfois même, c'est elle qui me précédait dans ma chambre. Car, elle passait en mon lieu de travail pour récupérer la clé. Mais, elle m'avait dit qu'elle avait des bisbilles avec ses parents », soutient Ousseynou Diouf, la trentaine, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce vendredi.
Le parquet a par ailleurs, requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui pour viol et détournement de mineure, étant donné que selon le maître des poursuites, sa victime n'a pas encore atteint l'âge de la majorité. Puisque, relève-t-il, elle a soutenu à l'enquête préliminaire avoir été contrainte lors de la première conjonction sexuelle. Et même si tel n'est pas le cas, ajoute-t-il, son consentement ne pourrait être retenu pour dédouaner le prévenu de sa responsabilité.
Un réquisitoire qui a fait sortir de ses gonds, Me Anta Mbaye, constituée pour la défense des intérêts du prévenu. « Dans ce dossier, on a une supposée victime, dont l'éducation est biaisée. Sa mère a dit clairement dans le procès-verbal qu'elle peut rester pendant plusieurs jours sans la voir. Et, il est jurisprudence constante de la cour de cassation qu'en matière de relation sexuelle, le consentement d'une fille de 17 ans peut prospérer. En outre, le certificat médical a fait état d'une déchirure hyménale ancienne », défend la robe noire.
Ainsi, elle a sollicité la relaxe à titre principal et une application extrêmement, bienveillante de la loi, pour le chef de détournement de mineure à titre subsidiaire.
Une plaidoirie qu'a suivie le juge, lors de son délibéré, en condamnant le prévenu à un mois de prison ferme pour détournement de mineure.
Kady FATY Leral
« On s'était rencontrés fortuitement dans mon garage. Après quelques salutations d'usage, je l'ai draguée et elle a accepté de venir chez moi. Pendant 24 jours, elle faisait des allers-retours dans ma chambre et on entretenait des relations sexuelles consentantes. Parfois même, c'est elle qui me précédait dans ma chambre. Car, elle passait en mon lieu de travail pour récupérer la clé. Mais, elle m'avait dit qu'elle avait des bisbilles avec ses parents », soutient Ousseynou Diouf, la trentaine, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce vendredi.
Le parquet a par ailleurs, requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui pour viol et détournement de mineure, étant donné que selon le maître des poursuites, sa victime n'a pas encore atteint l'âge de la majorité. Puisque, relève-t-il, elle a soutenu à l'enquête préliminaire avoir été contrainte lors de la première conjonction sexuelle. Et même si tel n'est pas le cas, ajoute-t-il, son consentement ne pourrait être retenu pour dédouaner le prévenu de sa responsabilité.
Un réquisitoire qui a fait sortir de ses gonds, Me Anta Mbaye, constituée pour la défense des intérêts du prévenu. « Dans ce dossier, on a une supposée victime, dont l'éducation est biaisée. Sa mère a dit clairement dans le procès-verbal qu'elle peut rester pendant plusieurs jours sans la voir. Et, il est jurisprudence constante de la cour de cassation qu'en matière de relation sexuelle, le consentement d'une fille de 17 ans peut prospérer. En outre, le certificat médical a fait état d'une déchirure hyménale ancienne », défend la robe noire.
Ainsi, elle a sollicité la relaxe à titre principal et une application extrêmement, bienveillante de la loi, pour le chef de détournement de mineure à titre subsidiaire.
Une plaidoirie qu'a suivie le juge, lors de son délibéré, en condamnant le prévenu à un mois de prison ferme pour détournement de mineure.
Kady FATY Leral