La communauté Layenne a procédé samedi dernier à la traditionnelle cérémonie de mariages collectifs. Pour cette année, 150 couples venus de Dakar et de l’intérieur du pays ont été unis par les autorités religieuses de cette communauté.
D’après le Secrétaire général de la Fédération des layennes du Sénégal et membre de la commission scientifique du Groupement central des Layennes, Abdourahmane Guèye Thiaw Laye, ces unions sont faites dans les règles de l’art. Autrement dit, elles se reposent sur les principes de l’Islam. «Pour ces mariages qui ont été célébrés de façon collective, Seydina Limamou Laye n’a jamais fait quelque chose de son propre chef. Tout ce qu’il dit ou ce qu’il fait est une révélation de Dieu. Donc, ces mariages ne peuvent être que de l’ordre divin. Tout ce qu’il y a d’obligation dans le mariage y est.
A savoir la Sunna et le Farata. Il y a la dot, l’aval des parents, le consentement des conjoints et la présence des témoins pour chaque mariage célébré», souligne-t-il. M. Thiaw, par ailleurs Imam à Rufisque ajoute que la célébration de ces mariages fait partie des grands événements de la communauté Layenne. Car les fidèles en profitent pour organiser un grand Ziarra pour rendre hommage à l’actuel Khalife. A l’en croire, le Khalife Abdoulaye Thiaw Laye a toujours été le maître d’œuvre de ces mariages bien avant qu’il ne soit à la tête de cette confrérie. «Il l’a fait pas seulement pour la communauté Layenne mais à tous les guides religieux du Sénégal. Il est aimé de tous.
C’est pourquoi nous avons regroupé tout le monde en une seule journée dans ce lieu symbolique où on célèbre chaque année l’appel de Seydina Limamou Laye. Chacun d’entre nous aurait bien être béni par le Khalife», indique-t-il en soutenant que cette Ziarra est la 10e édition sous l’ère du Khalife Abdoulaye Thiaw Laye.
De son côté, la présidente du Conseil national des femmes de la Fédération des Layennes, Mme Ndiémé Ndiaye, ne parle pas de mariages collectifs. Elle indique que ces unions sont des rattrapages par rapport au temps. Parce que, souligne-t-elle, il y a des mariages qui avaient été programmés et qui n’ont pas pu se tenir à date échue. Aussi, il y avait des couples dont les problèmes devraient être réglés. «Cela veut dire qu’aucun couple n’a été uni sans le consentement des concernés notamment les conjoints et leurs parents», affirme-t-elle. Et d’indiquer que ces mariages collectifs ne concernent pas seulement la communauté Layenne. «Il y a même des couples qui ne sont pas de la confrérie mais émerveillés par le geste, ils ont tenu à participer à cet événement en collaboration avec le comité chargé d’organiser la manifestation», dit Mme Ndiaye.
Faisant partie des couples célébrés en 1984, Ibrahima Mbengue indique que ces mariages sont bénéfiques pour les personnes qui ne sont pas dans une aisance financière. Parce qu’ils ne sont pas coûteux. A l’époque, il indique qu’il n’avait donné que 3 000 mille francs.
Walf Quotidien
D’après le Secrétaire général de la Fédération des layennes du Sénégal et membre de la commission scientifique du Groupement central des Layennes, Abdourahmane Guèye Thiaw Laye, ces unions sont faites dans les règles de l’art. Autrement dit, elles se reposent sur les principes de l’Islam. «Pour ces mariages qui ont été célébrés de façon collective, Seydina Limamou Laye n’a jamais fait quelque chose de son propre chef. Tout ce qu’il dit ou ce qu’il fait est une révélation de Dieu. Donc, ces mariages ne peuvent être que de l’ordre divin. Tout ce qu’il y a d’obligation dans le mariage y est.
A savoir la Sunna et le Farata. Il y a la dot, l’aval des parents, le consentement des conjoints et la présence des témoins pour chaque mariage célébré», souligne-t-il. M. Thiaw, par ailleurs Imam à Rufisque ajoute que la célébration de ces mariages fait partie des grands événements de la communauté Layenne. Car les fidèles en profitent pour organiser un grand Ziarra pour rendre hommage à l’actuel Khalife. A l’en croire, le Khalife Abdoulaye Thiaw Laye a toujours été le maître d’œuvre de ces mariages bien avant qu’il ne soit à la tête de cette confrérie. «Il l’a fait pas seulement pour la communauté Layenne mais à tous les guides religieux du Sénégal. Il est aimé de tous.
C’est pourquoi nous avons regroupé tout le monde en une seule journée dans ce lieu symbolique où on célèbre chaque année l’appel de Seydina Limamou Laye. Chacun d’entre nous aurait bien être béni par le Khalife», indique-t-il en soutenant que cette Ziarra est la 10e édition sous l’ère du Khalife Abdoulaye Thiaw Laye.
De son côté, la présidente du Conseil national des femmes de la Fédération des Layennes, Mme Ndiémé Ndiaye, ne parle pas de mariages collectifs. Elle indique que ces unions sont des rattrapages par rapport au temps. Parce que, souligne-t-elle, il y a des mariages qui avaient été programmés et qui n’ont pas pu se tenir à date échue. Aussi, il y avait des couples dont les problèmes devraient être réglés. «Cela veut dire qu’aucun couple n’a été uni sans le consentement des concernés notamment les conjoints et leurs parents», affirme-t-elle. Et d’indiquer que ces mariages collectifs ne concernent pas seulement la communauté Layenne. «Il y a même des couples qui ne sont pas de la confrérie mais émerveillés par le geste, ils ont tenu à participer à cet événement en collaboration avec le comité chargé d’organiser la manifestation», dit Mme Ndiaye.
Faisant partie des couples célébrés en 1984, Ibrahima Mbengue indique que ces mariages sont bénéfiques pour les personnes qui ne sont pas dans une aisance financière. Parce qu’ils ne sont pas coûteux. A l’époque, il indique qu’il n’avait donné que 3 000 mille francs.
Walf Quotidien