La situation que vit Mariama Souaré est pénible. Née en 1998 d’une mère sénégalaise et d’un père guinéen, tous deux ayant perdu la vie, elle est privée de sa fille âgée de 4 ans, qui est restée en France.
‘’C’est terrible, mais je m’en remets à Dieu’’, confie la dame qui, au bout du fil, ne parvient pas à retenir ses larmes. Sa douleur, profonde, se sent. Elle compte ainsi se battre pour récupérer son enfant. ‘’Je vis une injustice de la part des services sociaux de France’’, martèle-t-elle
Mais pourquoi a-t-elle été séparée de son enfant ? Selon les motifs évoqués par le tribunal, les circonstances matérielles de l'enfant ne semblent pas être satisfaisantes. Il doute également de la capacité de la mère à percevoir les besoins de son enfant. Il lui est aussi reproché d’avoir adopté une posture agressive. Des griefs que la concernée a totalement réfutés.
"Quand tu es visé par les services sociaux en France, ils essaient de te mettre dans cette situation pour motiver leur acte. Il y a un business sur les enfants", accuse Mariama Souaré.
"Il y a un réseau que la plupart des personnes connaissent. Ils donnent les enfants à des personnes qui n’en ont pas et qui se sentent seules. Leurs cibles, ce sont les migrants isolés, qui n’ont pas de famille en France et qui viennent d’arriver et ne connaissent pas grand-chose dans le pays", ajoute-telle, estimant qu’il y a beaucoup de femmes qui vivent la même situation. ‘’Elles sont toutes africaines’’, fait-elle remarquer
En effet, dès le début, elle a senti une volonté affichée de lui arracher son enfant. C’est ce qui explique qu’elle n’a pas coopéré. L’affaire date de 2021. Mariama Souaré a atterri sur le sol français en avril 2019. Le lendemain, alors qu’elle était partie à l’hôpital pour se faire consulter, on lui apprend qu’elle est enceinte de deux semaines. Elle confie que les agents des services sociaux lui font maintes propositions d’avorter, ce qu’elle refuse catégoriquement jusqu’à la naissance de l’enfant.
La jeune mère explique qu’on lui administrait des médicaments pour les personnes atteintes de folie pour trouver des motifs de séparation d’avec son enfant.
"Les services sociaux ont évoqué des situations dans lesquelles je ne suis pas", dénonce-t-elle. ‘’Les services sociaux ont voulu me faire passer pour une folle, une maman dangereuse pour ses enfants ou bien soutenir que le père de l’enfant est en situation de difficulté et donc je ne pourrais pas subvenir aux besoins de l’enfant’’.
Dans des vidéos que nous avons visionnées, on voit Mariama Souaré être persécutée, alors que des agents de l’Aide sociale à l’enfance récupèrent de force sa fille. D’autres vidéos attestent également que la fille était très joyeuse à côté de sa mère et qu’elle est très intelligente. ‘’Aujourd'hui, l’enfant n’est pas entre de bonnes mains’’, estime sa maman
Une autre source confie : ‘’Mariama Souaré vit cela comme un harcèlement. Elle le vit comme une violence. Lorsque vous enlevez une femme son enfant, elle est bouleversée’’.
D’après elle, la situation des enfants s’aggrave dans les familles d'accueil. En France, accuse notre interlocuteur, il y a une volonté de soustraire des enfants de migrants à leur environnement culturel, social.
‘’Ces tribunaux ont pour objectif d’examiner des enfants en difficulté. Leur intérêt est que les enfants grandissent dans leur environnement culturel. Pour eux, le fait que les enfants grandissent dans leur culture d’origine est une menace’’, témoigne la source.
Mariama Souaré est actuellement au Sénégal. Elle a quitté la France afin de pouvoir mener le combat à distance et éviter que les services sociaux français l'enfoncent davantage. Elle compte sur l’aide des autorités sénégalaises pour récupérer son enfant.
Source EnQuete
‘’C’est terrible, mais je m’en remets à Dieu’’, confie la dame qui, au bout du fil, ne parvient pas à retenir ses larmes. Sa douleur, profonde, se sent. Elle compte ainsi se battre pour récupérer son enfant. ‘’Je vis une injustice de la part des services sociaux de France’’, martèle-t-elle
Mais pourquoi a-t-elle été séparée de son enfant ? Selon les motifs évoqués par le tribunal, les circonstances matérielles de l'enfant ne semblent pas être satisfaisantes. Il doute également de la capacité de la mère à percevoir les besoins de son enfant. Il lui est aussi reproché d’avoir adopté une posture agressive. Des griefs que la concernée a totalement réfutés.
"Quand tu es visé par les services sociaux en France, ils essaient de te mettre dans cette situation pour motiver leur acte. Il y a un business sur les enfants", accuse Mariama Souaré.
"Il y a un réseau que la plupart des personnes connaissent. Ils donnent les enfants à des personnes qui n’en ont pas et qui se sentent seules. Leurs cibles, ce sont les migrants isolés, qui n’ont pas de famille en France et qui viennent d’arriver et ne connaissent pas grand-chose dans le pays", ajoute-telle, estimant qu’il y a beaucoup de femmes qui vivent la même situation. ‘’Elles sont toutes africaines’’, fait-elle remarquer
En effet, dès le début, elle a senti une volonté affichée de lui arracher son enfant. C’est ce qui explique qu’elle n’a pas coopéré. L’affaire date de 2021. Mariama Souaré a atterri sur le sol français en avril 2019. Le lendemain, alors qu’elle était partie à l’hôpital pour se faire consulter, on lui apprend qu’elle est enceinte de deux semaines. Elle confie que les agents des services sociaux lui font maintes propositions d’avorter, ce qu’elle refuse catégoriquement jusqu’à la naissance de l’enfant.
La jeune mère explique qu’on lui administrait des médicaments pour les personnes atteintes de folie pour trouver des motifs de séparation d’avec son enfant.
"Les services sociaux ont évoqué des situations dans lesquelles je ne suis pas", dénonce-t-elle. ‘’Les services sociaux ont voulu me faire passer pour une folle, une maman dangereuse pour ses enfants ou bien soutenir que le père de l’enfant est en situation de difficulté et donc je ne pourrais pas subvenir aux besoins de l’enfant’’.
Dans des vidéos que nous avons visionnées, on voit Mariama Souaré être persécutée, alors que des agents de l’Aide sociale à l’enfance récupèrent de force sa fille. D’autres vidéos attestent également que la fille était très joyeuse à côté de sa mère et qu’elle est très intelligente. ‘’Aujourd'hui, l’enfant n’est pas entre de bonnes mains’’, estime sa maman
Une autre source confie : ‘’Mariama Souaré vit cela comme un harcèlement. Elle le vit comme une violence. Lorsque vous enlevez une femme son enfant, elle est bouleversée’’.
D’après elle, la situation des enfants s’aggrave dans les familles d'accueil. En France, accuse notre interlocuteur, il y a une volonté de soustraire des enfants de migrants à leur environnement culturel, social.
‘’Ces tribunaux ont pour objectif d’examiner des enfants en difficulté. Leur intérêt est que les enfants grandissent dans leur environnement culturel. Pour eux, le fait que les enfants grandissent dans leur culture d’origine est une menace’’, témoigne la source.
Mariama Souaré est actuellement au Sénégal. Elle a quitté la France afin de pouvoir mener le combat à distance et éviter que les services sociaux français l'enfoncent davantage. Elle compte sur l’aide des autorités sénégalaises pour récupérer son enfant.
Source EnQuete