Après la validation par le Conseil constitutionnel des résultats du référendum du 5 août, le président Mohamed Ould Abdelaziz a promulgué le 15 août plusieurs réformes constitutionnelles, qui prévoient entre autres le changement du drapeau national et la suppression du Sénat.
Avec l’ajout de deux simples bandes rouges, censées symboliser le sang versé par les martyrs de la nation face aux colons français, le nouveau drapeau mauritanien ne change pas vraiment du tout au tout. Il est pourtant la traduction la plus visible des réformes constitutionnelles promulguées mardi 15 août par le président Mohamed Ould Abdelaziz après sa victoire au référendum du 5 août.
Le Sénat supprimé
Outre le changement du drapeau et l’ajout de quelques paroles à l’hymne national, ces réformes incluent la suppression du Sénat, remplacé par des conseils régionaux élus, et la fusion de plusieurs institutions dans un Haut Conseil de la fatwa. Ces modifications ont été vivement dénoncées lors de la campagne du référendum par l’opposition radicale, qui soupçonne une manœuvre du président pour se représenter à un troisième mandat en 2019. Des intentions que l’intéressé a toujours démenti.
Après avoir appelé à son boycott, les huit partis opposés à ces réformes ont également dénoncé le déroulé du scrutin du 5 août, en le qualifiant de « vaste mascarade en raison de la faible participation et de la manipulation des bureaux ». Le « oui » l’avait alors emporté à 85,6 %, avec une participation de 53,73 %.
Avec l’ajout de deux simples bandes rouges, censées symboliser le sang versé par les martyrs de la nation face aux colons français, le nouveau drapeau mauritanien ne change pas vraiment du tout au tout. Il est pourtant la traduction la plus visible des réformes constitutionnelles promulguées mardi 15 août par le président Mohamed Ould Abdelaziz après sa victoire au référendum du 5 août.
Le Sénat supprimé
Outre le changement du drapeau et l’ajout de quelques paroles à l’hymne national, ces réformes incluent la suppression du Sénat, remplacé par des conseils régionaux élus, et la fusion de plusieurs institutions dans un Haut Conseil de la fatwa. Ces modifications ont été vivement dénoncées lors de la campagne du référendum par l’opposition radicale, qui soupçonne une manœuvre du président pour se représenter à un troisième mandat en 2019. Des intentions que l’intéressé a toujours démenti.
Après avoir appelé à son boycott, les huit partis opposés à ces réformes ont également dénoncé le déroulé du scrutin du 5 août, en le qualifiant de « vaste mascarade en raison de la faible participation et de la manipulation des bureaux ». Le « oui » l’avait alors emporté à 85,6 %, avec une participation de 53,73 %.