Les personnes impliquées dans cette affaire sont F. Gueye, K. Niakhasso et M. Diallo, âgées de 20 et 21 ans. Elles ont été prises en train de commettre des crimes en vertu de l’article 45 du Code pénal. Les faits pour lesquels elles ont été arrêtées comprennent l’ouverture et l’exploitation illégale d’un salon de massage, l’incitation à la débauche, le proxénétisme et le manque d’inscription au fichier sanitaire et social.L’affaire défraie la chronique au quartier Grand Médine. F. Gueye, qui est mariée et mère de trois enfants, a ouvert son salon de massage il y a environ un an. Les deux autres masseuses étaient sous son contrôle et elle leur versait 30% des revenus générés par les séances de massage. Les tarifs variaient entre 25.000 et 45.000 francs pour des massages simples et avec des rapports sexuels, respectivement.
L’enquête a également révélé que F. Gueye profitait de la prostitution de ses employées, ce qui constitue des faits de proxénétisme. Les personnes impliquées ont été interrogées par les agents de la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine et ont reconnu les activités illégales qui se déroulaient dans le salon de massage. Elles ont déclaré offrir des types de massages tels que « intégral », « sensuel », « tonifiant » et « nuru ou body-body ». Le « nuru ou body-body » consistait en un frottement mutuel des corps avec de l’huile de massage jusqu’à ce que le client éjacule. Les personnes impliquées n’étaient pas inscrites au fichier sanitaire et social pour garantir un suivi sanitaire régulier.
Les dernières informations indiquent que F. Gueye a été condamnée à six mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 francs, tandis que ses deux acolytes ont été condamnées à un mois de prison.