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Mbacké Sylla condamné à perpétuité : IL avait tué son ami et l’avait enterré en catimini


Rédigé le Mardi 18 Juin 2019 à 14:51 | Lu 107 fois | 0 commentaire(s)




Mbacké Sylla condamné à perpétuité : IL avait tué son ami et l’avait enterré en catimini

Mbacké Sylla avait tué son ami Mamadou Camara et l’avait enterré en catimini
Le puisatier Mbacké Sylla, né le 29 novembre 1970 à Sangalkam et demeurant au village de Ngadiaga (Notto Gouye Diama), poursuivi devant la chambre cri- minelle du tribunal de grande instance de Thiès pour assassinat, disqualifié en
« meurtre », infraction aux lois sur les inhumations et entrave à l’administration de la justice, a été condamné, ce 12 juin dernier, aux travaux forcés à perpétuité.
Ce 04 juillet 2017, les gendarmes de la bri- gade de tivaouane ont reçu un appel télé- phonique reçu d’un de leurs collègues en poste à notto Gouye diama. le pandore les informait de la découverte de traces de sang sur un chemin conduisant vers les champs situés à l’ouest du village de ngadiaga. les gendarmes de la capitale de la tidjanya ont suivi les traces de sang en question. elles ve- naient du corps d’un homme, Mamadou Ca- mara, retrouvé enterré à coté d’un bâtiment. sur place, les enquêteurs sont parvenus à recueillir des informations in- dexant Mbacké sylla, suspecté par les popu- lations d’avoir procédé à un meurtre. le mis ne cause n’a d’ailleurs eu aucune peine à identifier la victime au moment de l’exhu- mation du corps sans vie, en criant automa- tiquement son nom avant d’entrer en transe. Ce malgré le fait qu’il se tenait à trois mètres de la scène d’investigation de la- quelle il était séparé par une haie humaine. Un témoin, pathé lô, révèle que ce matin-
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là, vers 08 heures, Mbacké sylla s’est pré- senté à lui pour l’informer de « l’arrestation de la victime par des éléments de la gendar- merie de Sangalkam qui l’avaient trouvé en possession de chanvre indien. Il m’avait de- mandé par la même occasion la somme de quarante mille francs pour, disait-il, négocier sa libération. N’ayant pas ce montant, je lui avais néanmoins remis la moitié, soit 20.000 francs. Mais quelques temps après, il est re- venu pour me dire, cette fois, que Mamadou Camara se trouvait plutôt à Tivaouane ». des propos confirmés par le grand frère de pathé, Malo lô. l’accusé a affirmé qu’il était le tuteur de la victime et, à ce titre, partageait avec elle une même chambre au niveau de l’usine où il officiait en qualité de gardien. il souligne que dans la nuit du 03 au 04 juillet 2017, vers 01 heure du matin, Mamadou Ca- mara est sorti après avoir reçu un appel télé- phonique. Ce malgré son opposition puisqu’il aurait tenté en vain de le dissuader de sortir à cette heure tardive de la nuit, eu égard à l’in- sécurité qui régnait dans le secteur. selon lui, à son réveil, il avait constaté l’absence de Ma- madou Camara mais, poursuit-il, « une fois sorti du bâtiment, j’ai constaté des traces de sang dans la cour de la maison, ce qui m’avait fait penser que Mamadou avait encore tué un de ses coqs ». et d’ajouter : « ensuite je me suis rendu Ngadiaga, puis au niveau de son jardin, et ne l’ayant toujours pas retrouvé, je me suis adressé à Pathé Lô qui m’a remis la somme de 20.000 francs avec laquelle j’ai
pris en location une moto ‘’Jakarta’’ pour aller à Tivaouane, puis à Notto Gouye Diama, afin de faire une déclaration à la gendarmerie, ce que je n’avais pas réussi à faire puisque les gendarmes n’étaient pas sur place ». a l’en croire, c’est quand il avait ensuite décidé de retourner chez lui qu’il a été interpellé en cours de route par les gendarmes qui l’ont conduit directement à son domicile où, dit-il, se trouvait une foule. « J’avais passé la nuit dans ma chambre à l’intérieur du bâtiment à côté duquel le corps de Mamadou avait été enseveli », a soutenu le mis en cause, qui a nié les faits à lui reprochés.
Des plaies traumatiques pénétrantes multiples au niveau du cou et du thorax les témoins amadou dia et Mamadou
dia, revenant sur les circonstances de la dé- couverte du corps enterré de la victime, sou- lignent que lorsque les sapeurs pompiers avaient exhumé le corps de Mamadou Ca- mara, l’inculpé s’était aussitôt mis à crier son nom. Comment a-t-il su qu’il s’agissait de lui ? Maguette ndiaye, un autre témoin, d’affirmer que « l’inculpé avait un comportement très bi- zarre puisqu’il ne tenait pas sur place en pré- tendant être à la recherche de la victime dont il était pourtant en possession du numéro de téléphone portable ». aussi, souligne-t-il, « lorsqu’on avait commencé à exhumer le corps de la victime, l’inculpé avait subitement crié en prononçant le nom de Mamadou Ca- mara ». Moussa Gadiaga, lui aussi témoin,
déclare « avoir entendu dire que l’inculpé et la victime avaient été aperçus se disputant sur la route menant aux champs du village ». d’après le certificat de genre de mort établi par le dr abdou Magib Gaye, le décès de Mamadou Ca- mara est consécutif à des plaies traumatiques pénétrantes multiples (cou, thorax et bras gauche) associées à des lésions vasculaires, vis- cérales et à une hémorragie interne à la suite de coups et blessures par objet dur et tran- chant. dès lors se pose la question de savoir si « l’intention de donner la mort souffre l’ombre d’un doute en l’espèce » ? en tout état de cause, la violence des multiples coups portés à la vic- time à l’aide d’un objet dur et tranchant et les parties vitales visées, sans compter l’enterre- ment en catimini, ne militent guère en faveur du mis en cause. lequel semble bien conscient des constations effectuées par les enquêteurs par rapport aux traces de sang retrouvées dans la cour, dans le hall du bâtiment ainsi que sur un carreau à l’intérieur du domicile, outre les traces d’une violente bagarre gravées sur les lieux du crime.
la chambre criminelle du tribunal de grande instance de thiès a relaxé le mis en cause du chef d’entrave à l’exercice de la jus- tice et disqualifié les faits d’assassinat en meurtre, l’a déclaré coupable, en plus du meurtre, du chef d’infraction aux lois sur les inhumations, avant de le condamner aux travaux forcés à perpétuité.

 


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