La Cour d'appel de Dakar a tranché hier, le différend opposant Pape Diop à Matar Badiane. Ce dernier accusé d'abus de confiance consécutif dans la gestion de la station d'essence de Soumbédioune que lui avait confiée l'ancien président de l'Assemblée nationale, a été reconnu coupable.
Les juges d'appel ont confirmé le jugement de première instance qui condamne le prévenu à six mois assortis du sursis. Le sieur Badiane n'étant pas satisfait de cette décision, avait fait appel.
L'affaire avait été enrôlée le 29 mai dernier. Seul l'ex-gérant avait comparu pour répondre du détournement survenu entre 2012 et 2013. Si en première instance Matar Badiane avait laissé entendre qu'il avait été marabouté, devant les juges d'appel, il s'est défendu avec des arguments plus rationnels. Il a en effet laissé entendre qu'il n'est pas concerné par la période incriminée, car sa gestion a pris fin en 2011.
C'est pourquoi son conseiller, Me Ousseynou Ngom, avait demandé que le premier jugement soit infirmé parce que son client ne gérait pas physiquement. Mieux, il avait dénoncé l'absence de preuves car il n'y a pas eu d'inventaire pour déterminer l'actif et le passif au moment de la passation de service. Pis, d'autres personnes ont été accusées de manquements pour la même période.
Enquête
Les juges d'appel ont confirmé le jugement de première instance qui condamne le prévenu à six mois assortis du sursis. Le sieur Badiane n'étant pas satisfait de cette décision, avait fait appel.
L'affaire avait été enrôlée le 29 mai dernier. Seul l'ex-gérant avait comparu pour répondre du détournement survenu entre 2012 et 2013. Si en première instance Matar Badiane avait laissé entendre qu'il avait été marabouté, devant les juges d'appel, il s'est défendu avec des arguments plus rationnels. Il a en effet laissé entendre qu'il n'est pas concerné par la période incriminée, car sa gestion a pris fin en 2011.
C'est pourquoi son conseiller, Me Ousseynou Ngom, avait demandé que le premier jugement soit infirmé parce que son client ne gérait pas physiquement. Mieux, il avait dénoncé l'absence de preuves car il n'y a pas eu d'inventaire pour déterminer l'actif et le passif au moment de la passation de service. Pis, d'autres personnes ont été accusées de manquements pour la même période.
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