Au Sénégal, selon ces experts, 750 000 personnes sont touchées par la crise alimentaire, plus précisément dans la zone Centre-Nord (Ndrl : dans la région de Matam).
Selon le Colonel Aliou Diouf, « la situation agro-pastorale au Sénégal est celle qui est vécue au niveau sous-régional dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les prévisions qui sont faites qui sont généralement basées sur le CH (Cadre Harmonisé), montraient que dans la boucle de Liptako-Gourma, au Nord du Mali, dans le bassin du Lac Tchad, au Nord Est de la Mauritanie et au Centre-nord du Sénégal, constituent des poches dans lesquelles la situation est relativement tendue ».
Au Sénégal, dit-il, « on ne peut pas s’alarmer en termes d’effectifs de personnes en insécurité alimentaire. Le chiffre annoncé est de 750 000 personnes comparé à 10,6 millions dans la région concernée, on peut dire que nous pouvons nous en sortir ». Les autorités nationales ont prévu et pris les dispositions requises à travers des plans de réponse et riposte pour palier ce phénomène, qui est indépendant de la volonté de chacun. C’est essentiellement la zone de Matam qui est concernée.
« Nous sommes au courant des efforts déployés par l’Etat du Sénégal pour venir au secours de ces populations sur le plan ressources pastorales et préparation de la campagne agricole à venir. Nous venons de sortir de l’hivernage 2016-2017 en octobre et d’octobre à maintenant, cela fait 7 à 8 mois les ressources commencent à s’amenuiser, nous devons prendre les dispositions pour aider les personnes à traverser la période de soudure, en attendant les nouvelles récoltes 2017-2018 » explique-t-il.
L'Observateur
Selon le Colonel Aliou Diouf, « la situation agro-pastorale au Sénégal est celle qui est vécue au niveau sous-régional dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les prévisions qui sont faites qui sont généralement basées sur le CH (Cadre Harmonisé), montraient que dans la boucle de Liptako-Gourma, au Nord du Mali, dans le bassin du Lac Tchad, au Nord Est de la Mauritanie et au Centre-nord du Sénégal, constituent des poches dans lesquelles la situation est relativement tendue ».
Au Sénégal, dit-il, « on ne peut pas s’alarmer en termes d’effectifs de personnes en insécurité alimentaire. Le chiffre annoncé est de 750 000 personnes comparé à 10,6 millions dans la région concernée, on peut dire que nous pouvons nous en sortir ». Les autorités nationales ont prévu et pris les dispositions requises à travers des plans de réponse et riposte pour palier ce phénomène, qui est indépendant de la volonté de chacun. C’est essentiellement la zone de Matam qui est concernée.
« Nous sommes au courant des efforts déployés par l’Etat du Sénégal pour venir au secours de ces populations sur le plan ressources pastorales et préparation de la campagne agricole à venir. Nous venons de sortir de l’hivernage 2016-2017 en octobre et d’octobre à maintenant, cela fait 7 à 8 mois les ressources commencent à s’amenuiser, nous devons prendre les dispositions pour aider les personnes à traverser la période de soudure, en attendant les nouvelles récoltes 2017-2018 » explique-t-il.
L'Observateur